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samedi 28 février 2015
James Ensor (1860-1949)
vendredi 27 février 2015
Jacob van Hulsdonck (1582-1647)
Le peintre flamand Jacob van Hulsdonck, contemporain de Rubens, se forme a la nature morte à rejoint à Middlegourg auprès d'Ambrosius Bosschaert, célèbre pour ses natures mortes à sujets floraux. De retour à Anvers, il entre dans la guilde des peintres en 1608 et connaît, à la tête d'un atelier, une brillante carrière jusqu'à sa mort. Il a réalisé des natures mortes, de fleurs, de fruits et de déjeuner. Il glisse souvent dans ses natures mortes des éléments symboliques.
jeudi 26 février 2015
Johann Amandus Winck (1748-1817)
Johann Amandus Winck (1748-1817)
Still Life with Monkey and Fruit (1804)
Le peintre allemand Johann Amandus Winck est surtout connu pour l'introduction systématique de petits animaux qu'il pratiquait à l'intérieur de ses natures mortes.et qui leurs donne un aspect moins figé. C'est l'opportunité aussi pour lui de montrer tout son talent de peintres animalier sachant saisir les petites expressions et le caractère de chaque animal occupé à chaparder.
mercredi 25 février 2015
Henri-Horace Roland de La Porte (1724-1793) - Nature morte avec oeufs et pain
Collection Privée
Rappel biographique : Le peintre français Henri-Horace Roland de la Porte fut un élève de Jean Batiste Oudry. Spécialisé dans les natures mortes animalières , natures mortes avec fruits mais aussi trompe l'oeil, De La Porte est reçu à lAcadémie royale de peinture et de sculpture avec Vase de lapis, sphère et instruments de musique comme morceau de réception. Peignant de nombreuses natures mortes aux instruments de musique, il expose très fréquemment au Salon de 1761 à 1789. La proximité de son style avec celui de Chardin a été souvent une source d’erreurs d’attribution comme précisément pour cette nature morte a la vielle encore quelquefois attribué aujourd'hui à Chardin. Les deux peintres sont pourtant assez différents et leur touche n'a rien de commun.
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lundi 23 février 2015
Henri Le Secq (1818-1882)
Henri Le Secq (1818-1882)
Nature morte - Pichet et assiette n° 27 (vers 1852-1860)
Négatifs sur papier ciré
Bibliothèque nationale de France.
Rappel Biographique : Le peintre français Jean-Louis-Henri Le Secq des Tournelles, fut aussi graveur, photographe et collectionneur. À partir de 1848, il débute une activité de photographe. En 1850, ses vues de la cathédrale d'Amiens, préparatoires à la restauration menée par l'architecte Viollet-le-Duc, sont remarquées. En 1851, membre de la Société Héliographique, il est retenu par la Commission des monuments historiques pour participer à la Mission Héliographique. Œuvrant sur les édifices religieux en Champagne, en Alsace et en Lorraine, Le Secq utilise à la prise de vue le procédé du calotype, qu'il traduit en épreuves sur papier salé.
Bien que reconnu comme un puriste de la photographie d'architecture, Henri Le Secq s'en détourne peu à peu au profit de natures mortes et d'images plus symbolistes. Il reste, avec ses quatre compagnons de la Mission héliographique, un « primitif » essentiel de l'histoire de la photographie.
dimanche 22 février 2015
Jean-François de Le Motte (actif de 1653 à 1685)
Jean-François de Le Motte (actif de 1653 à 1685)
Trompe-l’œil (1667)
Musée des Beaux Arts d'Arras
samedi 21 février 2015
Johann de Cordua (1630-1702)
Johann de Cordua (1630-1702)
Vanité au buste
Musée des Beaux-Arts de Pau.
