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mardi 20 février 2024

Eugène Delacroix (1798-1863) - Iris et Vanité


Eugène  Delacroix (1798-1863) Iris et crâne Aquarelle et mine de plomb. 13,7 x 9,5 cm.  Musée du  Louvre, Paris
 
 
Eugène  Delacroix (1798-1863)
Iris et crâne
Aquarelle et mine de plomb. 13,7 x 9,5 cm. 
Musée du  Louvre, Paris 

 Que voit on ? Deux iris  plutôt noir que bleus et un crâne esquissé à la mine de plomb. L'embryon  d'une Vanité projetée par Delacroix, bien qu'on ne lui en connaisse aucune ?

Rappel biographique  : Le grand peintre romantique français Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix  n'est a priori pas vraiment connu pour ses natures mortes ! Pourtant il en a peint au moins deux  (Nature morte aux homards  (1826-27) conservée aussi au Louvre) ) et pas forcément dans sa jeunesse lorsqu'il copiait les maîtres anciens dans les galeries du Louvre. 
On lui connait aussi  Bouquet de fleurs, (1824) conservée aujourd'hui au Musées des Beaux-arts de Chalon en Champagne qui  date d'avant sa période romantique que l'on situe généralement entre 1825 et 1831. 

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mercredi 20 septembre 2023

Eugène Delacroix (1798-1863) -  Nature morte de fleurs et de fruits


Eugène Delacroix (1798-1863), Nature morte de fleurs et de fruits (ca.1834) Huile sur toile, 79 x 92,8 cm Galerie du Belvedere, Vienne


Eugène Delacroix (1798-1863)
Nature morte de fleurs et de fruits (ca.1834)
Huile sur toile, 79 x 92,8 cm
Galerie du Belvedere, Vienne

Que voit on ?  Une des très nombreuses  natures mottes de fleurs que  Delacroix peignit  au c hâteau de Nohant, chez George Sand, ou avant d'acquérir sa propre maison de Champrosay. 

Rappel biographique : Le grand peintre romantique français Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix n'est a priori pas vraiment connu pour ses natures mortes et c'est un tort car il en peignit quelques unes de très remarquables ! On lui connait Nature morte aux homards (1826-27) conservée aussi au Louvre à l"époque où il il copiait les maîtres anciens dans les galeries du Louvre. Il peignit aussi plusieurs natures mortes florales dont quelques unes très spectaculaires à partir de 1844, quand il loue à Draveil au lieu-dit Champrosay, une « bicoque » où il se fait installer un atelier de 10 m2. En pleine campagne accessible par le train directement Delacroix vient s'y reposer à l'écart de Paris, où sévit le choléra. Là il peut, accompagné de sa gouvernante Jenny, faire de longues promenades dans la campagne pour soigner sa tuberculose. Il travaille de nombreux paysages, plusieurs vues de Champrosay tant au pastel (musée du Louvre) qu'à la peinture à l'huile (musée du Havre). Il réalise de nombreux tableaux de mémoire suivant ses notes et carnets du Maroc, interprétant des scènes antiques à la mode orientale. Son travail se fait plus intimiste, les tableaux de petite taille sont vendus par les marchands parisiens. Il peint également ses natures mortes florales, souvent composées de fleurs imaginaires, (comme ci dessus) affectionnant particulièrement les lys jaune à cinq pétales. Les relations avec George Sand quoique suivies, se distendent. Après avoir réalisé le portrait de l'écrivain en 1834, Delacroix vient régulièrement à Nohant-Vic où il peint pour l'église de Nohant une Éducation de la Vierge138. Il offre un Bouquet de fleurs dans un vase139 à l'écrivain, qui l'accroche140 au-dessus de son lit, mais quand celle-ci tombe amoureuse du graveur et élève de Delacroix, Alexandre Manceau, Delacroix en prend ombrage d'autant qu'il est opposé à la révolution de 1848 dont Sand a été une des figures. La rupture est consommée. Restent les natures mortes florales qui datant de cette idylle, ont traversé les temps.
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samedi 7 mai 2022

Eugène Delacroix (1798-1863) - Bouquet de fleurs

Eugène Delacroix (1798-1863) Bouquet de fleurs Musée des Beaux Arts de Lille


Eugène Delacroix (1798-1863)
Bouquet de fleurs
Musée des Beaux-Arts de Lille

Que voit on ? Un cinq tableaux de fleurs. que Delacroix osa présente au salon de 1849. Habitué du parc du château de Nohant, où l’invitait George Sand, Delacroix y peignit ces natures mortes florales, avant d'acquérir sa propre maison de Champrosay. Comme dans chacune de ces cinq mortes florales, une des fleur représentée n'a jamais existé dans la nature ! Une trait d'humour que Delacroix...

