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dimanche 5 juin 2022

Piet Mondrian (1872-1944) - Chrysanthemum


Piet Mondrian (1872-1944) Chrysanthemum, c. 1908 Aquarelle et crayon sur papier 31.2 x 23.2 cm Collection Privée (via Christie's)


Piet Mondrian (1872-1944)
Chrysanthemum, c. 1908
Aquarelle et crayon sur papier 31.2 x 23.2 cm
Collection Privée (via Christie's)

Que voit-on ? Une nature morte florale de Piet Mondrian, un genre pictural qu'il alimentera très régulièrement tout au long de sa carrière et plus particulièrement entre 1900 et 1930. Dans celle-ci, comme dans la pluart de celle qu'il peignit au tournant du 20e siècle perce déjà son attirance pour l'abstraction, dont il fut un des grands maîtres. On comparera cette toile avec une autre sur le même thème peinte la même année et déjà publiée dans ce blog.


Rappel biographique : Dans la structure des peintures datant d'avant 1900, Mondrian vise des effets d'ensemble : effets de lumière, effets linéaires, groupes de troncs d'arbres et branches en contre-jour sont des motifs récurrents. Ce sont des qualités morales qui s'inscrivent dans ces choix de couleurs et ces motifs. L'art de tradition romantique-nordique produisit vers 1900 beaucoup de paysages de sous bois. En octobre 1892, il s'inscrit à l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam.
Après 1900, les tableaux de Mondrian cherchent à faire voir des idées, et semblent proches du mouvement symboliste. Son nouveau style, comme cristallisé sur des formes-idées, déjà visible dans Passiebloem (Passiflore), vers 1901, s'est manifesté d'autant plus vigoureusement qu'il rencontra en juin 1908 le peintre Jan Toorop, personnage central du Symbolisme hollandais connu par ses curieuses compositions de figures curvilignes très homogènes, comme fondues dans les plissements géologiques du dessin.
Connu pour être un des pionniers de l'abstraction, il écrit dès janvier 1914 écrit : « Je construis des lignes et des combinaisons de couleurs sur des surfaces planes afin d'exprimer, avec la plus grande conscience, une beauté générale. La nature (ou ce que je vois) m'inspire, me met, comme tout peintre, dans un état émotionnel qui me pousse à créer quelque chose, mais je veux rester aussi près que possible de la vérité et à tout extraire, jusqu'à ce que j'atteigne au fondement (qui ne demeure qu'un fondement extérieur !) des choses […]. Je crois qu'il est possible, grâce à des lignes horizontales et verticales construites en pleine conscience, mais sans ‘‘calcul’’, suggérées par une intuition aigüe et nées de l'harmonie et du rythme, que ces formes fondamentales de la beauté, complétées au besoin par d'autres lignes droites ou courbes, puissent produire une œuvre d'art aussi puissante que vraie »

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2022 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau



 

dimanche 19 décembre 2021

Piet Mondrian (1872-1944) - Gladiolus

Piet Mondrian (1872-1944) Gladiolus, c. 1930-33 Huile sur toile  collée sur carton, Collection privée


Piet Mondrian (1872-1944)
Gladiolus, c. 1930-33
Huile sur toile  collée sur carton
Collection privée 

 Que voit-on ?  Une nature morte florale de  Piet Mondrian, un genre pictural qu'il alimentera  très régulièrement  tout au long de sa carrière et plus particulièrement entre 1900 et 1930. Dans celle-ci perce déjà son attirance pour l'abstraction, dont il fut un des grands maitres.