Très peu d'informations sont disponibles sur le peintre et musicien allemand Johann de Cordua
On sait qu'en 1660, il était au service du prince-évêque de Freising et que celui ci était extrêmement satisfait de ses prestations qui consistait a la fois a peindre des natures mortes, des portraits et à écrire quelques pièces d musiques pour meubler l'ordinaire du le prince évêque et sa petite cour provinciale. le servait avec avec beaucoup de gloire déjà en 1660. Un portrait de médecin ou d'apothicaire a ainsi subsister peint par Cordua, de même qu'une Hérodiade tenant la tête de Jean Baptiste et le portrait d'un jeune homme et cette étrange nature morte vanité au buste, qui tient plus du cabinet de curiosité bavarois que de la nature morte. Le symbole des épis de blé couronnant la tête de mort de la pipe encore dans la bouche du squelette a ce sa blague à tabac rempli de bon tabac, est une invitation franche a profiter des plaisirs de la vie avant qu'il ne soit trop tard. Onne s'ennuyaot pas forcément tous les jours chez le prince évêque, donc!!!
vendredi 20 février 2015
William Merritt-Chase (1849-1916) - Still life with fish
2015 - A Still Life Collection
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mercredi 18 février 2015
Jean-Baptiste-Siméon Chardin (1699-1779) - Nature morte avec chaudron (1731)
Les natures mortes qu'il peindra plus tard (à partir de 1760) sont assez différentes des premières. Les sujets en sont très variés : gibier, fruits, bouquets de fleurs, pots, bocaux, verres... Chardin semble s'intéresser davantage aux volumes et à la composition qu'à un vérisme soucieux du détail, ou aux effets de trompe-l'œil. Les couleurs sont moins empâtées. Il est plus attentif aux reflets, à la lumière : il travaille parfois à trois tableaux à la fois devant les mêmes objets, pour capter la lumière du matin, du milieu de journée et de l'après-midi. On peut souvent parler d'impressionnisme avant la lettre.
mardi 17 février 2015
Joris van Son (1623-1667) - Table servie
Joris van Son (1623-1667)
Table servie (1645)
Musée des Beaux-Arts d'Angoulême
Le peintre Flamand Joris van Son est des maitres les plus reconnus et les plus populaires de la nature morte flamande de l'âge d'or. Son style de même que les thématiques choisies sont indéniablement influencées un autre grand maitre flamand, Jan de Heem Davidszoon. Ce que l'on appréciait surtout alors dans ces natures mortes étaient le fait que dans une maison elles préservaient l'illusion l'abondance de l'été même au cœur de l'hiver. On avait même coutume de dire que les fruits de ces natures mortes auraient pu tenter une femme enceinte. Ses toiles sont aujourd'hui conservées dans de nombreux musées européens, les musées Néerlandais RKD en conservant plus de 70 de Joris van Son ! Son fils Jan van Son fut également un peintre de natures mortes.
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lundi 16 février 2015
Alexandre-François Desportes (1684-1743) - Fleurs, fruits, animaux et gibier et un beau chien blanc
Alexandre-François Desportes (1684-1743)
Fleurs, fruits, animaux et gibier et un beau chien blanc.
Musée des Beaux-Arts d'Angers
Que voit-on ? comme souvent dans les tableaux de Desportes, nous sommes à l'extérieur. La balustrade, l'oranger en fleurs et le rosier dans un potiche en terre cuite atteste que nous sommes sur le perron d'une riche demeure du sud. Ce que l'on voit d'abord est un grand et magnifique chien blanc qui est un " Porcelaine ", une race française de chiens de chasse (55 à 58cm au garrot pour le mâles, 53 à 56cm pour les femelles) rapide et spécialisée pour le lièvre. Il s'agit probablement de la plus ancienne race de chien originaire de Franche Comté. Il serait descendant des grands Saint-Hubert blancs de Lorraine, eux-mêmes descendants des chiens blancs du roy, utilisés dans les meutes royales par François 1er. Ce chien porcelaine est indubitablement le personnage central de cette nature morte avec le grand lièvre qu'il vient probablement de chasser (à gauche du cadre) et qui semble valser dans les airs, ne reposant sur aucun support. Un faisan et une perdrix gisent sur la marche supérieure du perron entourés d'un melon tranché, de pêches, de poires et d'une multitude de figues fraîches sagement rangées sur la marche inférieure. Un chat, autre personnage de la toile, ne sachant plus où donner de la tête, ne la perd cependant pas totalement, observant la scène caché sous la potiche qui abrite le rosier, à l'abri du chien qui ne semble pas l'avoir en amitié, à une portée de patte du faisan, mais beaucoup plus intéressé par l' oiseau bien vivant qui gazouille inconscient du danger sur la balustrade sous l'oranger ! Mais comment y accéder avec ce chien porcelaine tout puissant qui trône au centre de la composition ?!!
samedi 14 février 2015
Gustave Caillebotte (1848-1894) - Fruits à l'étalage
Gustave Caillebotte (1848-1894)
Fruits à l'étalage (1881)
Museum of Fine Arts of Boston, Mass.
