Affichage des articles dont le libellé est Gustave Caillebotte (1848-1894). Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Gustave Caillebotte (1848-1894). Afficher tous les articles

lundi 12 juillet 2021

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Iris bleus, jardin du Petit Gennevilliers

Gustave Caillebotte (1848-1894) Iris bleus, jardin du Petit Gennevilliers, c. 1892. Huile sur toile, 55.2 × 46.4 cm. Collection privée


Gustave Caillebotte (1848-1894)
Iris bleus, jardin du Petit Gennevilliers, c. 1892.
Huile sur toile, 55.2 × 46.4 cm.
Collection privée 

Que voit-on ? Trois iris saisis dans un parterre du jardin de la maison de la famille Caillebotte au Petit Genevilliers où figure - au tout premier plan - aussi une Digital (Digitalis purpurea) égarée ! Un instantané - bien avant que le terme ne soit  immortalisé par la photographie- et qui est dans un cadrage dont seule Caillebotte avait le secret. Bref une petite merveille toujours aujourd'hui dans une collection privée et dont l'image s'offre pour la première sans doute au regard du public !


Rappel biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper. Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes. Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier.
__________________________________________

2021 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau

lundi 28 juin 2021

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Parterre de Marguerites


Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites Collection privée


Gustave Caillebotte (1848-1894)
Parterre de Marguerites
Collection privée 

Que voit-on ? Une nature morte qui n'en est pas une tout en étant une ! Ce fragment de parterre de jardin reporté sur une toile défie les règles du genre de la nature morte classique mais ce n'est pas la première fois que l'admirable peintre français Caillebotte le fait, comme l'atteste ces multiples et magnifiques  natures mortes réalisées à l'étale des primeurs, des bouchers et marchands de gibiers, des poissonniers, des pâtissiers ou même dans les buffets de restaurants (toutes publiés dans ce blog depuis plusieurs années déjà).   Ici c'est un coin de son jardin que ce génial peintre prend pour modèle en  portant le regard à hauteur de se pieds à la frontière du parterre et du mur, sur lequel  grimpe en haut de al composition quelques volubilis comme s'il s'agissait d'un papier peint sur une cloison ! 

Rappel biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper. Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes. Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier.
__________________________________________

2021 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau

dimanche 29 mars 2020

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Chrysanthèmes dans un vase


 

Gustave Caillebotte (1848-1894)
Chrysanthèmes dans un vase, 1893 
Huile sur toile 
Collection privée


Que voit-on ?  Les natures mortes florales de Caillebotte sont assez rares. Celle-ci présente un vase oblongue en porcelaine blanc bleu. posé ssans apparat sur une table   de cuisine en bois brut. Un bouquet de chrysanthèmes se déploie à l'intérieur du vase avec une légèreté et une sophistication qui contraste signulièrement avec le décor dépouillé alentour.  Cette façon de peindre ccette fleur se retrouve déjà dans une autre toile de Caillebotte, déjà publiée dans ce blog.

Rappel biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper. Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes. Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier.
__________________________________________

2020 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau

dimanche 17 novembre 2019

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Chrysanthèmes du jardin du Petit Gennevilliers



Gustave Caillebotte (1848-1894)
Chrysanthèmes du  jardin du Petit Gennevilliers, 1893
Collection privée

 Que voit on ? Un magnifique bouquet de chrysanthèmes encore en pieds dans le jardin de la maison familiale des Caillebotte. L'opportunité pour Gustave d'une de ses plus belles toiles impressionnistes,   si puissante que l'on croirait sentir le parfum même des chrysanthèmes ...

Rappel Biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper. Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes. Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier.

__________________________________________

2019 - A Still Life Collection

Un blog de Francis Rousseau 


samedi 21 septembre 2019

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Nature morte avec vase de glaïeuls



Gustave Caillebotte (1848-1894)
Nature morte avec vase de glaïeuls, 1887
Collection particulière

Que voit on ? Un somptueux vase de glaïeuls rouges présentés sur un fond noir et dans un vase vert de façon à augmenter l'intensité des rouges. Au milieu de cette débauche de rouge et de façon a ce que le spectateur ne soit pas submergé par cette couleur volcanique, le grand Caillebotte (dont la diversité des styles fascine toujours) a posé un  (et un seul!) glaïeul blanc  accompagné  d'un renoncule bleue pâle, la seul elle aussi de son cette couleurs dans la base de renoncules rouges que le peintre a voulu pour ce bouquet magique.

