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vendredi 21 avril 2023

Luis Egidio Melendez (1716-1780) - Bodegón con manzanas, uvas, melones, pan, jarra y botella


Luis Egidio Melendez (1716-1780), Bodegón con manzanas, uvas, melones, pan, jarra y botella Huile sur toile, 1771, 52, 5 x 75 cm Museu Nacional d'Art de Catalunya



Luis Egidio Melendez (1716-1780),
Bodegón con manzanas, uvas, melones, pan, jarra y botella
Huile sur toile, 1771, 52, 5 x 75 cm
Museu Nacional d'Art de Catalunya

Que voit on ?  Une  nature morte avec pommes, raisin, melons, pain, cruche et bouteille où tout le génie (y a-t-il une autre mot?) de Melendez apparait. Génie du traitement des couleurs, génie des transparences, génie des reflets, génie de la composition , génie... tout simplement. Parmi la trentaine de natures mortes de Melendez publié sur ce blog depuis 2014, celle ci est sans doute la plus spectaculaire...

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes (dont celle ci-dessus) dont une partie importante est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats (jamais plus de 50 cm) dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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2023- A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
 

 

mercredi 7 décembre 2022

Luis Egidio Melendez (1716-1780) - Bodegón con limas, caja de jalea, mariposa y recipientes

Luis Egidio Melendez (1716-1780) Bodegón con limas, caja de jalea, mariposa y recipientes, 1772 (Nature morte aux citrons verts, boîte à gelée, papillon et récipients), 1772 Huile sur toile, 35 x42cm Museo nacional del Prado


Luis Egidio Melendez (1716-1780)
Bodegón con limas, caja de jalea, mariposa y recipientes, 1772
(Nature morte aux citrons verts, boîte à gelée, papillon et récipients), 1772
Huile sur toile, 35 x 42 cm
Museo nacional del Prado

Que voit on ? Au premier plan, les citrons, sont  rangés avec le désordre habituel mais très structuré de l'artiste pour occuper pratiquement la moitié de la toile ; derrière eux, un pot à miel, en céramique rustique  à bordure vernissée verte, comme celles de Biar ou de Lucena ; une boîte en pailles tressés contenant des  fruits confis ouverte  et posée sur une assiette en céramique vernissée ; un compotier en argent ou en étain sur laquelle repose une coupe en céramique mexicaine de type Tonalá, vide. Le papillon qui survole l'ensemble est intéressant en raison de sa rareté tout comme la variété très ancienne de citrons  un peu ronds et joufflus comme des navets, qui a disparu depuis lors. 


Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes (dont celle ci-dessus) dont une partie importante est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats (jamais plus de 50 cm) dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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mercredi 5 octobre 2022

Luis Egidio Melendez (1716-1780) - Bodegón con bandeja de uvas

 

Luis Egidio Melendez (1716-1780) Bodegón con bandeja de uvas 1771. (Nature morte avec Grappes de Raisins) Óleo sobre lienzo, 42 x 62 cm Museo del Prado, Madrid

Luis Egidio Melendez (1716-1780)
Bodegón con bandeja de uvas 1771
(Nature morte avec Grappes de Raisins)
Óleo sobre lienzo, 42 x 62 cm
Museo del Prado, Madrid

Que voit on ? Une merveille de plus parmi les innombrables que ce peintre produisit, car il produisit beaucoup  avec toujours une égale qualité ! Un exploit.
 

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes (dont celle ci-dessus) dont une partie importante est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats (jamais plus de 50 cm) dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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samedi 3 septembre 2022

Luis Egidio Meléndez-(1716-1780) - Bodegón con jamón, huevos y recipientes

Luis Egidio Meléndez-(1716-1780) Bodegón con jamón, huevos y recipientes Oleo sobre tela, 49 x 37 cm Museo nacional del Prado, Madrid


Luis Egidio Meléndez-(1716-1780)
Bodegón con jamón, huevos y recipientes
Oleo sobre tela, 49 x 37 cm
Museo nacional del Prado, Madrid

Que voit on ? Sobrement intitulée " Nature morte avec lard, œufs et récipients ", cette composition est un des grands chefs d'œuvres de la peinture espagnole. Melendez y atteint une perfection de son art qui ne souffre pas de commentaires. Il suffit de regarder. 


Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes (dont celle ci-dessus) dont une partie importante est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats (jamais plus de 50 cm) dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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mercredi 25 mai 2022

Luis Egidio Melendez (1716-1780) - Bodegón con plato de cerezas, ciruelas, jarra y queso


Luis Egidio Melendez (1716-1780) Bodegón con plato de cerezas, ciruelas, jarra y queso Museo nacional del Prado, Madrid


Luis Egidio Melendez (1716-1780)
Bodegón con plato de cerezas, ciruelas, jarra y queso
Museo nacional del Prado, Madrid

Que vtoit on ? Un chef d'œuvre supplémenatire de Melendez qui ne peignit beaucoup. Celui ci  est  composé d'une magnifique jarre de vin en céramique, d'un morceau de fromage, de reines-claudes remarquablement éxcutées et d'un plat de cerises aux reflets ensoleillés, le tout sur un entablement de bois.

 
Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes (dont celle ci-dessus) dont une partie importante est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats (jamais plus de 50 cm) dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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samedi 5 février 2022

Luis Egidio Melendez (1716-1780) - Bodegón con peras y uvas

Luis Egidio Melendez (1716-1780) Bodegón con peras y uvas Huile sur toile, 41 x36 cm 1771 Museu Nacional d'Art de Catalunya

Luis Egidio Melendez (1716-1780)
Bodegón con peras y uvas
Huile sur toile, 41 x36 cm 1771
Museu Nacional d'Art de Catalunya 

Que voit on ? Un des chefs d'œuvres de ce maître insurpassable de la nature morte que Melendez. On note ic le contraste  saisissant entre la couleur du raisin volontairment plus noir que rouge et  la pâleur de ces poires accidentées, victimes à la fois du bec des oiseaux et de l'ouvrage du temps.  Une splendeur 

 
Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes (dont celle ci-dessus) dont une partie importante est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats (jamais plus de 50 cm) dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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dimanche 30 mai 2021

Luis Egidio Melendez (1716-1780) - Bodegón de Pan y Cariño


Luis Egidio Melendez (1716-1780) Bodegón de Pan y Cariño, 1772. Huile sur toile, 41 x 62 cm Museo del Prado, Madrid

 
Luis Egidio Melendez (1716-1780)
Bodegón de Pan y Cariño, 1772.
Huile sur toile, 41 x 62 cm
Museo del Prado, Madrid

Que voit on ? Sur un entablement de bois,  une composition plus inhabituelle qu'il  parait au premier coup d'œil. Certes on retrouve dans le pain  en couronne tressée, la maitrise absolue dans ce sujet de celui que l'ion surnomme même parfois  "Le Maitre du Pain. A l'arrière  de la couronne posée sur un linge immaculé, un petit tonneau contenant une bouteille d'un breuvage dont on ne saura rien, si ce n'est qu'il doit être conservé au frais et à l'abri de la lumière (huile? liqueur précieuse? potion ? remède ?...). A côté de la couronne de pain, un  plateau d'argent dans lequel est entreposé un met a la surface réfléchissante comme un miroir et dont on peut penser qu'il s 'agit de miel liquide. L'étrangeté commence avec ce verre vide posé sur un plateau d'argent à pied qui fournit, au passage, au peintre, l'opportunité de se livrer à un merveilleux  exercice de style sur les reflets. Et aussi avec cette fourchette  qui indique la perspective à la place du couteau habituellement utilisé à cette fin dans à peu près toutes les natures mortes. La nature morte est elle destinée à un malade dont elle  représente le remède  et son mode d'administration ?...