Ce que l'on voit et ce que l'on sait : Présentées dans leur boites et dans leur papier d'emballage,des fruits et légumes savamment ordonné par un commerçant à l'étalage de son épicerie : poires (plusieurs variétés) , tomates (plusieurs variétés), pommes, coings, figues, oranges, mais aussi fruits sauvages et des baies comme des amandes fraiches, des mûres et des groseilles à maquereaux présentées dans des boites plus petites. Cette nature morte a été peinte en 1881 à Paris boulevard Haussmann.
Elle appartient à l'importante série de natures mortes, exécutées pour la plupart en 1881-1882.
Selon J.K Huysmans : « C'est la nature morte exonérée de sa dîme routinière.»
Cette œuvre était destinée à la décoration de la salle à manger de son ami Me Courtier, notaire à Meaux.
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Rappel biographique : Le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris.
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier.
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vendredi 13 février 2015
Vincent van Gogh (1853-1890)- Nature morte - Planche à dessiner avec oignons
Huile sur toile, 49x 64cm
Que voit on ? Elle a été peinte un an avant la mort de van Vogh et prend comme entablement (qui est le grand support classique des natures mortes), la planche à dessin même du peintre. Sa composition qui peut paraitre inhabituelle est pourtant d'une grand classicisme n'introduisant aucun éléments qui n'ait déjà figuré dans les natures mortes des grands maîtres hollandais et français : des oignons (l'aliment énergétique par excellence des pauvres et des paysans), une cruche d'eau en céramique et une bougie (éléments souvent présents dans les natures mortes de Chardin), un livre (de santé apparemment) , une pipe et une blague à tabac, un boîte d'allumettes et une lettre timbrée et oblitérée, sans soute dernier envoie de Théo à Vincent. Sur le bord du cadre comme écartée : une bouteille de vin ou de bière. Ce ne sont pas les éléments en eux-mêmes qui sont inhabituels mais leur assemblage qui raconte une vie, celle de Vincent Van Gogh lui-même.
Rappel biographique : Le peintre franco-hollandaisVincent van Gogh a peint énormément de natures mortes dont les plus célèbres sont sans doute constituées par la série des sept tableaux "Les tournesols " qu'il peignit à Arles entre Août 1888 et Janvier 1889. D'autres natures mortes moins célèbres permettant de passer en revue a peu près tous les styles du peintre, ont été exécutées à diverses époques de sa vie. Van Gogh peignait sur des toiles souvent déjà apprêtées, qu'il pouvait réutiliser, soit en grattant l'œuvre précédente, soit en la recouvrant d'une nouvelle couche. Il employait certains pigments instables, entraînant une modification des couleurs sous l'effet de la lumière, dont la laque géranium qui perd sa teinte rouge avec le temps. Les couleurs originelles sont donc souvent perdues, entraînant des difficultés de restauration. Pour certains tableaux les restaurateurs ont décidé,de ne pas « recoloriser » le tableau, mais se contentent de stopper les dégradations et de proposer un éclairage avec des filtres colorés pour restituer les teintes d'origine. Pour les historiens de l’art, Van Gogh est un précurseur qui a ouvert à la peinture de nouvelles voies. Par exemple, Derain et Vlaminck sont directement rattachés à l'art de Van Gogh « par l'emploi de couleurs pures en larges touches ». Pour les amateurs d'art, il reste un maître à l’égal de Leonard de Vinci ou de Rembrandt avec une production très importante et une trajectoire artistique fulgurante en durée et par ses styles. Pour d'autres par contre comme Salvador Dali, dont les avis a l'emporte piece étaient connus, Van Gogh était " tout sauf un peintre ". Pour le grand public, l' œuvre de Van Gogh est aujourd'hui accessible dans les plus grands musées du monde. Dans sa dernière lettre, trouvée dans sa poche le jour de son suicide, Vincent van Gogh écrit : « Eh bien vraiment nous ne pouvons faire parler que nos tableaux »
jeudi 12 février 2015
Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte à la carafe et au compotier
Collection privée
Que voit on ? Dans l'atmosphère très lumineuse de l'été provençal, comme surexposés, apparaissent quelques uns des éléments favoris de Dufy, de gauche à droite : une carafe, une coupe avec quelques fruits, un verre de vin (identifiable à la couleur des godrons !), un compotier remplis de fruits impossibles à identifier. Une nature morte presque abstraite et un bord de mer omniprésent dans le bleu qui se reflète jusque dans la carafe d'eau, sous le soleil écrasant de l'Estaque, un jour d'été...
