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dimanche 25 novembre 2018

Francisco de Zurbarán (1598-1664) - Bodegón con plato de membrillos


Francisco de Zurbarán (1598-1664)
Bodegón con plato de membrillo, 1633-1635
(après restauration)
oil on canvas, (35 x 40.5 cm)
Museu Nacional d'Art de Catalunya

Que voit- on ?  Ce tableau qui a déjà présenté sur ce blog en 2014  dans l'état très dégradé où il était alors, a fait l'objet d'une restauration soigneuse qui permet de voir aujourd'hui de multiples détails et surtout des subtilités de couleurs qui n'étaient plus perceptibles.

Rappel historique : le peintre espagnol  Francisco de Zurbarán appartient au Siècle d'or espagnol. Surtout célèbre pour ses sujets religieux et ses peintures dévotes souvent d'une grande puissance et d'un grand mysticisme, il a commencé par y glisser quelques natures mortes avant de peindre des natures mortes pour elles-mêmes à part entière (comme ici avec ce simple  plateau de grenades) et d'en devenir un maître absolu. Contemporain et ami de Vélasquez, Zurbarán s'est distingué par la grande force visuelle de ses sujets et par un style austère et sobre qui le rapproche beaucoup des maîtres maniéristes italiens. Bien qu'à son époque la nature morte ait été considérée comme un genre mineur, Zurbarán ne pense pas déchoir lorsqu'il peint  - en sujet isolé -  le  mouton aux pattes liées de l'Agnus Dei. Dans toutes ses natures mortes,  Zurbarán fait toujours preuve d'une attention affectueuse à l'égard d'objets modestes qu'il dote d'une valeur symbolique,  au point que « ses natures mortes ont une densité, une plénitude si poussée que, même quand elles ne sont qu'un des éléments d'une composition, leur présence s'impose autant que la scène principale » (Encyclopædia Universalis).
« Tout au long de sa carrière, Zurbarán attache un soin particulier à la représentation des objets. Depuis la précieuse tasse avec une rose apparaissant dans ses premiers tableaux, La Guérison miraculeuse du bienheureux Regnaud d'Orléans jusqu'aux derniers fruits sur une assiette d'étain de La Vierge, l'Enfant et saint Jean, daté de 1662  » (Catalogue de l'exposition de 1988, p. 171).

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2018 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau



jeudi 1 février 2018

Francisco de Zurbarán (1598-1664) - Bodegón con cacaharros


Francisco de Zurbarán (1598-1664)
Bodegón con cacaharros
Oleo sobre leinzo ( 46 x 84cm) 
Museo nacional del  Prado, Madrid.

Que voit on ? Sur un entablement sombre qui semble être une étagère ; quatre contenants,  quatre pots  dont les deux qui sont aux extrémités de la composition sont posés dans des plats en argent. Il s' agit de quatre contenants de formes et de matières différentes, de gauche à droite :  argent, terre cuite vernissée, terre cuite brute et porcelaine...  Une composition  d'une efficacité et d'une modernité que commenter plus ferait injure au génie de Zurbaran, d 'autant que cette nature morte est des toiles les plus célèbres du peintre.

Rappel historique : le peintre espagnol  Francisco de Zurbarán appartient au Siècle d'or espagnol. Surtout célèbre pour ses sujets religieux et ses peintures dévotes souvent d'une grande puissance et d'un grand mysticisme, il a commencé par y glisser quelques natures mortes avant de peindre des natures mortes pour elles-mêmes à part entière (comme ici avec ce simple  plateau de grenades) et d'en devenir un maître absolu. Contemporain et ami de Vélasquez, Zurbarán s'est distingué par la grande force visuelle de ses sujets et par un style austère et sobre qui le rapproche beaucoup des maîtres maniéristes italiens. Bien qu'à son époque la nature morte ait été considérée comme un genre mineur, Zurbarán ne pense pas déchoir lorsqu'il peint  - en sujet isolé -  le  mouton aux pattes liées de l'Agnus Dei. Dans ses natures mortes,  Zurbarán fait toujours preuve d'une attention affectueuse à l'égard d'objets modestes qu'il dote d'une valeur symbolique,  au point que « ses natures mortes ont une densité, une plénitude si poussée que, même quand elles ne sont qu'un des éléments d'une composition, leur présence s'impose autant que la scène principale » (Encyclopædia Universalis).
« Tout au long de sa carrière, Zurbarán attache un soin particulier à la représentation des objets. Depuis la précieuse tasse avec une rose apparaissant dans ses premiers tableaux, La Guérison miraculeuse du bienheureux Regnaud d'Orléans jusqu'aux derniers fruits sur une assiette d'étain de La Vierge, l'Enfant et saint Jean, daté de 1662  » (Catalogue de l'exposition de 1988, p. 171).
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lundi 24 août 2015

Francisco de Zurbarán (1598-1664) - La maison de Nazareth



Francisco de Zurbarán (1598-1664) 
La maison de Nazareth (détail).
Palais des Beaux Arts de Bruxelles

Que voit- on ?  Détail sur une table ; un livre ouvert dont les liens débordent de l'entablement et ressemblent étrangement a des vers en mouvement,  deux poires encore accrochés a leur branchage et qui ressemblent à une paire de castagnettes.

