Willem Kalf (1619-1693)
Nature morte dans un Intérieur de cuisine
Fondation Custodia (Collection Frits Lugt)
Que voit on ? Une magnifique (et assez complexe) nature morte très différente des somptueuses compositions à base de porcelaines, de Nautiles et de cristaux précieux dont Willem Kalf se fit l'initiateur et qui sont connues sous le nom de pronkstillevans (« natures mortes d'apparat » ou « ostentatoires »).
La composition est le contraire de ses natures mortes ostentatoires habituelles !
L'espace élargi à la taille d'une piece et non plus d'une table) set coupée en deux.
Dans sa partie droite, sous un éclairage opportunément tombé d'une lucarne en hauteur, plusieurs éléments du quotidien d'une cuisine paysanne vont constituer la nature morte elle-même : divers chaudrons en cuivre et baquets en bois, plats en céramique vernissée, pots, écumoires et ustensiles, torchons et linges de service (pas moins de quatre différents dans cet espace), balais, bougeoir et fagot de bois mais aussi bouteille d'huile (en forme d'ampoule !), petite bouteille de vins et verre à moitié rempli prêt à être servi ; dans sa partie gauche dans l'ombre du fond de la cuisine : deux personnages ( une femme et un veil homme) à peine révélés par le feu de la cheminée, se réchauffent et s'agitent devant un chaudron où mijote le plat du jour !
Rappel biographique : le peintre néerlandais Willem Kalf est l'un des plus grands peintres de nature morte de son époque. Il travaille à Paris entre 1642 et 1646. Il retourne aux Pays-Bas et vit d'abord à Hoorn, puis s'installe en 1653 à Amsterdam. Ces toiles où l'on remarque les influences flamandes, se composent habituellement de pièces d'argenterie, de porcelaine chinoise, de tapis d'orient, de verres précieux et de denrées exotiques. Ces éléments sont étalés pour évoquer la richesse de la Hollande du 17e siècle, la puissance de sa flotte et l'efficacité de son réseau marchand. Mais il a beaucoup peint aussi les intérieurs paysans de son temps ce qui constitue un témoignage sociologique irremplaçable et toujours surprenant pour qui se donne la peine de regarder le détail.
Utilisant une pâte nourrie, appliquée généreusement, Kalf parvient à rendre à merveille les différentes textures. La qualité de ses œuvres l'a fait comparé à Johannes Vermeer (1632-1675) surtout pour le velouté des rendus de matière où il était passé maître.
L'espace élargi à la taille d'une piece et non plus d'une table) set coupée en deux.
Dans sa partie droite, sous un éclairage opportunément tombé d'une lucarne en hauteur, plusieurs éléments du quotidien d'une cuisine paysanne vont constituer la nature morte elle-même : divers chaudrons en cuivre et baquets en bois, plats en céramique vernissée, pots, écumoires et ustensiles, torchons et linges de service (pas moins de quatre différents dans cet espace), balais, bougeoir et fagot de bois mais aussi bouteille d'huile (en forme d'ampoule !), petite bouteille de vins et verre à moitié rempli prêt à être servi ; dans sa partie gauche dans l'ombre du fond de la cuisine : deux personnages ( une femme et un veil homme) à peine révélés par le feu de la cheminée, se réchauffent et s'agitent devant un chaudron où mijote le plat du jour !
Rappel biographique : le peintre néerlandais Willem Kalf est l'un des plus grands peintres de nature morte de son époque. Il travaille à Paris entre 1642 et 1646. Il retourne aux Pays-Bas et vit d'abord à Hoorn, puis s'installe en 1653 à Amsterdam. Ces toiles où l'on remarque les influences flamandes, se composent habituellement de pièces d'argenterie, de porcelaine chinoise, de tapis d'orient, de verres précieux et de denrées exotiques. Ces éléments sont étalés pour évoquer la richesse de la Hollande du 17e siècle, la puissance de sa flotte et l'efficacité de son réseau marchand. Mais il a beaucoup peint aussi les intérieurs paysans de son temps ce qui constitue un témoignage sociologique irremplaçable et toujours surprenant pour qui se donne la peine de regarder le détail.
Utilisant une pâte nourrie, appliquée généreusement, Kalf parvient à rendre à merveille les différentes textures. La qualité de ses œuvres l'a fait comparé à Johannes Vermeer (1632-1675) surtout pour le velouté des rendus de matière où il était passé maître.