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes (dont celle ci-dessus) dont une partie importante est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats (jamais plus de 50 cm) dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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mercredi 31 mars 2021

Luis Egidio Meléndez-(1716-1780) - Bodegón con granadas y manzanas, cajas de dulces y otros recipiente


Luis Egidio Meléndez-(1716-1780)
Bodegón con granadas y manzanas, cajas de dulces y otros recipiente
Nature Morte aux grenades et pommes, boîtes de bonbons et autres contenants
Huile sur toile  37 x 49 cm
Musée national du Prado, Madrid

Que voit-on ? Dans cette œuvre, Meléndez représente différentes boîtes de bonbons, rondes et rectangulaires. Il faut savoir que les bonbons étaient une friandise luxueuses réservée aux grandes occasions. Avec la pulpe fruits des pommes et des grenades, on fabriquait  une gelée ou une pâte de fruits qui, pendant un repas,  accompagnait les viandes. On aperçoit aussi deux  objets en faïence de Manises, l'un plutôt noir et l'autre aux reflets cuivrée, comme il y en souvent dans les natures mortes de Melendez ; leur rôle était de conserver les aliments que l'on ne consommait pas immédiatement.  Ces faïences étaient les ancêtres des boites de conserve, en quelque sorte. Ces pots  aux reflets métalliques ou dorés ont  été introduit en Espagne par  les Maures (Moriscos) et leur fabrication a décliné après leur expulsion en 1609. Le secret des plus beaux  reflets dorés et lumineux a été perdu,  avec leur départ et les poteries fabriqée au 18ème siècle (comme celle ci dessus) ont des reflets plus rougeâtres que dorés.

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes (dont celle ci-dessus) dont une partie importante est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats (jamais plus de 50 cm) dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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jeudi 19 novembre 2020

Luis Meléndez (1716-1780) - Bodegón con pan, cajas de fruta confitada y dos tarros de miel

Luis Meléndez (1716-1780) Bodegón con panes, cajas de dulces 1770-1771 Óleo sobre lienzo, 37 x 49 cm. Coleccion particular




Luis Meléndez (1716-1780)
Bodegón con panes, cajas de dulces 1770-1771
Óleo sobre lienzo, 37 x 49 cm.
Coleccion particular

Que voit-on ?  Des pains dodus  et bien dorés disposés au premier plan sur un  entablement de bois  à côté de deux boites plates contenant des pâtes de fruits et deux pots de miel recouvert d'un couvercle de papier entouré d'une ficelle, destinés à conserver les aliments qui ne sont pas consommés immediatement. 

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes (dont celle ci-dessus) dont une partie importante est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats (jamais plus de 50 cm) dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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dimanche 4 octobre 2020

Luis Egidio Meléndez (1716-1780) - Bodegon con con higos, ciruelas y jarra

 

Luis Egidio Meléndez (1716-1780) Bodegon con con higos, ciruelas y jarra Collection privée

Luis Egidio Meléndez (1716-1780)
Bodegon con con higos, ciruelas y jarra
Collection privée 

 Que voit-on ?  Sur un entablement de bois, une jarre en céramique vernissée grise, quelques figues très mûres, des prunes, du pain non entamé, un petit tonneau en bois et dans le fond à gauche un poisson dans une assiette. A droite  : quatre assiettes empilées  attendent peut être l'arrivée des invités à cette "collation ".

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes (dont celle ci-dessus) dont une partie importante est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats (jamais plus de 50 cm) dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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2020- A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau

mercredi 26 août 2020

Luis Egidio Melendez (1716-1780) - Bodegon con manzanas, queso y recipientes


 


Luis Egidio Melendez (1716-1780)
Bodegon con manzanas, queso y recipientes, 1772
Museo del Prado, Madrid

Que voit on ?   Une douzaine de pommes dont plupart porte les piqures des becs d'oiseaux ou des vers,  du pain du fromageet un peu de vin  non cité dans le titre. Cette nature morte a été peinte pour  figurer dnas le Cabinet d'Histoire Naturelle du Prince des Asturies (le futur Carlos IV) .