 Rappel Biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper. Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistesLes historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier. 
____________________________________________
2019 - A Still Life Collection 
Un blog de Francis Rousseau 



mardi 6 août 2019

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Rose du jardin et Myosotis bleu dans un vase


Gustave Caillebotte (1848-1894)
Rose du jardin et Myosotis bleu dans un vase  c. 1878
Huile sur toile  34 x 26 cm.
Collection particulière

Que voit on ?  En plus de c que décrit le titre avec une grande précision il y a le splendide entablement sur lequel est posé ce vase ! Une somptueuse tablette en marqueterie à motif d'entrelacs de feuilles en forme de papillons. Une splendeur !  Il y a aussi le papillon : symbole, dans les natures mortes,  de la fugacité  et de l'impermanence de toute chose. Il symbolise aussi, comme tous les insectes, la corruption de la matière, autrement dit, la mort. 

 Rappel Biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper. Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistesLes historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier. 
____________________________________________
2019 - A Still Life Collection 
Un blog de Francis Rousseau 


jeudi 13 juin 2019

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Capucines



Gustave Caillebotte (1848-1894) 
Capucines  1892 
Huile sur toile 
Collection particulière 

Que voit on ? Une illustration parfaite de l'influence de la peinture japonaise sur Caillebotte.  Ce Japonisme qui atteint bon nombre d'artiste français de la fin du 19e siècle s'exprime plus dans la composition  (inhabituelle en Occident) de cette nature morte (une  branche isolée)  que  dans son traitement pictural, très caractéristique dans la fluidité de la matière et le choix des couleurs  de ce très grand peintre impressionniste qu'est Gustave Caillebotte.

Rappel Biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper. Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistesLes historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier. 
____________________________________________
2019 - A Still Life Collection 
Un blog de Francis Rousseau 

jeudi 25 octobre 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Nature morte avec pêche, pomme, raisins sur une feuille

http://astilllifecollection.blogspot.com


Gustave Caillebotte (1848-1894)  
Nature morte avec pêche, pomme, raisins sur une feuille, 1872   
Collection particulière 

Que voit on ? Cette nature morte d'une grande simplicité  appartient aux premiere oeuvres de Caillebotte. Il a 24 ans quand il peint se petit tableau dont chaque element semble vouloir démontrer d'une importance cruciale. Intrigante petite toile qui  co tient déjà tout le talent du grand coloriste que sera Caillebotte, maitre absolu de la nature morte à l'étalage.

Rappel Biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper. Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistesLes historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier. 
____________________________________________
2018 - A Still Life Collection 
Un blog de Francis Rousseau 

mardi 10 octobre 2017

Gustave Caillebotte (1848-1894)


Gustave Caillebotte (1848-1894)
Nature morte aux cristaux devant la cheminée, 1879
Collection privée, USA

Que voit on ?  Tout est somptueux dans cette nature morte de Caillebotte à commencer par la véritable symphonie de reflets des carafes et verres en cristal ; leur projection d'un trait de blanc sur l'acajou vernis de la table brillante comme le miroir d'un lac gelé ; la précision sculpturale des godrons de chaque verre et carafe ; les dessins vaporeux du marbre de la cheminée comme un ciel de nuages transposé dans un intérieur ; les deux compotiers remplis d'oranges posées sur un lit de mousse comme à l 'étale de l'épicier du quartier ; les deux bouteilles de vins qui encadrent ce temple qu'est la table comme deux colonnes de verre remplies de précieux breuvage, couleur de pierre précieuse...  Un chef d'oeuvre (un de plus) de Caillebotte dans un cadrage très particulier où il n'hésite jamais à couper les sujets d'un trait net (les bouteilles de vin à droite et à gauche, les verres en bas, la carafe à gauche tout en conservant à l'ensemble équilibre et mouvement...