Rappel historique : le peintre espagnol  Francisco de Zurbarán appartient au Siècle d'or espagnol. Surtout célèbre pour ses sujets religieux et ses peintures dévotes souvent d'une grande puissance et d'un grand mysticisme, il a commencé par y glisser quelques natures mortes avant de peindre des natures mortes pour elles-mêmes à part entière (comme ici avec ce simple  plateau de grenades) et d'en devenir un maître absolu. Contemporain et ami de Vélasquez, Zurbarán s'est distingué par la grande force visuelle de ses sujets et par un style austère et sobre qui le rapproche beaucoup des maîtres maniéristes italiens. Bien qu'à son époque la nature morte ait été considérée comme un genre mineur, Zurbarán ne pense pas déchoir lorsqu'il peint  - en sujet isolé -  le  mouton aux pattes liées de l'Agnus Dei. Dans ses natures mortes,  Zurbarán fait toujours preuve d'une attention affectueuse à l'égard d'objets modestes qu'il dote d'une valeur symbolique,  au point que « ses natures mortes ont une densité, une plénitude si poussée que, même quand elles ne sont qu'un des éléments d'une composition, leur présence s'impose autant que la scène principale » (Encyclopædia Universalis).
« Tout au long de sa carrière, Zurbarán attache un soin particulier à la représentation des objets. Depuis la précieuse tasse avec une rose apparaissant dans ses premiers tableaux, La Guérison miraculeuse du bienheureux Regnaud d'Orléans jusqu'aux derniers fruits sur une assiette d'étain de La Vierge, l'Enfant et saint Jean, daté de 1662  » (Catalogue de l'exposition de 1988, p. 171).

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jeudi 16 avril 2015

Francisco de Zurbarán (1598-1664) - Bodegon con granadas en una bandeja de plata



Francisco de Zurbarán (1598-1664)
Bodegon con granadas en una bandeja de plata.
Museo Nacional del Prado. Madrid.

Que voit -on ? Plein cadre : un plateau d'argent dans lequel se reflètent  8 grenades présentées en pyramide et dont deux fruits (un à la base, un au sommet sont ouverts). Symboliques comme la plupart des natures mortes de Zurbaran, les grenades révèlent un contenu sensuel pour ne pas dire... sexuel.

Rappel historique : le peintre espagnol  Francisco de Zurbarán appartient au Siècle d'or espagnol. Surtout célèbre pour ses sujets religieux et ses peintures dévotes souvent d'une grande puissance et d'un grand mysticisme, il a commencé par y glisser quelques natures mortes avant de peindre des natures mortes pour elles-mêmes à part entière (comme ici avec ce simple  plateau de grenades) et d'en devenir un maître absolu. Contemporain et ami de Vélasquez, Zurbarán s'est distingué par la grande force visuelle de ses sujets et par un style austère et sobre qui le rapproche beaucoup des maîtres maniéristes italiens. Bien qu'à son époque la nature morte ait été considérée comme un genre mineur, Zurbarán ne pense pas déchoir lorsqu'il peint  - en sujet isolé -  le  mouton aux pattes liées de l'Agnus Dei. Dans ses natures mortes,  Zurbarán fait toujours preuve d'une attention affectueuse à l'égard d'objets modestes qu'il dote d'une valeur symbolique,  au point que « ses natures mortes ont une densité, une plénitude si poussée que, même quand elles ne sont qu'un des éléments d'une composition, leur présence s'impose autant que la scène principale » (Encyclopædia Universalis).
« Tout au long de sa carrière, Zurbarán attache un soin particulier à la représentation des objets. Depuis la précieuse tasse avec une rose apparaissant dans ses premiers tableaux, La Guérison miraculeuse du bienheureux Regnaud d'Orléans jusqu'aux derniers fruits sur une assiette d'étain de La Vierge, l'Enfant et saint Jean, daté de 1662  » (Catalogue de l'exposition de 1988, p. 171).
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vendredi 1 août 2014

Francisco de Zurbarán (1598-1664) - Bodegón con membrillos



Francisco de Zurbarán (1598-1664)
Bodegón con membrillos, 1664
 (avant  restauration)
Museu Nacional d'Art de Catalunya (Barcelona)

Que voit-on ? Sur un plateau d'argent  4 coings montés en pyramide présentent tous les angles possibles du fruit. Une géométrie parfaite que Picasso cherchera plus tard à copier. Un linge blanc froissé barre la droite du cadre.