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes (dont celle ci-dessus)  dont une partie importante est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats (jamais plus de 50 cm) dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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vendredi 13 mars 2020

Luis Egidio Meléndez (1716-1780) - Bodegon con salmon




Luis  Egidio Meléndez (1716-1780)
Bodegon con salmon
Collection privée

Que voit on ? Contrairement aux peintres de son temps, Menendez n'a pas beaucoup traité le tehème des poissons dans ses natures m ortes comparativement à son imposante production dans le domaine. Celle-ci fait  donc figure de rareté où l'on notera-  dans une composition des plus rigoristes - les contrastes des rouges (cuivres, poterie et chair du saumon) et l'éclat presque incongru du jaune du citron !

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes, dont une partie importante est conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats, dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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jeudi 30 janvier 2020

Luis Meléndez (1716-1780) - Still Life with Melon and Pears



Luis Meléndez (1716-1780)
Still Life with Melon and Pears,  c.1778
Oil on canvas. 63.8 x 85.1 cm
Museum of Fine Arts,  Boston

Que voit on ? Une composition qui s'étage en montant de la gauche vers la droite comme le sont toutes les natures mortes du grand  Melendez, à une ou deux notables exceptions près.  Dans celle-ci plutôt que les ustensiles de cuisine, ce sont les poires et le melon qui sont mis en valeurs permettant, outre le plaisir de contempler un chef d'œuvre, celui d'observer des variétés de fruits disparues aujourd'hui... 

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes, dont une partie importante est conservée au musée du Prado à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats, dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de Cotan. Comme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les accidents présents à la surface des fruits (comme ici avec les figues vertes).
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne, sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces deux grands peintres.

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samedi 16 mars 2019

Luis Egidio Meléndez (1716-1780) - Bodegon con jamon, huevos y pan


Luis Egidio Meléndez (1716-1780)
Bodegon con jamon, huevos y pan ( 49x36 cm) 
Museo del Prado 

Que voit on ?  Une nature morte de cuisine comme Melendez aimait les peindre avec un contraste de texture particulièrement riche  entre celle de la céramique vernissé de la cruche à eau, du métal brillant de la petite poêle, de la chair grasse et appétissante du jambon et de la blancheur immaculée et aveuglante des oeufs.... Un chef d'oeuvre de plus à l'actif de cet immense peintre du 18e siècle.  

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez  a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il  est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur  Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes, dont une partie importante est conservée au musée du Prado  à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats, dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de CotanComme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les  accidents  présents à la surface des  fruits (comme ici avec les figues vertes). 
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer  le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne,  sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé  le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces  deux grands peintres. 

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dimanche 27 janvier 2019

Luis Egidio Melendez (1716-1780) - Bodegón con pan, melón, uvas, higos y botellas de vino.



Luis Egidio Melendez (1716-1780)
Bodegón con pan, melón, uvas, higos y botellas de vino.  1771 
Museu Nacional d'Arte de Catalunya 

Que voit on ? Tous les éléments d'une collation roborative dressée en pleine nature et qui ressemble fort à un pique nique d 'été, sans doute lié à des travaux des champs. mais aussi peut être liée à la mode  de l'interêt pour la nature qui envahissait toute l'Europe en cette deuxième partie du 18e siècle. 

biographique :  Luis Egidio Melendez, peintre espagnol d'origine napolitaine, a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il  est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère absolue. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis-Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur  Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes, dont une partie importante est conservée au musée du Prado  à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats, dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de CotanComme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les  accidents  présents à la surface des  fruits (comme ici avec les figues vertes). 
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer  le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne,  sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé  le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces  deux grands peintres. 
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dimanche 30 décembre 2018

Luis Egidio Melendez (1716-1780) -Bodegon con tomates y callabacines



Luis Egidio Melendez (1716-1780)
Bodegon con tomates y callabacines
Private  owner - Sotheby's New York, 27 janv. 2011, lot 197.