Rappel biographique : le peintre français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe !
mercredi 11 février 2015
Nicolas de Staël (1914-1955) - Nature morte en gris
Collection privée
Que voit on ? On est immédiatement attiré par l'élégance et la beauté des formes proposées au cœur de la toile de même que par les richesse des tonalités de gris qui les entourent. En regardant de près, on s'aperçoit nettement que la composition tourne entièrement autour de la grande " bouteille " centrale. Staël parvient à dégager une forme claire pour un objet, tout en laissant d'autres représentations possible affluer à l'imagination. Ainsi ce qui est clairement présenté à travers son titre comme " une nature morte " pourrait tout aussi bien se révéler être un paysage de la côte méditerranéenne similaire à d'autres œuvres qu'il a peintes pendant cette dernière année de sa vie. La ligne d''horizon plus clair (que l'on peut déceler au fond à droite) peut nous incliner à voir dans cette nature morte et ce paysage d'intérieur, un paysage extérieur nocturne du sud de la France, la vue que l'on peut avoir sur la mer et la côte depuis son atelier à Antibes par exemple où Staël résidait alors. Il existe d'ailleurs au Musée Picasso d 'Antibes ,deux vues du Fort-Carré d'Antibes qui date de cette année 1955 et qui ressemblent beaucoup à cette Nature morte en gris.
Ainsi ce qui au départ semblait être une abstraction devient clairement une peinture figurative, puis redevient au fil de l'observation une étude magistrale de couleurs et de formes en même temps qu'un jeu. « Peu à peu je sentis contraint de peindre un objet comme il m'apparaissait, parce que, lorsque je suis en face d'un objet, d' un objet unique, je suis accablé par la multitude infinie d'autres objets qui existent avec lui. Il est impossible de penser à un objet uniquement tel qu'il est ; il y a tellement d'e différentes possibilités de rendu d''un objet, qu'à un certain point la possibilité de le représenter sous sa seule forme plastique, disparaît. Donc, je me suis dit qu'il fallait que je parvienne à une forme d'expression libre »
(Nicolas de Staël, cité dans D. Sutton, de Nicolas de Staël : Une conférence, non daté).
La réinvention de la figuration opérée par Staël a été mal comprise alors qu'elle anticipait d'une vingtaine d'année l'évolution générale de l'art. Il a « retrouvé le visible sans renoncer aux possibilités expressives et à la liberté d'action qui définissent la peinture contemporaine» alors que Paris perd sa place de capitale des arts, dès les années 1960, sous l'effet du marché de l'art et de la surenchère : " on y est devenu incapable de discerner le pastiche de l'original " selon Umberto Eco.
Selon Marcelin Pleynet et Michel Seuphor : « ...il faut tenir compte de Nicolas de Staël, vu et revu souvent avec et travers l'avant-garde américaine de années cinquante. Ces nouveaux mouvements d'abstraction suivent le cheminement de Staël, délaissant la peinture gestuelle pour une peinture brossée, voir maçonnée ».
Peu exposé de son vivant, son œuvre a donné lieu à de nombreuses manifestations posthumes qui ont confirmé sa stature sur le plan international. " Staël fut le plus puissant créateur de sa génération dans l'École de Paris de l'après-guerre, sur laquelle il a exercé une forte influence Il a été le premier à dépasser l'antinomie abstraction-figuration ".
Nicolas de Staël meurt à 41 ans en se jetant de la terrasse de l'immeuble où il avait son logement et un de ses ateliers à Antibes. L'ensemble de son oeuvre s'étend sur 15 années. Il a peint, à partir de 1952, plusieurs natures mortes dont quelques unes sont aujourd'hui conservées et exposées au Musée Picasso d'Antibes à quelques pas de son ancien atelier. Plusieurs sont présentées sur ce blog.
