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mardi 5 juin 2018

Roger de La Fresnaye (1885-1925)



Roger de La Fresnaye (1885-1925) 
Table,1920
Collection particulière 

Que voit on ? Posés sur un guéridon qui devrait être rond avant d'avoir été déformé sous le prisme du cubisme : un verre et une bouteille à moitié pleine, clairement identifiables devant d'autres formes colorées et géométriques, plus abstraites,  barrant la perspective d'une fenêtre qui ouvre sur un aimable paysage de cumulus. 

Rappel biographique : Le peintre français Roger de la Fresnaye, décédé à l'âge de 40 ans, est connu pour avoir jouer un rôle important dans l'histoire du cubisme français. Élève du peintre nabi Maurice Denis, dont l'influence est évidente sur ses œuvres de jeunesse, La Fresnaye s'essaye aussi à la sculpture en compagnie de Maillol. Si le paysage l'inspire (vues de Meudon), ce sont surtout les natures mortes qui lui permettent de poursuivre ses recherches dans le sens de l'abstraction (La Cafetière, Museum of Art, Toledo). Pendant la Première Guerre mondiale, sa santé s'altère gravement, et cela modifiera son orientation picturale : jusqu'à sa mort à Grasse, La Fresnaye se consacre essentiellement au dessin (Les Malades) et à des toiles de dimensions réduites qui s'éloignent de plus en plus du cubisme pour approcher d'une sorte de surréalisme (Les Palefreniers, Kunstmuseum, Berne). La pâte est moins transparente, plus sensuelle. Le classicisme de La Fresnaye a pris définitivement le pas sur son cubisme tempéré.

dimanche 12 juin 2016

Roger de La Fresnaye (1885-1925)


Roger de La Fresnaye (1885-1925) 
Nature morte au citron et au bock de bière
Collection particulière


Que voit on ?  Sur une table très encombrée et recouvert d'un drapé blanc, de gauche à droite : un pomme ou un petit pain rond, un couteau, une compotier contenant deux citrons, un pot en grès  recouvert d'une soucoupe. A l'arrière plan : un bock de bière et l'amorce d'une corbeille en osier. Contrairement à certaines natures mortes de la période cubiste, celle-ci est résolument classique y compris dans le thème très  épicurien du citron et du bock de bière, très souvent traité par les maîtres hollandais de l'âge d'or, la bière symbolisant alors les plaisirs de la vie et le citron son amertume.

 Rappel biographique : Le peintre français Roger de la Fresnaye, décédé à l'âge de 40 ans, est connu pour avoir jouer un rôle important dans l'histoire du cubisme français. Élève du peintre nabi Maurice Denis, dont l'influence est évidente sur ses œuvres de jeunesse, La Fresnaye s'essaye aussi à la sculpture en compagnie de Maillol. Si le paysage l'inspire (vues de Meudon), ce sont surtout les natures mortes qui lui permettent de poursuivre ses recherches dans le sens de l'abstraction (La Cafetière, Museum of Art, Toledo). Pendant la Première Guerre mondiale, sa santé s'altère gravement, et cela modifiera son orientation picturale : jusqu'à sa mort à Grasse, La Fresnaye se consacre essentiellement au dessin (Les Malades) et à des toiles de dimensions réduites qui s'éloignent de plus en plus du cubisme pour approcher d'une sorte de surréalisme (Les Palefreniers, Kunstmuseum, Berne). La pâte est moins transparente, plus sensuelle. Le classicisme de La Fresnaye a pris définitivement le pas sur son cubisme tempéré.

jeudi 22 octobre 2015

Roger de La Fresnaye (1885-1925)



Roger de La Fresnaye (1885-1925)
Nature morte à la théière (1912)
Centre Georges Pompidou - Paris

