Kees van Dongen (1877-1968)
Camélia rose
Huile sur toile, 55,2 x 33 cm
Collection privée
Que voit on ? Une fleur de camélia rose dans un vase dit "solitaire" en opaline blanche cerclé de filets dorés, tout à fait dans le goût des années de l'entre deux guerre. Le vase est posé sur une nappe à motifs fleuris ; une enveloppe adressée et timbrée est posé devant le vase...
Rappel biographique : Le peintre néerlandais Kees van Dongen est né dans une famille appartenant à la classe moyenne. En 1892, à l'âge de 16 ans, Kees van Dongen commence ses études à l'Académie royale des beaux-arts de Rotterdam, où il travaille avec J. Striening et J. G. Heyberg. Durant cette période (1892–1897), Van Dongen fréquente le Quartier rouge du port, où il dessine des scènes de marins et de prostituées. D'inspiration anarchiste, il illustre en 1895 avec Jan Krulder l’édition hollandaise de l'ouvrage de Pierre Kropotkine intitulé L’Anarchie.En 1897, il s'installe à Paris pour plusieurs mois, vivotant dans le quartier des Halles où il rencontre aussi Félix Fénéon, par lequel il se voit confier en 1901 un numéro de L'Assiette au beurre, petite histoire pour petits et grands enfants. En 1904, il expose au Salon des indépendants et se lie avec Maurice de Vlaminck et Henri Matisse. En 1911, il expose à la galerie Bernheim, rue Richepanse. Il présente une autre peinture, le Châle espagnol, au Salon d’automne 1913 jugée outrageante, à cause de la nudité partielle du modèle ; le tableau est retiré dès le lendemain de l’ouverture. Après la Première Guerre mondiale, il s'installe près du bois de Boulogne, notamment à la Villa Saiï, et fréquente les cercles mondains de la capitale. Il vécut notamment dans le palais Rose du Vésinet, appartenant à la marquise Luisa Casati. En 1926 il est décoré chevalier de la Légion d'honneur et promu officier de la Légion d'honneur en 1954. En 1929, il obtient la nationalité française. En octobre 1941, en compagnie d'autres peintres et sculpteurs Van Dongen accepta de participer à un « voyage d’études » en Allemagne organisé par Arno Breker. La contrepartie de ce déplacement, vivement « conseillé » par le gouvernement allemand, devait être la libération d'artistes français alors prisonniers de guerre. Ce voyage dans l'Allemagne nazie très largement exploité par la propagande leur fut à tous sévèrement reproché.
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Un blog de Francis Rousseau
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