Sir Lawrence Alma Tadema (1836-1912)
Japanese Peonies, 1870 -1871
Private collection
Que voit-on ? Un éclatant bouquet de pivoines roses présentées dans un vase en verre transparent posé sur une table en marqueterie de nacre et d'ébène, devant un mur en lavis de verts. Une splendide composition de l'ère Victorienne.
Rappel biographique : le célébrissime peintre anglais d'origine néerlandaise Lawrence Alma-Tadema, est généralement plus connu pour ses portraits de femmes, ses grandes scènes de genre et ses grandiloquentes reconstitutions historiques que pour ses natures; mortes. Il lui arriva d'en peindre cependant quelques unes, principalement florales.
Lawrence Alma-Tadema montre très tôt dans son enfance de grandes dispositions artistiques qu'il développe en dessinant et peignant, de même qu'un grand sens de la méthode. Ainsi, en 1851, il peint un portrait de sa sœur qu'il numérote Opus I, une pratique qu'il gardera tout au long de sa vie, sa dernière toile portant le numéro Opus CCCCVIII.
En 1852, il intègre l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers et devient l'élève de Gustave Wappers puis de Nicaise De Keyser. Tous deux sont proches du mouvement romantique, et de Keyser, en particulier, encourage ses élèves à peindre des sujets historiques.
En 1852, il intègre l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers et devient l'élève de Gustave Wappers puis de Nicaise De Keyser. Tous deux sont proches du mouvement romantique, et de Keyser, en particulier, encourage ses élèves à peindre des sujets historiques.
En 1856, il quitte l'académie, devient l'assistant du peintre Henri Leys et s'installe chez l'archéologue Louis de Taye, au contact duquel il s'intéresse à l'histoire et à l'archéologie.
En 1862, il se rend à Londres pendant l'Exposition universelle. Lorsqu'il visite le British Museum, il est très impressionné par la collection d'objets antiques et particulièrement par la « frise du Parthénon », ce qui influencera considérablement son œuvre par la suite.
En 1863, il épouse une Française, Marie Pauline Gressin de Boisgirard, et découvre l'Italie lors de leur voyage de noces. Alors qu'il avait prévu d'y étudier l'architecture des églises primitives, il tombe sous le charme des ruines de Pompéi. Il en rapportera une impressionnante collection de photographies (plus de 168 albums) qui lui servira de documentation pour ses toiles à venir, représentant pour la plupart des scènes de la vie courante durant l'Antiquité. Plus tard, sa grande habileté à reproduire l'architecture antique lui vaudra le surnom de « peintre du marbre ».
De retour d'Italie, il s'installe à Paris où il rencontre le célèbre marchand d'art belge Ernest Gambart, qui l'encourage dans la voie qu'il a choisie et lui commande une vingtaine de toiles pour sa galerie londonienne. Le succès est immédiat. En 1865, son fils meurt de la variole, puis il perd son épouse en 1869, se retrouvant seul avec deux fillettes, Anna et Laurence.
Craignant une invasion prussienne, il quitte la France, tout comme Monet et Pissarro, et s'installe à Londres en 1870. Il se remarie avec une de ses élèves âgée de dix-sept ans, Laura Epps, et en 1873, devient sujet britannique.
Les expositions se succèdent, lui assurant un immense succès, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis ou en Australie, pays où de nombreux prix lui sont décernés.
En 1876, il devient membre de l'Académie Royale et en 1899, il est anobli par la reine Victoria.
Après une carrière de près de soixante ans, il meurt au spa de Wiesbaden, le 25 juin 1912.
En 1862, il se rend à Londres pendant l'Exposition universelle. Lorsqu'il visite le British Museum, il est très impressionné par la collection d'objets antiques et particulièrement par la « frise du Parthénon », ce qui influencera considérablement son œuvre par la suite.
En 1863, il épouse une Française, Marie Pauline Gressin de Boisgirard, et découvre l'Italie lors de leur voyage de noces. Alors qu'il avait prévu d'y étudier l'architecture des églises primitives, il tombe sous le charme des ruines de Pompéi. Il en rapportera une impressionnante collection de photographies (plus de 168 albums) qui lui servira de documentation pour ses toiles à venir, représentant pour la plupart des scènes de la vie courante durant l'Antiquité. Plus tard, sa grande habileté à reproduire l'architecture antique lui vaudra le surnom de « peintre du marbre ».
De retour d'Italie, il s'installe à Paris où il rencontre le célèbre marchand d'art belge Ernest Gambart, qui l'encourage dans la voie qu'il a choisie et lui commande une vingtaine de toiles pour sa galerie londonienne. Le succès est immédiat. En 1865, son fils meurt de la variole, puis il perd son épouse en 1869, se retrouvant seul avec deux fillettes, Anna et Laurence.
Craignant une invasion prussienne, il quitte la France, tout comme Monet et Pissarro, et s'installe à Londres en 1870. Il se remarie avec une de ses élèves âgée de dix-sept ans, Laura Epps, et en 1873, devient sujet britannique.
Les expositions se succèdent, lui assurant un immense succès, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis ou en Australie, pays où de nombreux prix lui sont décernés.
En 1876, il devient membre de l'Académie Royale et en 1899, il est anobli par la reine Victoria.
Après une carrière de près de soixante ans, il meurt au spa de Wiesbaden, le 25 juin 1912.
Son corps repose dans la cathédrale Saint-Paul de Londres.
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2019 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
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