Henri Matisse (1869-1954)
La Desserte rouge (1908)
Huile sur toile, 180 x 220 cm
Musée de l'Hermitage, Collection Chtcoukine, Saint-PetersburgCette œuvre peinte en 1908 est dans le domaine public depuis 1969, années de guerre incluse dans le calcul
Ce que l'on voit : Ce tableau La Desserte rouge appelé aussi quelquefois Harmonie en rouge est sans doute l'un des plus célèbres d'Henri Matisse. Il s’agit d’une scène d’intérieur où l’on peut voir une femme, qui dresse une table (la desserte) sur laquelle sont posés des fruits, des carafes constituant ainsi une nature morte à la composition très aérée. Il y a deux chaises. A gauche, une fenêtre permet de voir la végétation à l’extérieur. La couleur dominante est le rouge, qui donne son nom au tableau et se trouve à al fois sur la table comme sur le mur, de telle manière que l’on se sent comme envahi par cette couleur vive. Le dessin est simplifié, beaucoup de détails sont supprimés. Cependant, des formes occupent tout le tableau, notamment les motifs bleus que l’on retrouve aussi bien sur la nappe que sur le mur. De fait, on n’arrive pas facilement à distinguer les deux.
La peinture est déposée en aplats de couleurs : il n’y a pas de dégradé, pas d’effet de modelé. Le paysage (dans le style Nabis) vu par la fenêtre parait tellement plat qu’on pourrait penser qu'il s'agit non pas d'une fenêtre mais d'un tableau posé contre le mur. Seuls la chaise, qui est légèrement de 3⁄4, et le coin de table permettent de donner de la profondeur ; l’impression générale du tableau est qu’il n’y a pas de perspective, que l’ensemble est plat. On retrouve dans ce tableau l' intérêt de Matisse pour le motif décoratif. Ici, les décorations bleues sont plus visibles que les autres figures du tableau. La couleur ne sert pas seulement à identifier des éléments, mais elle est elle-même un des éléments importants du tableau, comme elle l'était déjà dans la desserte blanche (publiée aussi sur ce blog). Lorsque l'on compare les deux dessertes (la blanche et la rouge ) on mesure l'immense chemin pictural parcouru par Matisse.
Rappel biographique : le peintre français Henri Matisse, chef de file du Fauvisme figure majeure du 20e siècle, a peint tout au long de sa vie, un très grand nombre de natures mortes dans des styles aussi différents que les périodes qu'il a traversées. Il aimait particulièrement ce genre à tel point qu'une de ses toutes premières peintures connues, actuellement conservée au Musée Malraux du Havre (France) est une nature morte, Nature morte au pichet peinte en 1896-97.
Ce que l'on voit : Ce tableau La Desserte rouge appelé aussi quelquefois Harmonie en rouge est sans doute l'un des plus célèbres d'Henri Matisse. Il s’agit d’une scène d’intérieur où l’on peut voir une femme, qui dresse une table (la desserte) sur laquelle sont posés des fruits, des carafes constituant ainsi une nature morte à la composition très aérée. Il y a deux chaises. A gauche, une fenêtre permet de voir la végétation à l’extérieur. La couleur dominante est le rouge, qui donne son nom au tableau et se trouve à al fois sur la table comme sur le mur, de telle manière que l’on se sent comme envahi par cette couleur vive. Le dessin est simplifié, beaucoup de détails sont supprimés. Cependant, des formes occupent tout le tableau, notamment les motifs bleus que l’on retrouve aussi bien sur la nappe que sur le mur. De fait, on n’arrive pas facilement à distinguer les deux.
La peinture est déposée en aplats de couleurs : il n’y a pas de dégradé, pas d’effet de modelé. Le paysage (dans le style Nabis) vu par la fenêtre parait tellement plat qu’on pourrait penser qu'il s'agit non pas d'une fenêtre mais d'un tableau posé contre le mur. Seuls la chaise, qui est légèrement de 3⁄4, et le coin de table permettent de donner de la profondeur ; l’impression générale du tableau est qu’il n’y a pas de perspective, que l’ensemble est plat. On retrouve dans ce tableau l' intérêt de Matisse pour le motif décoratif. Ici, les décorations bleues sont plus visibles que les autres figures du tableau. La couleur ne sert pas seulement à identifier des éléments, mais elle est elle-même un des éléments importants du tableau, comme elle l'était déjà dans la desserte blanche (publiée aussi sur ce blog). Lorsque l'on compare les deux dessertes (la blanche et la rouge ) on mesure l'immense chemin pictural parcouru par Matisse.
Rappel biographique : le peintre français Henri Matisse, chef de file du Fauvisme figure majeure du 20e siècle, a peint tout au long de sa vie, un très grand nombre de natures mortes dans des styles aussi différents que les périodes qu'il a traversées. Il aimait particulièrement ce genre à tel point qu'une de ses toutes premières peintures connues, actuellement conservée au Musée Malraux du Havre (France) est une nature morte, Nature morte au pichet peinte en 1896-97.
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