2015 - A Still Life Collection
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mardi 10 février 2015
Roy Lichtenstein (1923-1997) - Still life after Picasso
Roy Lichtenstein (1923-1997)
Still life after Picasso (1964)
Que voit on ? C'est comme son nom l'indique est un hommage à Picasso, dans laquelle sont repris et " compilés " plusieurs éléments présents à de nombreuses reprises tout au long de l'oeuvre de Picasso, dans ses natures mortes les plus célèbres (et surtout celles de la période cubistes) comme le compotier, le journal et la guitare. A propos de cette oeuvre le peintre a déclaré « Je peins un genre de Picasso à la manière d’un auteur de bande-dessinée (…). Le Picasso est ainsi transformé par mon style pseudo bande-dessinée et acquiert un caractère qui lui est propre. » Le but de Lichtenstein n’est pas de parodier ces artistes, mais au contraire, de rendre hommage à des figures célèbres, tout en préservant son empreinte artistique (trames et couleurs criardes). Il souligne : « J’avais envie de reprendre les œuvres d’autres artistes non pas telles qu’elles apparaissaient mais telles qu’on pouvait les percevoir – selon l’idée qu’on s’en faisait ou la façon dont elles pouvaient être oralement décrites. […] Je choisissais des images qui étaient devenues familières, claires et conceptualisées. ».
Rappel biographique : Le peintre américain Roy Fox Lichtenstein est un des artistes les plus importants du mouvement pop art américain. Ses œuvres s'inspirent fortement de la publicité et de l'imagerie populaire de son époque, ainsi que des « comics » . Il décrira lui-même son style comme étant « aussi artificiel que possible » et tirera une grande fierté de cette superficialité revendiquée. Extrêmement célèbre de son vivant, sa côte atteint très vite des sommets. On estime qu'il laisse au total 4 500 œuvres en circulation dans le monde, sachant qu'au moment de sa mort il lui restait encore une bonne dizaine de commandes privées qu'il n'aurait pu honoré qu'avec 2 années de retard.
Le « pop art », terme abrégé de « popular art » en anglais, signifiant « art populaire » en français, émerge vers la fin des années 1950 en Angleterre. C’est un mouvement artistique caractérisé par le rôle prépondérant de la consommation et de la culture de masse dans la société américaine. Le pop art regroupe des artistes qui contestent l’omniprésence et l’influence de la publicité, de la télévision, des magazines, etc, ou qui en empruntent seulement les codes. En isolant des objets issus de la culture populaire pour en faire des œuvres d’art, les artistes pop rompent avec la vision élitiste et authentique de prime abord que la société avait de l’art. Lichtenstein déclare : « Je pense que ce qui me plaît dans l’art commercial – dans le nouveau monde extérieur largement façonné par l’industrialisation ou par la publicité – c’est sa force, son impact, ainsi que la franchise et cette sorte d’agressivité et d’hostilité qu’il véhicule. […] ». A l’instar d’Andy Warhol reprenant une idole telle que Marilyn Monroe, Lichtenstein reproduit les icônes des bandes-dessinées comme Mickey et Donald en 1961 dans son tableau Look Mickey. Il peint aussi des tableaux de guerre, des produits de consommation courante comme le hot-dog, et s’intéresse à la passion amoureuse. En 1963, il lance une série de portraits de femmes glamour, sorties tout droit des bandes-dessinées sentimentales très populaires de l’époque destinées aux adolescents, comme Secret Hearts ou Girls’ Romances (cf Roy Lichtenstein, Oh, Jeff… I Love You, Too… But…, 1964, Huile et Magna sur toile, 121,9 x 121,9 cm). L’artiste reproduit les vignettes des comics de l’époque, en les agrandissant et en reprenant leurs codes d’illustration, identifiables par un style lisse et épuré, l’accentuation des contours par des traits noirs, les bulles de dialogue, les onomatopées, l’aplat des couleurs primaires (jaune, rouge, bleu) de manière directe et d’un ton vif, et enfin, les trames en pointillés et en lignes parallèles, utilisées dans l’imprimerie et le dessin industriel. Malgré les critiques de l’époque qui ne considéraient pas la reproduction comme une réelle création artistique, le travail de Lichtenstein est en réalité plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, les trames relevaient d’une extrême précision et il s’efforçait de peindre d’une façon mécanique. Pour cela, il utilisait souvent le Magna, une peinture acrylique permettant de modifier la couleur sans laisser de traces. Il déclare : « Je veux que mon tableau ait l’air d’avoir été programmé. Je veux cacher la trace de ma main. ». Il expérimenta plusieurs matériaux, notamment l’émail (donnant un reflet brillant) et le plexiglas. Nous connaissons Lichtenstein en tant que peintre pop, mais une part bien méconnue de son travail repose sur sa pratique de la sculpture, de la céramique et de l’estampe. De plus, l’exposition met en avant des œuvres qui s’inspirent des grands mouvements artistiques et d’artistes référents qui ont façonné l’histoire de l’art. En effet, Lichtenstein se réapproprie les chefs-d’œuvre de nombreux maîtres tels que Picasso, Matisse, Léger, Mondrian, Cézanne, Brancusi, Vélasquez, Delacroix et Rembrandt.