Rappel biographique : Dans la structure des peintures datant d'avant 1900, Mondrian vise des effets d'ensemble : effets de lumière, effets linéaires, groupes de troncs d'arbres et branches en contre-jour sont des motifs récurrents. Ce sont des qualités morales qui s'inscrivent dans ces choix de couleurs et ces motifs. L'art de tradition romantique-nordique produisit vers 1900 beaucoup de paysages de sous bois. En octobre 1892, il s'inscrit à l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam.
Après 1900, les tableaux de Mondrian cherchent à faire voir des idées, et semblent proches du mouvement symboliste. Son nouveau style, comme cristallisé sur des formes-idées, déjà visible dans Passiebloem (Passiflore), vers 1901, s'est manifesté d'autant plus vigoureusement qu'il rencontra en juin 1908 le peintre Jan Toorop, personnage central du Symbolisme hollandais connu par ses curieuses compositions de figures curvilignes très homogènes, comme fondues dans les plissements géologiques du dessin.
Connu pour être un des pionniers de l'abstraction, il écrit dès janvier 1914 écrit : « Je construis des lignes et des combinaisons de couleurs sur des surfaces planes afin d'exprimer, avec la plus grande conscience, une beauté générale. La nature (ou ce que je vois) m'inspire, me met, comme tout peintre, dans un état émotionnel qui me pousse à créer quelque chose, mais je veux rester aussi près que possible de la vérité et à tout extraire, jusqu'à ce que j'atteigne au fondement (qui ne demeure qu'un fondement extérieur !) des choses […]. Je crois qu'il est possible, grâce à des lignes horizontales et verticales construites en pleine conscience, mais sans ‘‘calcul’’, suggérées par une intuition aigüe et nées de l'harmonie et du rythme, que ces formes fondamentales de la beauté, complétées au besoin par d'autres lignes droites ou courbes, puissent produire une œuvre d'art aussi puissante que vraie »

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samedi 16 octobre 2021

Piet Mondrian (1872-1944) - Amaryllis

Piet Mondrian (1872-1944) Amaryllis, 1910 Aquarelle, 22.9 x17.2 cm Collection privée


Piet Mondrian (1872-1944)
Amaryllis, 1910
Aquarelle, 22.9 x17.2 cm
Collection privée

Que voit on ? Une nature morte florale explosive sur les travail des couleurs complémentaires !

Rappel biographique : Dans la structure des peintures datant d'avant 1900, Mondrian vise des effets d'ensemble : effets de lumière, effets linéaires, groupes de troncs d'arbres et branches en contre-jour sont des motifs récurrents. Ce sont des qualités morales qui s'inscrivent dans ces choix de couleurs et ces motifs. L'art de tradition romantique-nordique produisit vers 1900 beaucoup de paysages de sous bois. En octobre 1892, il s'inscrit à l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam.
Après 1900, les tableaux de Mondrian cherchent à faire voir des idées, et semblent proches du mouvement symboliste. Son nouveau style, comme cristallisé sur des formes-idées, déjà visible dans Passiebloem (Passiflore), vers 1901, s'est manifesté d'autant plus vigoureusement qu'il rencontra en juin 1908 le peintre Jan Toorop, personnage central du Symbolisme hollandais connu par ses curieuses compositions de figures curvilignes très homogènes, comme fondues dans les plissements géologiques du dessin.
Connu pour être un des pionniers de l'abstraction, il écrit dès janvier 1914 écrit : « Je construis des lignes et des combinaisons de couleurs sur des surfaces planes afin d'exprimer, avec la plus grande conscience, une beauté générale. La nature (ou ce que je vois) m'inspire, me met, comme tout peintre, dans un état émotionnel qui me pousse à créer quelque chose, mais je veux rester aussi près que possible de la vérité et à tout extraire, jusqu'à ce que j'atteigne au fondement (qui ne demeure qu'un fondement extérieur !) des choses […]. Je crois qu'il est possible, grâce à des lignes horizontales et verticales construites en pleine conscience, mais sans ‘‘calcul’’, suggérées par une intuition aigüe et nées de l'harmonie et du rythme, que ces formes fondamentales de la beauté, complétées au besoin par d'autres lignes droites ou courbes, puissent produire une œuvre d'art aussi puissante que vraie »

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mercredi 3 juin 2020

Piet Mondrian (1872-1944) - Pommes, pot rond et assiette sur une table

 

Piet Mondrian (1872-1944)
Pommes, pot rond et assiette sur une table (vers 1901)
Gouache, aquarelle et fusain sur papier, 42 x 56,5 cm.
Collection privée


 Que voit on ? Il y a a eu chez Piet Mondrian une période figurative très riche en natures mortes notamment allant de la plus réaliste - comme avec  celle ci ou avec une autre de 1901 qui porte le même titre et restitue à peu près les mêmes objets (pot rond dans l'une, carré d'ans l'autre) mais dans un ordre différent - à la plus abstraite peinte en 1912 toujours sur le même motif. Fascinante évolution de ce maître de l'abstraction.  

