André Dunoyer de Segonzac (1884-1974)
Nature morte au deux verres de vins (1959)
Collection privée
Que voit-on ? Deux verres de vin comme l'annonce le titre, mais pas seulement. Figurent aussi dans la composition : la bouteille de vin dont les deux verres viennent d'être extraits, une cruche d'eau, une assiette de fruits et un saladier de citrons, le tout posé sur des torchons eux même disposés sur la nappe d'un guéridon de jardin, dont le tracé et certains éléments sont esquissés. Cela aurait pu s'appeler aussi "Une collation d'été au jardin".
Rappel biographique : André Albert Marie Dunoyer de Ségonzac est un peintre, graveur et illustrateur français. Dans sa jeunesse, Dunoyer de Segonzac fréquente le lycée Henri-IV où il rencontre Gus Bofa qui restera un de ses proches. En 1900, il est élève libre de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. En 1908, il commence à exposer au Salon d'automne et au Salon des indépendants, avec Paul Signac et Maximilien Luce. En 1910, il connaît le couturier Paul Poiret et rencontre Max Jacob, Raoul Dufy et Maurice de Vlaminck.
À peu près indifférent aux révolutions esthétiques contemporaines, Dunoyer de Segonzac entreprend, avec le graveur Jean-Louis Boussingault et Luc-Albert Moreau, de ressusciter le réalisme de Gustave Courbet en exécutant des natures mortes, des nus, des paysages, dans une pâte épaisse et maçonnée.
Initié à la gravure par Jean Émile Laboureur, il réalisera près de mille six cent cuivres de 1919 à 1970. Il fut président de la Société des peintres-graveurs français.
Dans l'une de ses lettres au peintre Maurice Boitel, il écrit, dans les années 1950 : « Je n'ai pas oublié la période héroïque des indépendants - quand nous étions groupés autour de Paul Signac, du charmant et vaillant Maximilien Luce - dans ces baraques où l'Art vivant et authentique se groupait en dehors des formules académiques - ou des tendances littéraires et systématiques - qui devaient aboutir à cette esthétique abstraite dont crève la peinture. »
Rappel biographique : André Albert Marie Dunoyer de Ségonzac est un peintre, graveur et illustrateur français. Dans sa jeunesse, Dunoyer de Segonzac fréquente le lycée Henri-IV où il rencontre Gus Bofa qui restera un de ses proches. En 1900, il est élève libre de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. En 1908, il commence à exposer au Salon d'automne et au Salon des indépendants, avec Paul Signac et Maximilien Luce. En 1910, il connaît le couturier Paul Poiret et rencontre Max Jacob, Raoul Dufy et Maurice de Vlaminck.
À peu près indifférent aux révolutions esthétiques contemporaines, Dunoyer de Segonzac entreprend, avec le graveur Jean-Louis Boussingault et Luc-Albert Moreau, de ressusciter le réalisme de Gustave Courbet en exécutant des natures mortes, des nus, des paysages, dans une pâte épaisse et maçonnée.
Initié à la gravure par Jean Émile Laboureur, il réalisera près de mille six cent cuivres de 1919 à 1970. Il fut président de la Société des peintres-graveurs français.
Dans l'une de ses lettres au peintre Maurice Boitel, il écrit, dans les années 1950 : « Je n'ai pas oublié la période héroïque des indépendants - quand nous étions groupés autour de Paul Signac, du charmant et vaillant Maximilien Luce - dans ces baraques où l'Art vivant et authentique se groupait en dehors des formules académiques - ou des tendances littéraires et systématiques - qui devaient aboutir à cette esthétique abstraite dont crève la peinture. »
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