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lundi 9 février 2015
Pablo Picasso (1881-1973) - Buste, coupe et palette
Kunstmuseum Basel
Ce que l'on voit : cette nature morte date de la période où le peintre espagnol Pablo Ruiz Picasso, pratique ce qu'il a appelle un retour à l'ordre dans son oeuvre, débride à nouveau son imaginaire en voulant se rapprocher de l’art surréaliste. Il renoue avec la recherche de formes inédites dont cette toile est très représentative et se consacre de plus en plus à la sculpture. Cette nature morte contient d'ailleurs une des ses sculptures, le buste sur la droite du cadre.
En 1932, Jeune fille devant le miroir est finie. Une rétrospective à la galerie Georges Petit, puis au Kunsthaus de Zurich, a lieu en juin. Picasso travaille à Boisgeloup aux têtes sculptées d'après Marie-Thérèse et à la série de dessins d'après La Crucifixion de Matthias Grünewald. De juin à septembre 1934, il fait des séries de corridas, peintes, dessinées et gravées. En août, il voyage en Espagne avec Olga et Paulo, et se rend aux corridas de Burgos et de Madrid. Il visite le Musée d'Art catalan de Barcelone. Il réalise une série de sculptures à texture moulée : Femme au feuillage et Femme à l'orange. Au printemps 1935, la galerie Pierre expose des papiers collés. Minotauromachie est gravée. Il se sépare d'Olga en juin, et le 5 septembre, naît Maya Picasso, sa fille avec Marie-Thérèse Walter. Le 25 mars 1936 voit le départ secret de Picasso avec Marie-Thérèse et Maya pour Juan-les-Pins. Il fait des gouaches et des dessins sur le thème du Minotaure. Cette même année, au début de la Guerre civile espagnole, il est nommé directeur du Musée du Prado à Madrid.
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dimanche 8 février 2015
Paul Cézanne (1839-1906) - Nature morte à la soupière
Paul Cézanne (1839-1906)
Nature morte à la soupière, 1877
Musée d'Orsay. Paris
Que voit on ? Cette nature morte du peintre français et provençal Paul Cézanne fut longtemps la propriété de Camille Pissaro à qui Cézanne l'avait offerte avant de passer dans les collections publiques Au sein du groupe impressionniste, Camille Pissarro et Paul Cézanne forment une paire : si Monet et Sisley apparaissent comme des peintres attirés par l'eau, Cézanne et Pissarro s'attachèrent plutôt à la terre. Ils s'étaient connus en 1861 à Paris,à l'Académie Suisse. Entre les deux hommes, l'entente allait être profonde et durable. A l'issue de la guerre franco-prussienne et de la Commune, Pissarro s'était installé en 1872 dans la région de Pontoise et d'Auvers-sur-Oise, où venait également travailler Cézanne, lui transmettant alors son aptitude à construire le paysage. En retour, certaines toiles de Cézanne se ressentent des conseils prodigués par Pissarro.
A propos de Pissaro Cézanne dit : "Je sais qu'il a une bonne opinion de moi, qui ai très bonne opinion de moi-même. ( ...) Jusqu'à quarante ans, j'ai vécu en bohème, j'ai perdu ma vie. Ce n'est que plus tard, quand j'ai connu Pissarro, qui était infatiguable, que le goût du travail m'est venu. Ce fut un père pour moi. C'était un homme à consulter et quelque chose comme le bon Dieu."