Rappel biographique : Dans la structure des peintures datant d'avant 1900, Mondrian vise des effets d'ensemble : effets de lumière, effets linéaires, groupes de troncs d'arbres et branches en contre-jour sont des motifs récurrents. Ce sont des qualités morales qui s'inscrivent dans ces choix de couleurs et ces motifs. L'art de tradition romantique-nordique produisit vers 1900 beaucoup de paysages de sous bois. En octobre 1892, il s'inscrit à l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam.
Après 1900, les tableaux de Mondrian cherchent à faire voir des idées, et semblent proches du mouvement symboliste. Son nouveau style, comme cristallisé sur des formes-idées, déjà visible dans Passiebloem (Passiflore), vers 1901, s'est manifesté d'autant plus vigoureusement qu'il rencontra en juin 1908 le peintre Jan Toorop, personnage central du Symbolisme hollandais connu par ses curieuses compositions de figures curvilignes très homogènes, comme fondues dans les plissements géologiques du dessin.
Connu pour être un des pionniers de l'abstraction, il écrit dès janvier 1914 écrit : « Je construis des lignes et des combinaisons de couleurs sur des surfaces planes afin d'exprimer, avec la plus grande conscience, une beauté générale. La nature (ou ce que je vois) m'inspire, me met, comme tout peintre, dans un état émotionnel qui me pousse à créer quelque chose, mais je veux rester aussi près que possible de la vérité et à tout extraire, jusqu'à ce que j'atteigne au fondement (qui ne demeure qu'un fondement extérieur !) des choses […]. Je crois qu'il est possible, grâce à des lignes horizontales et verticales construites en pleine conscience, mais sans ‘‘calcul’’, suggérées par une intuition aigüe et nées de l'harmonie et du rythme, que ces formes fondamentales de la beauté, complétées au besoin par d'autres lignes droites ou courbes, puissent produire une œuvre d'art aussi puissante que vraie »

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jeudi 27 février 2020

Piet Mondrian (1872-1944) - Chrysanthemum


 


Piet Mondrian (1872-1944)
Chrysanthemum, 1908-1909
Private Collection

Que voit on ? Avant de devenir le peintre abstrait que l'on connait, Mondrian peignit nombre de tableaux qui peu ou prou le dirige  vers cette abstraction. Ce somptueux chrysanthèmes en fait  indéniablement  partie.

Rappel biographique : Dans la structure des peintures datant d'avant 1900, Mondrian vise des effets d'ensemble : effets de lumière, effets linéaires, groupes de troncs d'arbres et branches en contre-jour sont des motifs récurrents. Ce sont des qualités morales qui s'inscrivent dans ces choix de couleurs et ces motifs. L'art de tradition romantique-nordique produisit vers 1900 beaucoup de paysages de sous bois. En octobre 1892, il s'inscrit à l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam.
Après 1900, les tableaux de Mondrian cherchent à faire voir des idées, et semblent proches du mouvement symboliste. Son nouveau style, comme cristallisé sur des formes-idées, déjà visible dans Passiebloem (Passiflore), vers 1901, s'est manifesté d'autant plus vigoureusement qu'il rencontra en juin 1908 le peintre Jan Toorop, personnage central du Symbolisme hollandais connu par ses curieuses compositions de figures curvilignes très homogènes, comme fondues dans les plissements géologiques du dessin.
Connu pour être un des pionniers de l'abstraction, il écrit dès janvier 1914 écrit : « Je construis des lignes et des combinaisons de couleurs sur des surfaces planes afin d'exprimer, avec la plus grande conscience, une beauté générale. La nature (ou ce que je vois) m'inspire, me met, comme tout peintre, dans un état émotionnel qui me pousse à créer quelque chose, mais je veux rester aussi près que possible de la vérité et à tout extraire, jusqu'à ce que j'atteigne au fondement (qui ne demeure qu'un fondement extérieur !) des choses […]. Je crois qu'il est possible, grâce à des lignes horizontales et verticales construites en pleine conscience, mais sans ‘‘calcul’’, suggérées par une intuition aigüe et nées de l'harmonie et du rythme, que ces formes fondamentales de la beauté, complétées au besoin par d'autres lignes droites ou courbes, puissent produire une œuvre d'art aussi puissante que vraie »

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dimanche 10 novembre 2019

Piet Mondrian (1872-1944) - Flowers Sun


Piet Mondrian (1872-1944)
Flowers Sun, 1909
Private collection 

Que voit-on ? Trois iris  blancs dans un vase sur fond bleu. Une oeuvre de jeunesse, pendant laquelle  Mondrian  peignit plusieurs natures mortes florales  avant que l'abstraction n'occupe son champ de vision. 