Que voit-on ? Trois plans imbriqués dans une composition cubiste. Un premier plan constitué par un guéridon noir sur lequel sont posés les 6 objets constituant la nature morte, eux-mêmes présentés sur trois plans distincts. Un second plan constitué par une tapis rond et sombre au sol sur la droite du cadre. Un troisième plan constitué par un mur sur la gauche du cadre et une fenêtre ouverte sur la droite du cadre. Revenons au premier plan, celui du guéridon noir  lui-même séparé en trois plans : à l'avant il y a une fourchette et une cuillère rangés l'une sur l'autre laissant augurer d'un repas qui est pourtant absent de la scène, d'autant que si l'on regarde de plus près on voit que cet avant plan lui-même est en réalité, situé hors du guéridon, dans un volume distinct qui se fond au guéridon ; au milieu et de gauche à droite, il y a une verre à godrons à moitié rempli d'eau, une petite théière en porcelaine blanche (sans doute pour une théière pour seule personne)  dont l'anse en "S tronqué " est très dessinée et un énorme bol vide très disproportionné par rapport à la contenance de la petite théière qui donne son nom à la toile ; au fond, enfin, un immense broc à eau fermé qui pourrait aussi être une cafetière ancienne en porcelaine avec motif dessiné occupant l'essentiel du cadre. C'est donc la couleur qui donne son nom au tableau et non le sujet, puisque le seul élément blanc de ce tableau réalisé dans une magnifique gamme de bleus et bruns,  est celui qui colore la petite théière bien au centre de la composition.

Rappel biographique : Le peintre français Roger de la Fresnaye, décédé à l'âge de 40 ans, est connu pour avoir jouer un rôle important dans l'histoire du cubisme français. Élève du peintre nabi Maurice Denis, dont l'influence est évidente sur ses œuvres de jeunesse, La Fresnaye s'essaye aussi à la sculpture en compagnie de Maillol. Si le paysage l'inspire (vues de Meudon), ce sont surtout les natures mortes qui lui permettent de poursuivre ses recherches dans le sens de l'abstraction (La Cafetière, Museum of Art, Toledo). Pendant la Première Guerre mondiale, sa santé s'altère gravement, et cela modifiera son orientation picturale : jusqu'à sa mort à Grasse, La Fresnaye se consacre essentiellement au dessin (Les Malades) et à des toiles de dimensions réduites qui s'éloignent de plus en plus du cubisme pour approcher d'une sorte de surréalisme (Les Palefreniers, Kunstmuseum, Berne). La pâte est moins transparente, plus sensuelle. Le classicisme de La Fresnaye a pris définitivement le pas sur son cubisme tempéré.

dimanche 12 avril 2015

Roger de La Fresnaye (1885-1925)


Roger de La Fresnaye (1885-1925)
Nature morte à la cafetière et au melon
Collection privée

Que voit-on ?  dans cette nature morte très cubiste le haut du tableau est occupé par des ustensiles (cafetière, pichet, verre à godrons, tasse à thé, assiette contenant une part de gâteau) alors que bas est occupé par des fruits (principalement pastèque ou melon et figues de barbarie).  Si ce n'est le rouge de la pastèque, la palette utilise très peu de variétés de couleurs. Roger de la Fresnaye a peint au moins deux natures mortes sur ce thème de la cafetière et du melon.


Rappel biographique : Le peintre français Roger de la Fresnaye, décédé à l'âge de 40 ans, est connu pour avoir jouer un rôle important dans l'histoire du cubisme français. Élève du peintre Nabi Maurice Denis, dont l'influence est évidente sur ses œuvres de jeunesse, La Fresnaye s'essaye aussi à la sculpture en compagnie de Maillol. Si le paysage l'inspire (vues de Meudon), ce sont surtout les natures mortes qui lui permettent de poursuivre ses recherches dans le sens de l'abstraction (La Cafetière, Museum of Art, Toledo). Pendant la Première Guerre mondiale, sa santé s'altère gravement, et cela modifiera son orientation picturale : jusqu'à sa mort à Grasse, La Fresnaye se consacre essentiellement au dessin (Les Malades) et à des toiles de dimensions réduites qui s'éloignent de plus en plus du cubisme pour approcher d'une sorte de surréalisme (Les Palefreniers, Kunstmuseum, Berne). La pâte est moins transparente, plus sensuelle. Le classicisme de La Fresnaye a pris définitivement le pas sur son cubisme tempéré.