samedi 28 décembre 2024

Haim Steinbach (bn 1944) - Honkong rubbermaid I-1


Haïm Steinbach (bn 1944) Honkong rubbermaid I-1 Plastic laminated wood shelf, one plastic and steel Tonka toy truck, plastic and metal wring bucket, rubber dog chew.



Haïm Steinbach (bn 1944)
Honkong rubbermaid I-1
Plastic laminated wood shelf, one plastic and steel Tonka toy truck, plastic and metal wring bucket, rubber dog chew.
Museum of Contemporary Art Chicago

Que voit-on ?  Exactement ce que le titre décrit. 

Rappel biographique  Rappel biographique : Haim Steinbach  (1944) est un artiste américain attaché au mouvement simulationniste qui vit à New York et à San Diego, en Californie, avec son partenaire et son fils.. Depuis la fin des années 1970, l'art de Steinbach est axé sur la sélection et l'agencement d'objets, en particulier d'objets de tous les jours. Afin de les mettre en lumière, il conçoit des structures et des dispositifs d'encadrement pour leur présentation. Steinbach présente des objets, allant du naturel à l'ordinaire, en passant par l'artistique et l'ethnographique, donnant forme à des œuvres d'art qui soulignent leur identité et leur sens inhérent. En explorant les aspects psychologiques, esthétiques, culturels et rituels des objets ainsi que leur contexte, Steinbach a redéfini le statut de l'objet dans l'art.

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2024 - Une collection de natures mortes
Un blog de Francis Rousseau

samedi 21 décembre 2024

Gino Severini (1883-1966) - Pesci e vasi ,Natura morta con il rosmarino

Gino Severini (1883-1966) Pesci e vasi - Natura morta con il rosmarino, 1936 nHuile sur toile 61 x 50 cm, Collection privée



Gino Severini (1883-1966)
Pesci e vasi - Natura morta con il rosmarino, 1936
Huile sur toile 61 x 50 cm.
Collection privée


Que voit on ? Contrairement à la première apparence c'est une nature morte religieuse que nous voyons.  Poissons, vases et romarin étant trois symboles chrétiens et en particulier mariaux. Pour le romarin : la légende veut que  Marie  avant de donné naissance à  Jésus, ait déposé sa cape de couleur bleue sur un romarin planté devant l’étable; la cape aurait alors déteint sur l'arbrisseau et c'est ainsi que, depuis, lors  le romarin fleurit bleuet non blanc comme autrefois. Certains voient dans cette légende une autre origine possible au nom de Romarin à savoir « Rose de Marie »,  litteralement Rosemary en anglais d'ailleurs. Le poisson quand à lui  était utilisé comme symbole par les premiers chrétiens persécutés avant de deveir un signe de ralliement.  Quant aux vases, les théologiens des Églises d'Orient et d'Occident, interprètent unanimement la métaphore du « vase » comme un symbole clair de la Vierge Marie.

Rappel biographique : Gino Severini s'établit à Rome en 1899 où il travaille comme employé. Il fréquente l'école libre du nu à l'Académie et suit des cours de dessin le soir à l'école de la Villa Médicis. Il rencontre le peintre Giacomo Balla dont il devient l'élève. En 1900-1901, il est, avec Balla, à Fontenay-aux-Roses, chez Serafino Macchiati, peignant des paysages.
En 1905, il organise l'exposition des Refusés dans le foyer du théâtre Costanzi. Il s'installe à Paris en 1906 et fréquente l'avant-garde artistique. En 1910, il signe le manifeste pour la peinture futuriste avec Marinetti, Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Luigi Russolo et Carlo Carrà. En 1912, il participe à l'exposition des peintres futuristes organisée par le critique Félix Fénéon du 5 au 24 février à la Galerie Bernheim-Jeune à Paris et il est présent dans les expositions successives des futuristes en Europe et aux États-Unis. Très bon dessinateur, il combine dans son œuvre la science et l'art, la rigueur et l'imagination, pour atteindre le plus complet bonheur d'expression lorsqu'il lance, entre 1910 et 1915, les valeurs dynamiques du futurisme.
Il manifeste un grand intérêt pour la chronophotographie et, pour s'opposer au mimétisme de la peinture traditionnelle, il s'attache dans sa peinture à décomposer les différentes étapes du mouvement, ce qui se manifeste en particulier dans une toile comme La danseuse obsédante(1911). En 1913, il épouse Jeanne (1897-1992), la fille du poète Paul Fort. Après 1920, il se consacre notamment à l'art sacré et à la mosaïque. Il publie en 1921 un ouvrage intitulé Du cubisme au classicisme. En 1922, il décore de fresques une pièce du Château de Montegufoni à la demande d'Osbert Sitwell, propriétaire des lieux. Il est l'ami de l'architecte français Auguste Perret. Dans les années 1920, il partage son temps entre Paris et Rome. En 1956, il ouvre à Paris l’École d'Art italien avec Gio Colucci.