Rappel biographique :  Dans la structure des peintures datant d'avant 1900, Mondrian vise des effets d'ensemble : effets de lumière, effets linéaires, groupes de troncs d'arbres et branches en contre-jour sont des motifs récurrents. Ce sont des qualités morales qui s'inscrivent dans ces choix de couleurs et ces motifs. L'art de tradition romantique-nordique produisit vers 1900 beaucoup de paysages de sous bois. En octobre 1892, il s'inscrit à l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam. 
Après 1900, les tableaux de Mondrian cherchent à faire voir des idées, et semblent proches du mouvement symboliste. Son nouveau style, comme cristallisé sur des formes-idées, déjà visible dans Passiebloem (Passiflore), vers 1901, s'est manifesté d'autant plus vigoureusement qu'il rencontra en juin 1908 le peintre Jan Toorop, personnage central du Symbolisme hollandais connu par ses curieuses compositions de figures curvilignes très homogènes, comme fondues dans les plissements géologiques du dessin.
Connu pour être un des pionniers de l'abstraction, il écrit dès janvier 1914 écrit : « Je construis des lignes et des combinaisons de couleurs sur des surfaces planes afin d'exprimer, avec la plus grande conscience, une beauté générale. La nature (ou ce que je vois) m'inspire, me met, comme tout peintre, dans un état émotionnel qui me pousse à créer quelque chose, mais je veux rester aussi près que possible de la vérité et à tout extraire, jusqu'à ce que j'atteigne au fondement (qui ne demeure qu'un fondement extérieur !) des choses […]. Je crois qu'il est possible, grâce à des lignes horizontales et verticales construites en pleine conscience, mais sans ‘‘calcul’’, suggérées par une intuition aigüe et nées de l'harmonie et du rythme, que ces formes fondamentales de la beauté, complétées au besoin par d'autres lignes droites ou courbes, puissent produire une œuvre d'art aussi puissante que vraie » 

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dimanche 25 août 2019

Piet Mondrian (1872-1944) - White roses



Piet Mondrian (1872-1944) 
White roses, c. 1900 
oil on canvas  
Private collection

Que voit on ? Mondrian a presque 30 ans lorsqu'il peint ses roses blanches dans un vase dans un style symboliste très différent de celui qu'on lui connaitra par la suite mais on l'on  trouve déjà un certain goût du traitement linéaire des formes.  

Rappel biographique :  Dans la structure des peintures datant d'avant 1900, Mondrian vise des effets d'ensemble : effets de lumière, effets linéaires, groupes de troncs d'arbres et branches en contre-jour sont des motifs récurrents. Ce sont des qualités morales qui s'inscrivent dans ces choix de couleurs et ces motifs. L'art de tradition romantique-nordique produisit vers 1900 beaucoup de paysages de sous bois. En octobre 1892, il s'inscrit à l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam. 
Après 1900, les tableaux de Mondrian cherchent à faire voir des idées, et semblent proches du mouvement symboliste. Son nouveau style, comme cristallisé sur des formes-idées, déjà visible dans Passiebloem (Passiflore), vers 1901, s'est manifesté d'autant plus vigoureusement qu'il rencontra en juin 1908 le peintre Jan Toorop, personnage central du Symbolisme hollandais connu par ses curieuses compositions de figures curvilignes très homogènes, comme fondues dans les plissements géologiques du dessin.
Connu pour être un des pionniers de l'abstraction, il écrit dès janvier 1914 écrit : « Je construis des lignes et des combinaisons de couleurs sur des surfaces planes afin d'exprimer, avec la plus grande conscience, une beauté générale. La nature (ou ce que je vois) m'inspire, me met, comme tout peintre, dans un état émotionnel qui me pousse à créer quelque chose, mais je veux rester aussi près que possible de la vérité et à tout extraire, jusqu'à ce que j'atteigne au fondement (qui ne demeure qu'un fondement extérieur !) des choses […]. Je crois qu'il est possible, grâce à des lignes horizontales et verticales construites en pleine conscience, mais sans ‘‘calcul’’, suggérées par une intuition aigüe et nées de l'harmonie et du rythme, que ces formes fondamentales de la beauté, complétées au besoin par d'autres lignes droites ou courbes, puissent produire une œuvre d'art aussi puissante que vraie » 