Rappel biographique : Le grand peintre romantique français Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix n'est a priori pas vraiment connu pour ses natures mortes et c'est un tort car il en peignit quelques unes de très remarquables ! On lui connait Nature morte aux homards (1826-27) conservée aussi au Louvre à l"époque où il il copiait les maîtres anciens dans les galeries du Louvre. Il peignit aussi plusieurs natures mortes florales dont quelques unes très spectaculaires à partir de 1844, quand il loue à Draveil au lieu-dit Champrosay, une « bicoque » où il se fait installer un atelier de 10 m2. En pleine campagne accessible par le train directement Delacroix vient s'y reposer à l'écart de Paris, où sévit le choléra. Là il peut, accompagné de sa gouvernante Jenny, faire de longues promenades dans la campagne pour soigner sa tuberculose. Il travaille de nombreux paysages, plusieurs vues de Champrosay tant au pastel (musée du Louvre) qu'à la peinture à l'huile (musée du Havre). Il réalise de nombreux tableaux de mémoire suivant ses notes et carnets du Maroc, interprétant des scènes antiques à la mode orientale. Son travail se fait plus intimiste, les tableaux de petite taille sont vendus par les marchands parisiens. Il peint également ses natures mortes florales, souvent composées de fleurs imaginaires, (comme ci dessus) affectionnant particulièrement les lys jaune à cinq pétales. Les relations avec George Sand quoique suivies, se distendent. Après avoir réalisé le portrait de l'écrivain en 1834, Delacroix vient régulièrement à Nohant-Vic où il peint pour l'église de Nohant une Éducation de la Vierge138. Il offre un Bouquet de fleurs dans un vase139 à l'écrivain, qui l'accroche140 au-dessus de son lit, mais quand celle-ci tombe amoureuse du graveur et élève de Delacroix, Alexandre Manceau, Delacroix en prend ombrage d'autant qu'il est opposé à la révolution de 1848 dont Sand a été une des figures. La rupture est consommée. Restent les natures mortes florales qui datant de cette idylle, ont traversé les temps.

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mercredi 9 mars 2022

Eugène Delacroix (1798-1863)- Nature morte avec Dahlias




Eugène Delacroix (1798-1863)
Nature morte avec Dahlias, 1833
Huile sur toile 26,1 x 41,2 cm
Philadelphia Museum of Arts 


Que voit on ? Un cinq tableaux de fleurs. que Delacroix osa présente au salon de 1849. Habitué du parc du château de Nohant, où l’invitait George Sand, Delacroix y peignit ces natures mortes florales, avant d'acquérir sa propre maison de Champrosay. Comme dans chacune de ces cinq mortes floralse, une des fleur représentée  n'a jamais existé dans la nature ! Une trait d'humour que Delacroix...

Rappel biographique : Le grand peintre romantique français Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix n'est a priori pas vraiment connu pour ses natures mortes et c'est un tort car il en peignit quelques unes de très remarquables ! On lui connait Nature morte aux homards (1826-27) conservée aussi au Louvre à l"époque où il il copiait les maîtres anciens dans les galeries du Louvre. Il peignit aussi plusieurs natures mortes florales dont quelques unes très spectaculaires à partir de 1844, quand il loue à Draveil au lieu-dit Champrosay, une « bicoque » où il se fait installer un atelier de 10 m2. En pleine campagne accessible par le train directement Delacroix vient s'y reposer à l'écart de Paris, où sévit le choléra. Là il peut, accompagné de sa gouvernante Jenny, faire de longues promenades dans la campagne pour soigner sa tuberculose. Il travaille de nombreux paysages, plusieurs vues de Champrosay tant au pastel (musée du Louvre) qu'à la peinture à l'huile (musée du Havre). Il réalise de nombreux tableaux de mémoire suivant ses notes et carnets du Maroc, interprétant des scènes antiques à la mode orientale. Son travail se fait plus intimiste, les tableaux de petite taille sont vendus par les marchands parisiens. Il peint également ses natures mortes florales, souvent composées de fleurs imaginaires, (comme ci dessus) affectionnant particulièrement les lys jaune à cinq pétales. Les relations avec George Sand quoique suivies, se distendent. Après avoir réalisé le portrait de l'écrivain en 1834, Delacroix vient régulièrement à Nohant-Vic où il peint pour l'église de Nohant une Éducation de la Vierge138. Il offre un Bouquet de fleurs dans un vase139 à l'écrivain, qui l'accroche140 au-dessus de son lit, mais quand celle-ci tombe amoureuse du graveur et élève de Delacroix, Alexandre Manceau, Delacroix en prend ombrage d'autant qu'il est opposé à la révolution de 1848 dont Sand a été une des figures. La rupture est consommée. Restent les natures mortes florales qui datant de cette idylle, ont traversé les temps.