Rappel Biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier. 


dimanche 18 juin 2017

Gustave Caillebotte (1848-1894)


Gustave Caillebotte (1848-1894) 
Pêches, nectarines et abricots, 1871 
Private collection, USA

Que voit on ? Caillebotte peint ici les pêches, les nectarines et les abricots pour leur texture et leur couleur exactement comme Courbet peignait les pommes. Un clin d'oeil d'un Gustave à l'autre, un hommage et surtout un magnifique petit tableau.

Rappel Biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier. 

mardi 13 juin 2017

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Gousses d'ail et couteau sur un coin de buffet

http://astilllifecollection.blogspot.com

Gustave Caillebotte (1848-1894)
Gousses d'ail et couteau sur un coin de buffet, 1871-1878
Propriétaire inconnu

Que voit-on ?  Une étrange nature morte de Caillebotte - qui est un peintre que ce blog aime particulièrement - non pas tant par le sujet (plus un sujet était quotidien, plus il l'intéressait) que par  le modernisme avec lequel elle est peinte. On est surpris par ces peaux de gousses d'ails qui sont comme des virgules de peinture sur le bois de la commode... et que dire du scintillement de la lame du couteau,  qui est obtenu avec un trait de pinceau blanc tenu in extenso jusqu'à son assèchement !!! C'est d'autant plus magistral que cette toile n'est pas très grande (36x25cm).  Au delà du modernisme du trait on est aussi surpris par le minimalisme de la palette, quasiment monochrome n'utilisant que le marron, le blanc et le noir !
 Enfin autre mystère attachée à cette oeuvre, comme à sept autres oeuvres de Caillebotte : on ne sait pas où elle se trouve aujourd'hui.  Bien que n'ayant jamais été volée, la trace de ses acquéreurs se perd à un certain moment pour ne plus jamais réapparaître. Le tableau est-il dans un coffre-fort ? A-t-il été détruit ?  On ne sait pas ... toujours est-il que cette reproduction est la seule trace qui reste de ce qui est sans doute une des plus belles natures de Gustave Caillebotte qui en a pourtant peint beaucoup d'autres magnifiques.

Rappel biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au Musée d'Orsay à Paris. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui la plupart de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper. Fortuné, il n'avait pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes. Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte n'est pas un peintre de plein air et retravaille toutes ses esquisses à l'atelier.

____________________________________________
2017 - A Still Life Collection 
Un blog de Francis Rousseau 

dimanche 21 août 2016

Gustave Caillebotte (1848-1894)



Gustave Caillebotte (1848-1894)
La côte de boeuf, 1882
Collection particulière

Que voit-on ?  Comme le laisse sobrement entrevoir le titre : une côte de boeuf ! Ce morceau de choix, que l'on servait de préférence le dimanche en alternance avec le gigot d'agneau, est un des plus onéreux que l'on puisse acheter chez un boucher. Il est présenté ici seul sur un fond neutre qui est sans doute le marbre du présentoir de la boucherie où Caillebotte avait coutume d'aller saisir ses sujets avant de les terminer dans son atelier. Cette nature morte est un remarquable exercice de maîtrise des rouges et de travail sur les contrastes des matières (viandes, os, graisse) dans un style pourtant plus impressionniste que réaliste.

Rappel biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper. Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes. Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier.

vendredi 29 avril 2016

Gustave Caillebotte (1848-1894)






Gustave Caillebotte (1848-1894)
Rougets (1882)
Collection particulière

Que voit on ? Sur un entablement dont on n'arrive pas à déceler s'il est en bois ou en marbre, une famille de rougets dont 2 gros à droite de la composition et quatre petits sur la droite.  Une nature morte  de cuisine ou d'étalage de poissonnier comme Caillebotte en peignit beaucoup et toujours avec une attention extrême du détail, un sens subtil de la couleur et un cadrage inhabituel. Sur ce dernier point, on remarque que Rougets est beaucoup plus classique que d'autres natures mortes de la même année.