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mardi 2 juillet 2019

Piet Mondrian (1872-1944) - Apples, Ginger Pot, and Plate on a Ledge, 1901



Piet Mondrian (1872–1944) 
Apples, Ginger Pot, and Plate on a Ledge, 1901
Watercolour, gouache and charcoal on paper 38 x 56 cm
Private collection (by Sotheby's New York)


Que voit on ? Cette très interessante aquarelle de Mondrian est donc la première d'une série qui devait se conclure en 1912 par le célèbre exemplaire aujourd'hui conservé au Solomon Guggenheim Museum à New York (publié en 2015 dans ce blog), série qui englobait aussi l'exemplaire réalisé en 1911 (publié aussi dans ce blog en 2014). 
A travers ces trois oeuvres sur un même thème,  on voit  bien comment le style de Mondrian, pionnier puis chantre de l'abstraction a évolué du premier exemplaire de 1901 ci-dessus extrêmement classique (pour ne pas dire académique!) au dernier de 1912  plus proche des grands aplats abstraits de couleurs primaires, sur-lignées de traits noirs qui ont rendu cet immense peintre célèbre. 

Rappel biographique : A l 'époque où Mondrian peint ce tableau, et malgré l'opposition farouche de son père à le laisser s'inscrire aux Beaux arts, il a déjà été initié par son oncle à la peinture de plein air, une innovation dans les années 1880, un héritage de Johan Barthold Jongkind et de l'Ecole de La Haye. Plus généralement après 1900, les tableaux de Mondrian cherchent à faire voir des idées, et semblent proche du mouvement symboliste.
Connu pour être un des pionniers de l'abstraction, il écrit dès janvier 1914 écrit : « Je construis des lignes et des combinaisons de couleurs sur des surfaces planes afin d'exprimer, avec la plus grande conscience, une beauté générale. La nature (ou ce que je vois) m'inspire, me met, comme tout peintre, dans un état émotionnel qui me pousse à créer quelque chose, mais je veux rester aussi près que possible de la vérité et à tout extraire, jusqu'à ce que j'atteigne au fondement (qui ne demeure qu'un fondement extérieur !) des choses […]. Je crois qu'il est possible, grâce à des lignes horizontales et verticales construites en pleine conscience, mais sans ‘‘calcul’’, suggérées par une intuition aigüe et nées de l'harmonie et du rythme, que ces formes fondamentales de la beauté, complétées au besoin par d'autres lignes droites ou courbes, puissent produire une œuvre d'art aussi puissante que vraie »

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2019 - A Still Life Collection
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samedi 3 juin 2017

Piet Mondrian (1872-1944) - Nature morte aux oranges


Piet Mondrian (1872-1944)
Nature morte aux oranges, 1899
Collection privée

Que voit on? Au contraire des carrés abstraits surlignés de noir qui ont rendu ce peintre célèbre dans le monde entier, nous sommes plutôt  ici dans une variation sur la rondeur. Rondeur des oranges et rondeur de l'assiette en faïence de Delft. Ce tableau de jeunesse (Mondrian a 27 ans quand il le peint) qui parait aujourd'hui bien classique est pourtant déjà moderne dans le 19e siècle finissant où il voit le jour.  Ces couleurs complémentaires (orange et bleu) magnifiquement traitées sur un fond de mur dont on aurait tort de négliger la façon dont il est peint,  annoncent déjà celui qui sera un des plus grands peintre du 20e siècle.