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lundi 8 novembre 2021

Eugène Delacroix (1798-1863) - Nature morte avec fleurs et fruits.

Eugene Delacroix (1798-1863) Nature morte avec fleurs et fruits. Musée du Louvre, Paris


Eugene Delacroix (1798-1863)
Nature morte avec fleurs et fruits.
Huile sur toile 75 x 95 cm
Musée du Louvre, Paris

Que voit on ? Au Salon de 1849, au lendemain d’une nouvelle révolution, cinq tableaux de fleurs sont présentés par Delacroix. Habitué du parc du château de Nohant, où l’invitait George Sand, Delacroix  y peignit plusieurs natures mortes, avant d'acquérir sa  propre maison de  Champrosay. Presque irréel bien que dans la grande tradition française des fleurs et fruits du XVIIIe siècle, on sent en tout cas tout le plaisir que Delacroix a pris  à peindre ce bouquet, le plus coloré et le plus élaboré de ceux qu'il peignit à partir de 1833 inclus dans des frondaisons luxuriantes, qui ne sont guère avare en floraison de toute sorte sur fond de ciel bleu bienvenu  ! Une palette qui n'est pas sans rappeler celle de Monnoyer...


Rappel biographique :
Le grand peintre romantique français Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix n'est a priori pas vraiment connu pour ses natures mortes et c'est un tort car il en peignit quelques unes de très remarquables ! On lui connait Nature morte aux homards (1826-27) conservée aussi au Louvre à l"époque où il il copiait les maîtres anciens dans les galeries du Louvre. Il peignit aussi plusieurs natures mortes florales dont quelques unes très spectaculaires à partir de 1844, quand il loue à Draveil au lieu-dit Champrosay, une « bicoque » où il se fait installer un atelier de 10 m2. En pleine campagne accessible par le train directement Delacroix vient s'y reposer à l'écart de Paris, où sévit le choléra. Là il peut, accompagné de sa gouvernante Jenny, faire de longues promenades dans la campagne pour soigner sa tuberculose. Il travaille de nombreux paysages, plusieurs vues de Champrosay tant au pastel (musée du Louvre) qu'à la peinture à l'huile (musée du Havre). Il réalise de nombreux tableaux de mémoire suivant ses notes et carnets du Maroc, interprétant des scènes antiques à la mode orientale. Son travail se fait plus intimiste, les tableaux de petite taille sont vendus par les marchands parisiens. Il peint également ses natures mortes florales, souvent composées de fleurs imaginaires, (comme ci dessus) affectionnant particulièrement les lys jaune à cinq pétales. Les relations avec George Sand quoique suivies, se distendent. Après avoir réalisé le portrait de l'écrivain en 1834, Delacroix vient régulièrement à Nohant-Vic où il peint pour l'église de Nohant une Éducation de la Vierge138. Il offre un Bouquet de fleurs dans un vase139 à l'écrivain, qui l'accroche140 au-dessus de son lit, mais quand celle-ci tombe amoureuse du graveur et élève de Delacroix, Alexandre Manceau, Delacroix en prend ombrage d'autant qu'il est opposé à la révolution de 1848 dont Sand a été une des figures. La rupture est consommée. Restent les natures mortes florales qui datant de cette idylle, ont traversé les temps.

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mercredi 24 mars 2021

Eugène Delacroix (1798-1863) - Vase de fleurs 1833


nature morte florale, still life, Eugène Delacroix, Vase de fleurs 1833, huile sur toile, Musée du Louvre


Eugène Delacroix (1798-1863)
Vase de fleurs, 1833
Huile sur toile 74 x 92 cm
Musée du Louvre, Paris