 Que voit on ?  Posés  à même un entablement de bois où l'on peut voir plusieurs entailles de couteau  et  dans un grand compotier en céramique vernissée : des tomates, des aubergines et des oignons.  C'est exactement ce que décrit  le titre à quoi s'ajoute ce qu'il ne décrit pas : un extraordinaire éloge de la rondeur et des formes ourlées qui ajoute à cette composition un contenu érotique évident !
Du point de vue scientifique, on  notera que la variété de tomates représentée, après avoir disparue pendant tout le 19 et le 20e siècle est réapparue  sur les étales il y a une quinzaine d'années, sous l'appellation générique de "tomates anciennes". Par contre, ce type 'e minuscule aubergine encore entourée des pétales de sa fleur ne se consomme plus du tout de cette façon, au point qu'elles ont  céder la place aux aubergines massives que nous connaissons. aujourd'hui..  de même pour cette variété d'oignons aux stries verticales très profondément marquées.

Rappel biographique :  Luis Egidio Melendez, peintre espagnol d'origine napolitaine, a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il  est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère absolue. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis-Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur  Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes, dont une partie importante est conservée au musée du Prado  à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats, dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de CotanComme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les  accidents  présents à la surface des  fruits (comme ici avec les figues vertes). 
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer  le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne,  sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé  le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces  deux grands peintres. 
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lundi 17 septembre 2018

Luis Egidio Meléndez (1716-1780) - Bodegón con naranjas, melón y cajas de dulces

https://astilllifecollection.blogspot.com/2018/09/luis-egidio-melendez-1716-1780-bodegon.html

Luis  Egidio Meléndez (1716-1780) 
Bodegón con naranjas, melón y cajas de dulces
Museo nacional del Prado, Madrid

Que voit on ? Sur un entablement de bois une douzaine d'orange cueillies depuis quelques jours  (comme l'attestent les feuilles séchées  de certaines d'entre elle), réparties devant un melon et quelques boites den bois protégeant des confiseries.

Rappel biographique :  Luis Egidio Melendez, peintre espagnol d'origine napolitaine, a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il  est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère absolue. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis-Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur  Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes, dont une partie importante est conservée au musée du Prado  à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats, dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de CotanComme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les  accidents  présents à la surface des  fruits (comme ici avec les figues vertes). 
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer  le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne,  sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé  le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces  deux grands peintres. 

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dimanche 24 juin 2018

Luis Egidio Melendez (1716-1780) - Bodegón con plato de ciruelas, brevas y rosca de pan

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Luis  Egidio Meléndez (1716-1780)
Bodegón con plato de ciruelas, brevas y rosca de pan
Museo nacional del Prado

Que voit on ? Le merveilleux, le délicat, l'irremplaçable Luis Egidio Melendez, dont ce blog ne se lasse pas de publier la profusion de natures mortes qu'il a généreusement laissé à la postérité. Melendez  jamais aussi somptueux que dans les sujets les plus simples : un morceau de pain posé sur un linge blanc plié, deux figues et quelques prunes chatoyantes et soyeuses encore accrochées à leur branche. Un parfait repas d 'été dans les champs.

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez  a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il  est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur  Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes, dont une partie importante est conservée au musée du Prado  à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats, dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de CotanComme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les  accidents  présents à la surface des  fruits (comme ici avec les figues vertes). 
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer  le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne,  sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé  le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces  deux grands peintres. 

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vendredi 13 avril 2018

Luis Egidio Melendez (1716-1780) - Bodegon con bremas, naranjas, ajo y utensilios de cocina

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Luis  Egidio Melendez (1716-1780) 
Bodegon con bremas, naranjas, ajo y utensilios de cocina, 1772

 Que voit-on ? Sur une entablement de bois encombrée d'ustensiles de cuisine en terre cuite vernissée  et en métal et en cuivre (le pilon), comme surgissant des flots d'un torchon blanc  que retiennent deux coings : deux magnifiques dorages argentées aux éclatants reflets,  tout juste sorties de l'onde.  Une splendeur dans le traitement des textures !

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez  a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il  est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur  Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes, dont une partie importante est conservée au musée du Prado  à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats, dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de CotanComme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les  accidents  présents à la surface des  fruits (comme ici avec les figues vertes). 
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer  le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne,  sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé  le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces  deux grands peintres. 