Rappel Biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper. Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistesLes historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier. 

jeudi 18 février 2016

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Nature Morte avec Homard

Gustave Caillebotte (1848-1894) Nature Morte avec Homard (1881) Musée d'Orsay, Paris


Gustave Caillebotte (1848-1894)
Nature Morte avec Homard (1881)
Huile sur toile  38 x 55 cm
Musée d'Orsay, Paris

Que voit-on ? Sur un entablement de marbre blanc veiné de gris, un homard cuit facilement reconnaissable à sa couleur rouge, un bouquet de persil, un bol en porcelaine blanche rempli de mayonnaise, unes reste d'une coquille d'œuf dur.  Le blanc de l'entablement fait bine entendu ressortir le rouge de  l'animal, procédé que Caillebotte a utilisé à plusieurs reprises et notamment dans la nature morte à la langouste présentée aussi sur ce blog le 19/12/2014.

Rappel Biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper. Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes. Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier. 
 

jeudi 21 janvier 2016

Gustave Caillebotte (1848-1894)



Gustave Caillebotte (1848-1894)
Tête de veau et langue de boeuf (1882)
Art Institute of Chicago


Que voit-on ?  Cette peinture qui fut présentée pour la première fois dans la rétrospective des oeuvres de Caillebotte de 1894 à la Galerie Durand-Ruel à Paris, fait partie des nombreuses oeuvres de la même époque où le peintre décrit des scènes de la vie ménagère quotidienne, des étales de boucher, des animaux morts pendus à leur crochet d'étalage, des fruits ou des poissons à l'étalage des boutiques. Caillebotte prenait des notes (dessinées) sur le vif c'est à dire sur les marchés et les devantures de boutiques,  qu'il restituait ensuite sur la toile dans son  atelier. En mettant en scène ces sujets on ne peut plus quotidiens que sont une tête de veau et une langue de boeuf, Caillebotte subvertit de façon assez amusante les normes du Réalisme. Ces deux éléments présentés dans toute leur nudité sont les matières premières de deux des mets les plus appréciés des tables bourgeoises et des brasseries parisiennes au 19e siècle : la tête de veau sauce gribiche et la langue de boeuf sauce piquante ou sauce Madère selon les goûts. Mais dans cette nature morte (et bien morte!) il ne s'agit pas de représenter les mets (éventuellement appétissants) mais les ingrédients (peu appétissants eux, par contre). Avec cette langue de boeuf crue et cette tête de veau suspendues ainsi à des crochets dans la boutique du boucher, la composition de Caillebotte favorise la dissociation du signe et de la substance. Isolées, les parties démembrées sont suspendues dans une sorte de purgatoire commercial, quelque part entre la mort et la consommation. La matière morte se retrouve dans un état coupé de la vie alors qu'elle n'est pas encore encore transformée et renouvelée, comme peut l'être un met consommable. Les roses, les mauves et les rouges magnifiques de la subtile palette de Caillebotte ont tout de même beaucoup de mal à transformer cette vision de mort en vision d'horreur. Il y a même dans cette composition très esthétique quelque chose d'amusant qui inclinerait presque à sourire, malgré la morbidité du sujet.

Rappel Biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier. 

vendredi 12 juin 2015

Gustave Caillebotte (1848-1894)




















Gustave Caillebotte (1848-1894)
Hors-d'œuvres (1881)
Collection privée

Que voit on ?  Caillebotte prenait volontiers des notes (dessinées) sur le vif c'est à dire sur les marchés, les devantures de boutiques,  les tables de brasseries parisiennes, les salles à manger privées, qu'il restituait ensuite sur la toile dans son  atelier. Ici, sur une nappe blanche dont on peut encore voir les plis, quatre raviers remplis de hors d'oeuvre  très ordonnés avec de gauche à droite : des coeurs d'artichauts en vinaigrette, des radis avec leurs fanes, des crevettes roses,  du foie gras aux truffes.... un menu qui n'a pas vieilli... Bon appétit !

Rappel Biographique : le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier. 



samedi 14 février 2015

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Fruits à l'étalage



Gustave Caillebotte (1848-1894)
Fruits à l'étalage (1881)
Museum of Fine Arts of Boston, Mass.


