mercredi 22 avril 2015

Cristoforo Munari (1667-1720)



Cristoforo Munari (1667-1720) 
Natura Morta con meloni, fichi, mortadella
Fondation Custodia - Collection Frits Lutz

Que voit- on ? Cette nature morte avec un melon découpé et des figues soigneusement disposés sur un plateau, mêlés avec de la céramique, de la verrerie de Venise et une mortadelle découpée dont on aperçoit deux tranches gisant sur des feuilles de figuiers posées à même l'entablement de marbre. Ce tableau appartient à une série réalisés autour de 1710 présentant tous des motifs similaires mais ordonnés à chaque fois différemment. 
Notice Fondation Custodia : Comme la nature morte aux coquillages de Porpora, ce tableau a d’abord été attribué au peintre napolitain Giuseppe Recco (1634-1695). Il est maintenant catalogué sous le nom de Cristoforo Munari, artiste très apprécié de ses contemporains, que le collectionneur Gabburri décrivait au18e siècle comme un peintre remarquable de natures mortes aux ustensiles de cuisine, instruments de musique, étoffes, verres, fruits et fleurs. Cette nature morte avec un melon découpé et des figues soigneusement disposés sur un plateau, mêlés avec de la céramique, appartient à une série de tableaux réalisés autour de 1710 présentant tous des motifs similaires mais ordonnés à chaque fois différemment.

Rappel biographique : le peintre italien Cristoforo Munari, aussi connu comme Cristofano Monari, était spécialisé dans les natures mortes. Il suivit sa formation initiale à Reggio Emilia, sa ville natale, puis vient à Modène sous le patronage de Rinaldo d'Este, duc de Modène. En 1703-1706, il vécut à Rome, puis à Florence pendant une dizaine d'années, où il fut attaché à la cour des Médicis.   Très apprécié de ses contemporains,  le collectionneur Gabburri le décrivait au 18e siècle comme  : " un peintre remarquable de natures mortes aux ustensiles de cuisine, instruments de musique, étoffes, verres, fruits et fleurs ".  La profusion mais aussi le raffinement qui s'étalent dans ses natures mortes (porcelaines de Chine, verre de Venise, tapis d'Orient, instruments de musique, etc...) suggèrent le luxe et l'abondance qui régnait à la cour des Médicis. Il a peint aussi des panoplies et des trophées de guerre. En 1715, il déménagea à Pise, où il  travailla presque exclusivement dans la restauration d'oeuvres d'art et où il mourut en 1720.
Une retrospective de ses tableaux a été organisée en 1998 à Reggio Emilia, où elle a connu un énorme succès.

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