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mercredi 8 février 2017

Luis Egidio Melendez (1716-1780) - Bodegón con melón y la jarra de agua

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Luis Egidio Melendez (1716-1780) 
Bodegón con melón y la jarra de agua
Museo nacional del Prado, Madrid

Que voit on ?  Posée sur un entablement en bois qui occupe tout le bas de la composition,  une nature morte au cadrage d'une grande modernité,  étalée sur quatre plans successifs. 
Au premier plan : un gigantesque melon qui occupe les 3/4 de la composition en largeur et la moitié en hauteur, melon dont la peau craquelée et l'intérieur bombé présage de délices gustatifs certains ; sur le même plan, huit grains de raisins, énormes eux aussi et si fermes qu'ils en ressemblent à des olives ! 
Au deuxième plan : une cruche en céramique remplie d'eau ,protégée par la coupelle qui sert à la boire. 
Au troisième plan, cachée derrière le melon : une bouteille de vin dont on aperçoit uniquement que le col et le bouchon !!! Trait d'humour de Melendez qui n'en manquait dans aucune de ses toiles. 
Au quatrième plan et là aussi on ne peut que sourire : un panier complet de pique-nique contenant pain, nappe pliée, assiettes, couteau dont on ne voit que le bout du manche pour ne pas risquer de le confondre avec celui qui marque traditionnellement dans la nature morte la perspective ou /et la mort. Point de sujet macabre ici, mais toute la fraicheur et la joie d'un repas de plein air tout prêt à être emporté, véritable sujet en fait de cette nature morte dans laquelle, comme dans un portrait ou même un paysage, le groupe occupe l'arrière plan et le sujet unique le premier plan ! Absolument génial !

Rappel biographique : Le peintre espagnol d'origine napolitaine, Luis Egidio Melendez  a fait carrière presque exclusivement à Madrid. Contemporain de Goya, il  est considéré aujourd'hui comme l’un des meilleurs peintres de natures mortes du 18e siècle, réputation qu'il n'avait pas de son vivant qu'il a passé dans une misère noire. C'est son père, Francisco Meléndez et Louis Michel van Loo (dont il est l'assistant de 1742 à 1748) qui assurent sa formation de peintre.
Le futur  Charles IV d'Espagne lui commanda une grande série de natures mortes, dont une partie importante est conservée au musée du Prado  à Madrid.
Ses toiles peintes dans de petits formats, dans la grande tradition de l'austérité espagnole, n'en foisonnent pas moins d'une minutie des détails. toujours peints avec une absolue perfection. La composition simple et le contraste clair-obscur, s’inscrivent dans la tradition des natures mortes baroques de Zurbaran et de CotanComme eux, Meléndez étudia les effets de lumière, la texture et la couleur des fruits et des légumes, ainsi que celles des récipients en céramique, verre et cuivre ou pailles. À la différence des maîtres du 17e siècle, il présente le sujet plus près du spectateur, en légère plongée. Ce sont des objets disposés sur une table, ce qui donne à ses formes une certaine monumentalité. Le genre permet au spectateur d’étudier l’objet par lui-même. Les fonds sont neutres, et c'est un puissant éclairage qui mettent valeur les contours de l’objet. C’est ainsi qu’il représente le duvet des fruits, les transparences des peaux des raisins, les intérieurs brillants des pastèques et quelquefois les  accidents  présents à la surface des  fruits (comme ici avec les figues vertes). 
Chaque toile de Meléndez est minutieusement composée et fait l'objet d'un mise en scène précise afin de créer  le plus grand réalisme possible. Les « grands thèmes » n’intéressèrent jamais Meléndez qui portent surtout son attention sur les choses de la vie quotidienne,  sur l’observation et l’étude de la nature. Il fut souvent comparé à Chardin, jusqu'à être même parfois surnommé  le « Chardin Espagnol » ce qui est assez stupide eut égard au caractère unique de son style et à tout ce qui différencie ces  deux grands peintres. 

2017 - A Still Life Collection 






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