Ce que l'on  voit et ce que l'on sait :  Présentées dans leur boites et dans leur papier d'emballage,des fruits et légumes savamment ordonné par un commerçant à l'étalage de son épicerie :  poires (plusieurs variétés) , tomates (plusieurs variétés), pommes, coings, figues, oranges, mais aussi fruits sauvages et  des baies comme des amandes fraiches, des mûres et des groseilles à maquereaux présentées dans des boites plus petites. Cette nature morte  a été peinte en 1881 à Paris boulevard Haussmann.
Elle appartient à l'importante série de natures mortes, exécutées pour la plupart en 1881-1882.
Selon J.K Huysmans : « C'est la nature morte exonérée de sa dîme routinière.» 
Cette œuvre était destinée à la décoration de la salle à manger de son ami Me Courtier, notaire à Meaux.

Rappel biographique : Le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène
, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier.

____________________________________________
2015 - A Still Life Collection 
Un blog de Francis Rousseau 

vendredi 19 décembre 2014

Gustave Caillebotte (1848-1894)


Gustave Caillebotte  (1848-1894)
Nature morte avec Langouste (1881)
Collection particulière

Que voit on ? Gustave Caillebotte a peint plusieurs  Nature morte avec Homard  ou avec Langouste un thème cher aux peintres de natures mortes depuis le 17e siècle.  Celle ci montre une  " Langouste dressé e" c'est à dire déjà cuisiné et découpé selon la recette du 19e aux truffes et avec sauce mayonnaise dans le saucier. Un grand coquillage dit  " Bénitier ",  sans doute utilisé comme rince doigts apparait sur la droite du cadre. C'est une scène qui aurait pu être indifféremment saisie dans une salle a manger  parisienne bourgeoise ou dans une des luxueuses brasserie que comptaient alors la capitale. Caillebotte prenait volontiers des notes (dessinées) sur le vif c'est à dire sur les marchés, les devantures de boutiques,  les tables de brasseries parisiennes, les salles à manger privées, qu'il restituait ensuite sur la toile dans son  atelier.

Rappel biographique : Le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, ils s'intéressent surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier.

dimanche 7 décembre 2014

Gustave Caillebotte (1848-1894)


Gustave Caillebotte (1848-1894)
Nature morte aux huîtres (1881)
Collection particulière

Que voit on ?  Le plateau d'huitres est un thème assez fréquemment peint depuis l'époque romaine  antique dans le domaine des natures mortes.  Dans celle-ci la palette  de  Caillebotte fait merveille à décrire avec précision mais sans aucun réalisme pictural, ces coquillages. Le plateau est présenté au premier plan d'une table dressée pour un unique convive avec une bouteille de vin, deux citrons dans une coupelle en argent, deux verres en cristal de type Harcourt et une grande serviette pliée sur le dessus de l'assiette, un couteau et une fourchette avec manche en os ou en ivoire.  Un moment délicieux.


Rappel biographque : Le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, il s'intéresse surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier.

dimanche 28 septembre 2014

Gustave Caillebotte (1848-1894)



Gustave Caillebotte (1848-1894)
Faisans et bécasses sur une table de marbre (1883)
Springfield Museum of Arts, Ohio


Que voit-on ?  le titre décrit avec précision  a composition bien qu'il en omette les trois citrons. posés  à l'avant et a l'arrière du tableau.  Là encore la scène peut se situer aussi bien dans la cuisine d'une riche maison un jour de retour de chasse qu'à l'étale d'un boucher parisien, lieu que Caillebotte aimait  particulièrement peindre.

Rappel biographique : Le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 
Dans ses natures mortes saisies souvent dans des cadrages et sous des angles inhabituels, ils s'intéressent surtout à l'aspect préparé et alimentaire. Il affectionne les natures mortes à l'étalage dont il croque le plan sur les marchés, dans les restaurants, ou dans les boutiques et qu'il retravaille entièrement dans son atelier, car contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air, Caillebotte retravaille toutes ses esquisses à l'atelier.