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samedi 7 février 2015
Pierre Bonnard (1867-1947) - Nature Morte au Chat blanc
Pierre Bonnard (1867-1947)
Nature Morte au Chat blanc, 1924
Collection privée
Que voit-on ? Dans cette nature morte comme dans sa toile Le Chat Blanc (1894), le peintre français Pierre Bonnard pratique la déformation du sujet pour montrer avec humour le curiosité de ce chat qui vient visiblement d'accéder à la table et voir ce qui s'y trouve. Etrange animal, à la tête démesurément étirée, les yeux fendus et l'air futé. Il semble à la fois familier et sauvage, voir même effrayant " L'art n'est pas la nature " disait-il. En observant ce chat, présent par accident dans cette nature morte mais qui finit par en devenir le sujet central jusque dans le titre de l'œuvre, on ne pas ne pas penser cher aux estampes dont Bonnard était un grand amateur. Hokusaï et Kuniyoshi notamment avaient représenté ces félins si familiers. Tout au long de son oeuvre, Bonnard peint d'innombrables toiles avec des chats, parfois simple détail plus ou moins visible, parfois, comme icisujet presque central de la nature morte.
Rappel biographique : Le peintre français Pierre Bonnard est connu pour ses peintures de personnages, ses nus, ses portraits, ses paysages animés, ses intérieurs et ses natures mortes de fleurs et fruits. Bonnard est un artiste postimpressionniste, membre du groupe artistique des nabis, composé, entre autres, d'Édouard Vuillard, Maurice Denis et Félix Vallotton. Il est fortement influencé par les idées de Paul Gauguin et par la vogue du japonisme .
En réaction à l'impressionnisme, les Nabis veulent libérer leur peinture des exigences du réalisme : « Ensemble, nous avons méprisé l'école et les écoles, les rapins, leurs traditions, leurs farces et leurs bals inutilement nudistes. Ensemble nous nous sommes sérieusement amusés ». Les artistes nabis cherchent des voies plus spirituelles au contact de philosophies et de doctrines nouvelles teintées d'Orient, d'orphisme, d'ésotérisme, et de théosophie. Ils s'appliquent à retrouver le caractère « sacré » de la peinture et à provoquer un nouvel élan spirituel par le seul moyen de l'art.
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vendredi 6 février 2015
Edouard Vuillard (1868-1940) - Le verre de Madère
Que voit-on ? Sur une table desserte en bois peint, présentée en diagonale dont aperçoit l'un des pieds, de gauche à droite : une cuillère en argent ; une petite fleur jaune impossible à identifier ; un verre à pied en cristal à godrons, de forme octogonal, rempli jusques à la moitié d'un vin cuit à l'inimitable couleur, un vin de Madère, comme le précise le titre ; un pot à anse en céramique à motif de fleurs, qui pourrait être un sucrier mais dont on aperçoit pas le contenu ; une fleur blanche à longue tige de type œillet ou frésia posé en bout de table.
Rappel biographique : le peintre français Jean-Édouard Vuillard qui est connu pour être le fondateur du mouvement Nabis a peint aussi bien des portraits que des intérieurs, des natures mortes, des compositions murales et des décors de théâtre. Vuillard exposa pour la première fois au Salon des Indépendants en 1901 et au Salon dAutomne en 1903. C 'est dans le années 1890 qu'il fit la connaissance des frères Alexandre et Thadée Natanson, les fondateurs de la Revue Blanche, et en 1892, sous leur conseil, il fit ses premières décorations (fresques d'appartements) pour la maison de Madame Desmarais. Plus tard il reçut de nombreuses commandes semblables. En 1895 pour Alexandre Natanson, en 1898 pour Claude Anet, en 1908 pour Bernstein et en 1913 pour Bernheim et pour le Théâtre des Champs Elysées. Les dernières commandes qu'il reçut datent de 1937 (Palais de Chaillot à Paris, avec Bonnard) et de 1939 (Palais des Nations à Genève, avec Denis, Roussel y Chastel).
Ce blog a publié plusieurs natures mortes de ce peintre.
jeudi 5 février 2015
Pïerre-Auguste Renoir (1841-1919) - Nature morte aux pommes et coing
Provenance Collection Ambroise Vollard, Paris.
Que voit-on ? Emergeant d'une nappe blanche aux reflets bleutés : 4 pommes (deux explorant la gamme des rouges et deux traitées dans un mélange de jaune et de rouge) et un coing très jaune, posé sur un lit de feuillage vert anglais.