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samedi 14 décembre 2024

Giorgio Morandi (1890-1964) - Natura Morta


Giorgio Morandi (1890-1964) Natura Morta, 1953 Huile sur toile 34.9 x 48.9 cm Collection Privée


Giorgio Morandi (1890-1964)
Natura Morta, 1953
Huile sur toile 34.9 x 48.9 cm
Collection Privée

Que voit on ? Trois pots blanc et deux verts ...planqués 

Rappel biographique : Le peintre italien Giorgio Morandi bien que qualifié de futuriste ne peut être identifié à aucun mouvement pictural du 20e siècle en particulier. Ayant peint de très nombreuses natures mortes, l’œuvre de Cézanne représente évidemment une influence majeure pour lui ; il lui emprunte la monumentalité des formes et les zones denses de couleurs. Mais simultanément, il développe une approche beaucoup plus intime de l’art. Les natures mortes de Giorgio Morandi représentent des objets toujours ordonnés avec soin sur une table dans l'atelier, pour être observés et peints. Ces objets qu'il a lui même achetés chez des brocanteurs, qui lui ont été donnés par des amis ou qu'il a ramassés dans la rue, sont facilement identifiables de toile en toile ; ce sont des bouteilles, cubes, entonnoirs auxquels viennent se mêler, à l'occasion mais rarement, un coquillage ou un fruit ou d'autres éléments plus incongrus (savons, blocs de bois... ). Le positionnement des objets dans le cadre est réalisé avec une attention particulière portée à la " géométrisation" de l'espace qui peut alors se lire en carrés et diagonales. Un lent travail de maturation est mis en œuvre par le dessin et la peinture par reprises successives, superpositions de couleurs faites d'une pâte ample avec des dégradés de gris d'une extrême sensibilité, qu'amplifie une sorte de délectation morose.

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samedi 7 décembre 2024

Gerardo Sacristán Torralba (1907-1964) - Bodegón con manzanas


Gerardo Sacristán Torralba (1907-1964) Bodegón con manzanas 1962 1954


Gerardo Sacristán Torralba (1907-1964)
Bodegón con manzanas 1962 1954

Que voit on ? des pommes encore des pommes toujours des pommes., thème particulièrement cher à Gustave Courbet ..  et trois poires tout de même !  

Rappel  biographique : Généralement considéré comme l'un des grands portraitistes espagnols du 20e siècle, Gerardo Sacristán Torralba, participa cependant à très peu d'expositions de son vivant et peignit un nombre très restreint  de nature mortes (4 ou 5 tout au plus).  
Il n'aimait pas l'exercice et quant à ses  commandes de portraits,  il préférait ne pas les montrer au public et les reserver exclusivement au commanditaire. On retrouve  ses portraits aujourd'hui dans des collections privées en Espagne et dans le sud de la France. 
Une autre partie de son oeuvre, plus personnelle et non dépendante de commandes, a été acquise par la famille de fabricants de tabac cubains Partagás, lors de ses fréquents voyages en Espagne. Le lieu de conservation actuelle de cette collection n'est  certifié par aucun document fiable mais on suppose qu'elle se trouve probablement à Cuba.  En Europe, on  peut  voir les  oeuvres de Torralba à l' hôtel de ville de Logroño, au conservatoire de Logroño, au musée de La Rioja, au musée de Navarre et au Parlement de Navarre.
 
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dimanche 1 décembre 2024

André Derain (1880-1954) - Nature morte à la Brioche, Verre et Bouteille

André Derain (1880-1954) Nature morte à la Brioche, Verre et Bouteille (1911) Huile sur toile, 50.1 x 60.8 cm. Kunstmuseum, Basel


André Derain (1880-1954)
Nature morte à la Brioche, Verre et Bouteille (1911)
Huile sur toile, 50.1 x 60.8 cm.
Kunstmuseum, Basel

Que voit on ? Tout est dit dans le titre ! 



Rappel biographique : Le peintre français André Derain est l'un des fondateurs du fauvisme. Peintre de figures, de portraits, de nus, de paysages, de marines, de natures mortes, il emploie diverses techniques : huile, gouaches, aquarelles, pastels. Il est également peintre de décors de théâtre, sculpteur, graveur et illustrateur. Pendant l'occupation allemande de la France, Derain est courtisé par les nazis comme symbole prestigieux de la culture française. Il accepte une invitation pour une visite officielle en Allemagne en 1941, avec, notamment, son ami Maurice de Vlaminck, Kees van Dongen ou le sculpteur Paul Belmondo. Derain est traité de collaborateur et ostracisé après la Libération. Après la guerre, il renonce aux présentations publiques de ses œuvres et finit sa vie dans une solitude volontaire.
Son œuvre est parfois considérée comme un revirement vers la tradition après un engagement dans les avant-gardes mais elle témoigne fortement des préoccupations des artistes de son époque, dont beaucoup, à l'instar de Maurice De Vlaminck ou Félix Valotton suivent ce même itinéraire, qualifié par les historiens de l'art de « retour à l'ordre », auquel même Picasso n'échappe d'ailleurs pas à la fin des années 1910, durant une courte période. L'œuvre de Derain est essentiellement picturale, mais il a également signé les décors et les costumes de nombreux ballets, illustré une trentaine de livres, il est également connu comme sculpteur. Une grande partie de son œuvre (80 peintures, 77 sculptures, des dessins, mais aussi des objets d'art primitif lui ayant appartenu), précédemment dans la collection Pierre et Denise Lévy, est présentée au musée d'art moderne de Troyes. Quelques de ces toiles sont aussi conservées dans les plus prestigieux musées de la planète (le Metropolitan Museum of Art de New York, le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, le Museo Rhyssen-Bornemisza de Madrid, la Royal Gallery de Londres, l'Australian National Gallery, le Bunkamura Museum of Art à Tokyo...)

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2024 - A Still Life Collection
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