Rappel biographique : A l 'époque où Mondrian peint ce tableau, et malgré l'opposition farouche de son père à le laisser s'inscrire aux Beaux arts, il  a déjà été initié par son oncle à la peinture de plein air, une innovation dans les années 1880, un héritage de Johan Barthold Jongkind et de l'Ecole de La Haye. Dans la structure des paysages d'avant 1900, Mondrian vise des effets d'ensemble : effets de lumière, effets linéaires, groupes de troncs d'arbres et branches en contre-jour sont des motifs rйcurrents. Ce sont des qualités morales qui s'inscrivent dans ces choix de couleurs et ces motifs. L'art de tradition romantique-nordique produisit vers 1900 beaucoup de paysages de sous bois. En octobre 1892, il s'inscrit а l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam. Plus généralement après 1900, les tableaux de Mondrian cherchent à faire voir des idées, et semblent proche du mouvement symboliste.
Connu  pour être un des pionniers de l'abstraction, il écrit dès  janvier 1914 écrit : « Je construis des lignes et des combinaisons de couleurs sur des surfaces planes afin d'exprimer, avec la plus grande conscience, une beauté générale. La nature (ou ce que je vois) m'inspire, me met, comme tout peintre, dans un état émotionnel qui me pousse à créer quelque chose, mais je veux rester aussi près que possible de la vérité et à tout extraire, jusqu'à ce que j'atteigne au fondement (qui ne demeure qu'un fondement extérieur !) des choses […]. Je crois qu'il est possible, grâce à des lignes horizontales et verticales construites en pleine conscience, mais sans ‘‘calcul’’, suggérées par une intuition aigüe et nées de l'harmonie et du rythme, que ces formes fondamentales de la beauté, complétées au besoin par d'autres lignes droites ou courbes, puissent produire une œuvre d'art aussi puissante que vraie » 

lundi 29 juin 2015

Piet Mondrian (1872-1944) - Still Life with Gingerpot II



Piet Mondrian (1872-1944) 
Still Life with Gingerpot II (1912)
Solomon Guggenheim  Museum, NYC

Le peintre néerlandais Piet Mondrian est connu  pour être un des pionniers de l'abstraction.
En janvier 1914, Mondrian écrit : « Je construis des lignes et des combinaisons de couleurs sur des surfaces planes afin d'exprimer, avec la plus grande conscience, une beauté générale. La nature (ou ce que je vois) m'inspire, me met, comme tout peintre, dans un état émotionnel qui me pousse à créer quelque chose, mais je veux rester aussi près que possible de la vérité et à tout extraire, jusqu'à ce que j'atteigne au fondement (qui ne demeure qu'un fondement extérieur !) des choses […]. Je crois qu'il est possible, grâce à des lignes horizontales et verticales construites en pleine conscience, mais sans ‘‘calcul’’, suggérées par une intuition aigüe et nées de l'harmonie et du rythme, que ces formes fondamentales de la beauté, complétées au besoin par d'autres lignes droites ou courbes, puissent produire une œuvre d'art aussi puissante que vraie » 
Hommage  délibéré à son pays ou pas, il  a peint plusieurs natures mortes dont  trois avec Gingerpot.  numeroté 1, II, III. 

jeudi 4 septembre 2014

Piet Mondrian (1872-1944) - Still life with ginger pot 1



Piet Mondrian  (1872-1944)
Still life with ginger pot 1 (1911)

Le peintre néerlandais Piet Mondrian est connu  pour être un des pionniers de l'abstraction.
En janvier 1914, Mondrian écrit : « Je construis des lignes et des combinaisons de couleurs sur des surfaces planes afin d'exprimer, avec la plus grande conscience, une beauté générale. La nature (ou ce que je vois) m'inspire, me met, comme tout peintre, dans un état émotionnel qui me pousse à créer quelque chose, mais je veux rester aussi près que possible de la vérité et à tout extraire, jusqu'à ce que j'atteigne au fondement (qui ne demeure qu'un fondement extérieur !) des choses […]. Je crois qu'il est possible, grâce à des lignes horizontales et verticales construites en pleine conscience, mais sans ‘‘calcul’’, suggérées par une intuition aigüe et nées de l'harmonie et du rythme, que ces formes fondamentales de la beauté, complétées au besoin par d'autres lignes droites ou courbes, puissent produire une œuvre d'art aussi puissante que vraie » 
Hommage  délibéré à son pays ou pas, il  a peint plusieurs natures mortes dont trois avec Gingerpot  numéroté 1, II, III.