Rappel biographique : L'un des plus célèbres peintres français, Pierre-Auguste Renoir, membre éminent s'il en est du mouvement impressionniste a peint beaucoup de natures mortes, comme l'ensemble de ses collègues impressionnistes d'ailleurs qui ont participé au renouveau de ce genre vieux de plus de 3000 ans. Au début de sa carrière, ses natures mortes s'inspirent beaucoup de celles de Courbet (voir de celles de Chardin) avant d'imposer le style unique que l'on connait. La dernière toile qu'il aurait voulut peindre serait une nature morte florale. Sur son lit de mort, Renoir aurait demandé une toile et des pinceaux pour peindre le bouquet de fleurs qui se trouvait sur le rebord de la fenêtre. En rendant pour la dernière fois ses pinceaux à l'infirmière il aurait déclaré : « Je crois que je commence à y comprendre quelque chose ».
Ce blog a publié plusieurs natures mortes de ce peintre. Pour toutes les retrouver cliquez sur l'onglet libellé et retrouver le nom du peintre.
mercredi 4 février 2015
Luis Egidio Melendez (1716-1780) - Bodegon con tomates y pepinillos
Luis Egidio Melendez (1716-1780)
Bodegon con tomates y pepinillos (1772)
Museo nacional del Prado, Madrid
Que voit-on ? Sur un entablement de bois, réparties sur toute la largeur du cadre de gauche à droite, des tomates mûres à point et appétissantes à souhait et des gros cornichons savamment arrangés pour respecter une certain équilibre des couleurs entre les verts et les rouges. Des céramiques vernissées et des bouteilles parsèment le tableau pour parachever l'équilibre des masses de cette nature morte qui a été saisie à l'intérieur d'un cuisine.
Rappel biographique : le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre. Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes, dont une partie importante est conservée au musée du Prado à Madrid.
2015 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
mardi 3 février 2015
Juan Bautista de Espinosa (1590-1641) - Bodegon de olivas
2015 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
lundi 2 février 2015
Nicolas de Largillière (1656-1746) - Nature morte avec Grappes de raisins
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2015 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
dimanche 1 février 2015
De Scott Evans (1847-1898) - Still life : A New Variety, Try One
De Scott Evans (1847-1898)
Still life : A New Variety, Try One (1847)
Columbus Museum of Art.
Que voit-on ? Evans a peint de nombreuses versions différentes de ses Free Sample, Take One ou Try One (Echantillons gratuit- prenez-en un) dans lesquelles il a placé des amandes, des cacahuètes ou des noix dans une niche évoquant les présentoirs d'épicerie de son époque. Evocation en effet puisque malgré son réalisme, ce contenant ne correspond à aucun de ceux dans lesquels étaient présentées les fruits secs au 19e siècle. Il a été totalement imaginé par De Scott Evans ! Les noix, noisettes et amandes sont apparues dès le 17e siècle dans les natures mortes et mis à l'honneur par les artistes américains, à partir de 1880, notamment par Joseph Decker, John Haberle ou John Frederick Peto. Evans quant à lui s'est intéressé à traiter ce sujet dès1847, bien avant son son arrivée à New-York. Cette peinture, qui n'était pas destinée à être encadrée, cherche a cultiver l'illusion que son propriétaire avait placé un niche en bois sur son mur ! Pour renforcer le réalisme, Evans n'hésite pas a ajouter des entailles sur le bois ou des traces dues à chocs ou des trous de puces à bois ou même comme ici, une signature qui n'est pas la sienne gravée dans le bois !!!! Les facéties de ce peintre qui avait un sens de l'humour très développé vont plus loin : ainsi alors qu'une petite note manuscrite encourage le spectateur à goûter une des ses noisettes, les bords coupants de la vitre brisée l'en dissuadent. Doit-il en prendre malgré tout en prendre une au risque de faire dégringoler toute la pile ?!!! Evans se livrera au même petit jeu avec des cacahuètes plus tard dans sa carrière...
Rappel biographique : Le peintre américain De Scott Evans s'est illustré avec un égal talent dans des genres très différents du portrait mondain de dame de la haute société américaine dont il flattait élégamment les anatomies à la nature morte en trompe-l'oeil. Élevé dans l'Indiana, il a réalisé une grande partie de sa carrière dans l'Ohio avant de venir s'installer à New-York City. Sa réputation posthume est largement basée sur un certain nombre de trompe-l'œil de natures mortes, à tel point que l'on pas hésité à lui attribuer des tableaux qu'il n'avait jamais peints. La marque absolue de la célébrité dans les Etats-Unis du 19e siècle !