Que voit on ? Ce n’est pas le moindre paradoxe de la carrière de Delacroix que l’auteur de La Liberté guidant le Peuple, 28 juillet 1830 ait voulu présenter au Salon de 1849, au lendemain d’une nouvelle révolution, cinq tableaux de fleurs. Habitué du parc du château de Nohant, où l’invitait George Sand, Delacroix  y peignit cette nature morte, avant d'acquérir sa  propre maison de  Champrosay.  La nature morte ci-dessus Vase de Fleurs, présente le sujet sans artifice, avec une touche légère et presque joyeuse et  surtout beaucoup d'imagination puisque la fleur jaune à droite de la composition n'a jamais existé dans la nature !   Une trait d'humour que Delacroix  s'est autorisé dans la plupart de ces natures mortes florales ! On sent en tout cas tout le plaisir que Delacroix a pris  à peindre ce bouquet, le plus petit de ceux qu'il peignit à partir de 1833 et qui furent présentés dans la mémorable exposition de 2013 dans son atelier de la Place de Furstenberg devenu Musée Delacroix.  


Rappel biographique : Le grand peintre romantique français Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix n'est a priori pas vraiment connu pour ses natures mortes  et c'est un tort car il en peignit quelques unes de très remarquables  ! On lui connait  Nature morte aux homards (1826-27) conservée aussi au Louvre  à l"époque où il il copiait les maîtres anciens dans les galeries du Louvre.  Il peignit aussi plusieurs  natures mortes florales dont quelques unes très spectaculaires à partir de 1844,  quand il loue à Draveil au lieu-dit Champrosay, une « bicoque » où il se fait installer un atelier de 10 m2.  En pleine campagne accessible par le train directement Delacroix vient s'y reposer à l'écart de Paris, où sévit le choléra. Là il peut, accompagné de sa gouvernante Jenny,  faire de longues promenades dans la campagne pour soigner sa tuberculose. Il travaille de nombreux paysages, plusieurs vues de Champrosay tant au pastel (musée du Louvre) qu'à la peinture à l'huile (musée du Havre). Il réalise de nombreux tableaux de mémoire suivant ses notes et carnets du Maroc, interprétant des scènes antiques à la mode orientale. Son travail se fait plus intimiste, les tableaux de petite taille sont vendus par les marchands parisiens. Il peint également ses natures mortes florales, souvent composées de fleurs imaginaires, (comme ci dessus)  affectionnant particulièrement les lys jaune à cinq pétales. Les relations avec George Sand quoique suivies, se distendent. Après avoir réalisé le portrait de l'écrivain en 1834, Delacroix vient régulièrement à Nohant-Vic où il peint pour l'église de Nohant une Éducation de la Vierge138. Il offre un Bouquet de fleurs dans un vase139 à l'écrivain, qui l'accroche140 au-dessus de son lit, mais quand celle-ci tombe amoureuse du graveur et élève de Delacroix, Alexandre Manceau, Delacroix en prend ombrage d'autant qu'il est opposé à la révolution de 1848 dont Sand a été une des figures. La rupture est consommée.  Restent les  natures mortes florales qui datant de cette idylle, ont traversé les temps.

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jeudi 11 septembre 2014

Eugène Delacroix (1798-1863) - Nature morte aux homards


Eugène  Delacroix (1798-1863)
Nature morte aux homards  (1826-27)
Musée du Louvre (Paris)

Le grand peintre romantique français Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix  n'est a priori pas vraiment connu pour ses natures mortes ! Pourtant il en a peint au moins une (celle ci) et pas forcément dans sa jeunesse lorsqu'il copiait les maîtres anciens dans les galeries du Louvre. 
Cette nature morte, la seule qu'il ait jamais peinte en réalité - si l'on excepte un Bouquet de fleurs, (1824) conservée aujourd'hui au Musées des Beaux-arts de Chalon en Champagne) date de la période de sa maturité, de la période romantique que l'on situe généralement entre 1825 et 1831.  Elle est exactement contemporaine de La mort de Sardanapale que Delacroix présenta au Salon de 1827-28 et qui déclencha un scandale tonitruant.  Dit aussi "Trophées de chasse et de pêche", cette Nature morte aux homards a été peinte pour le général de Coëtlosquet, chez qui l'artiste séjourna en 1826.  Se détachant sur un paysage à la Constable, on peut y voir une réminiscence de son séjour de trois mois en Angleterre qui eut lieu en 1825, séjour qu'il consacra justement à l'étude de Constable, le plus grand peintre paysagiste européen de l’époque, dont Delacroix cherche à capturer la technique qui donne du poids à l’atmosphère et une vibration aux couleurs. C’est une période importante pour l’artiste qui cherche a se concentrer davantage sur les couleurs, et sur ses effets physiques et psychologiques.
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