jeudi 2 août 2018

Gwen John (1876-1939) - Study for 'The Brown Teapot'

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Gwen John (1876-1939) 
Study for 'The Brown Teapot', c.1915–1916
Private collection 

Que voit on ? Une théière en terre cuite rouge et deux tasses en porcelaine blanche posées sur un guéridon  devant une cheminée. sur le manteau de laquelle trône un pot rempli de pinceaux... Le tout baignant dans une lumière magique et peint d'une touche presque abstraite. 

Rappel biographique : Gwendolen Mary John  plus connu sous le nom d'artiste de Gwen John est  une artiste galloise qui a travaillé en France pendant la majeure partie de sa carrière. Ses peintures, principalement des portraits de femmes, sont  d'une grande force bien que peints avec une palette extrêmement restreintes. De son vivant, elle fut largement éclipsée par son frère Augustus John,  mais depuis sa disparition sa réputation n'a cessé de croître.
C'est en1903, qu'elle se rendit en France avec son amie Caroline McNeill (qui deviendra plus tard la seconde épouse de John Augustus). Lorsque les deux femmes débarquent à Bordeaux, elles s'en vont à  pieds sur les routes, avec leur attirail de peinture sous le bras main, dans le but  d’atteindre... Rome!  Elles dorment à la belle étoile et vivent de l’argent gagné en chemin en vendant des esquisses de portraits,  et s'arrêtent à Toulouse. En 1904, elles vont toutes deux à Paris, où elles retrouvent John. En cette même année 1904,  Gwen John devient le modèle du sculpteur Auguste Rodin en même temps que sa maitresse.  Sa dévotion à la Rodin beaucoup plus âgé, qui était l’artiste le plus célèbre de son temps,  se poursuivit sans relâche pendant plus de dix ans... jusqu'a ce que Rodin s'en lasse et decide de s'en éloigner.  Durant ses années parisiennes, Gwen John  rencontra la plupart des grandes  personnalités artistiques de son temps, notamment Matisse, Picasso, Brancuși et Rainer Maria Rilke, Travaillé dans la solitude, elle fut cependant très peu influencée par ses contemporains. En 1910, elle se fixe à Meudon, où elle restera  le reste de sa vie. Alors que sa liaison avec Rodin tirait à sa fin, Gwen John chercha un réconfort dans le catholicisme, et en 1913, elle fut admise dans l’église.et exprima a de multiples reprises  son désir d'etre une « Artiste près de Dieu » ou de « devenir une sainte.»  Dans une lettre de1912  elle écrit : «  Je pourrais n'avoir jamais rien d'autre à exprimer, que ce désir d’une  plus grande vie intérieure ».

2018 - A Still Life Collection 
Un blog de Francis Rousseau, #AStillLifeCollection, #NaturesMortes 


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