Rappel historique : le peintre espagnol  Francisco de Zurbarán appartient au Siècle d'or espagnol. Surtout célèbre pour ses sujets religieux et ses peintures dévotes souvent d'une grande puissance et d'un grand mysticisme, il a commencé par y glisser quelques natures mortes avant de peindre des natures mortes pour elles-mêmes à part entière (comme ici avec ce simple  plateau de grenades) et d'en devenir un maître absolu. Contemporain et ami de Vélasquez, Zurbarán s'est distingué par la grande force visuelle de ses sujets et par un style austère et sobre qui le rapproche beaucoup des maîtres maniéristes italiens. Bien qu'à son époque la nature morte ait été considérée comme un genre mineur, Zurbarán ne pense pas déchoir lorsqu'il peint  - en sujet isolé -  le  mouton aux pattes liées de l'Agnus Dei. Dans ses natures mortes,  Zurbarán fait toujours preuve d'une attention affectueuse à l'égard d'objets modestes qu'il dote d'une valeur symbolique,  au point que « ses natures mortes ont une densité, une plénitude si poussée que, même quand elles ne sont qu'un des éléments d'une composition, leur présence s'impose autant que la scène principale » (Encyclopædia Universalis).
« Tout au long de sa carrière, Zurbarán attache un soin particulier à la représentation des objets. Depuis la précieuse tasse avec une rose apparaissant dans ses premiers tableaux, La Guérison miraculeuse du bienheureux Regnaud d'Orléans jusqu'aux derniers fruits sur une assiette d'étain de La Vierge, l'Enfant et saint Jean, daté de 1662  » (Catalogue de l'exposition de 1988, p. 171).
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dimanche 20 avril 2014

Francisco de Zurbarán (1598-1664) - Agnus Dei



Francisco de Zurbarán (1598-1664)
Agnus Dei 
Museo Nacional del Prado, Madrid

Que voit-on ?  Sur un fond gris foncé uniforme, un agneau dont les quatre pattes sont attachées par un lien, signe antique  qu'un sacrifice se prépare. Le tableau comporte une inscription extraite des actes des Apôtres 8/ 32 : « Comme une brebis, il fut conduit à l’abattoir ; comme un agneau muet devant le tonseur, il n’ouvre pas la bouche. » Le traitement est fortement naturaliste. Entre 1635 et 1640, Francisco de Zurbarán  a donné six versions de cette toile qui diffèrent assez peu entre elles. Celle du Prado (celle qui est montrée ici) est réputée être la plus achevée : elle est exposée en permanence dans les collections du musée.  Une autre version très célèbre connue comme le « mouton aux pattes attachées », est exposée à Barcelone dans la collection Salvado Plandiura. 
Le gouvernement de Catalogne a déclaré cette version « bien d'intérêt national ».  Une  troisième  version  plus petite  que les deux précédentes est conservée à la Fine Arts Gallery de San Diego aux Etats-Unis, legs d'Anne et Amy Putnam.

Rappel biographique : le peintre espagnol  Francisco de Zurbarán appartient au Siècle d'or espagnol. Surtout célèbre pour ses sujets religieux, et ses peintures dévotes souvent d'une grande puissance et d'un grand mysticisme, il a commencé par y glisser quelques natures mortes avant de peindre des natures mortes pour elles mêmes à part entière (comme ici avec ce simple  plateau de grenades) et d'en devenir un maître absolu. Contemporain et ami de Velasquez, Zurbarán s'est  distingué par la  force visuelle de ses sujets et par un style austère et sobre qui le rapproche beaucoup des maîtres maniéristes italiens. Bien qu'à son époque la nature morte soit considérée comme un genre mineur, Zurbarán ne pense pas déchoir lorsqu'il peint  le  mouton aux pattes liées de l'Agnus Dei. Dans ses natures mortes, Zurbarán fait toujours preuve d'une attention affectueuse à l'égard d'objets modestes qu'il dote d'une valeur symbolique, (comme ici ou les grenades révélant un contenu sensuel pour ne pas dire sexuel) au point que « ses natures mortes ont une densité, une plénitude si poussée que, même quand elles ne sont qu'un des éléments d'une composition, leur présence s'impose autant que la scène principale » (Encyclopædia Universalis).

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samedi 15 février 2014

Francisco de Zurbarán (1598-1664) - Still Life with Lemons, Oranges, a Rose and a Cup of Water




Francisco de Zurbarán (1598-1664)
Still Life with Lemons, Oranges, a Rose and a Cup of Water (1633) 
Norton Simon Museum,  Los Angeles

Que voit-on  ? Cette célèbre nature morte de  Zurbarán a propos de laquelle on aurait pu inventer le terme de minimalisme, présente a bonne distance l'un de l'autre,  3 éléments sur  un entablement sombre se confondant presque avec le fond.  De gauche à  droite : sur une petite plateau d'argent 4 citrons montés en pyramide et qui présentent le fruit sous tous ses angles (une géométrie que Zurbarán a inventée) ;   un panier d'osier contenant 5 oranges montées en pyramide et couronnées par une branche d'oranger en fleurs ;  une tasse étrangement remplie d'eau et une rose posée dans une sous coupe en argent. Si la perfection a un sens, c'est dans ce tableau qu'elle prend corps.

Rappel biographique : le peintre espagnol  Francisco de Zurbarán appartient au Siècle d'or espagnol. Surtout célèbre pour ses sujets religieux, et ses peintures dévotes souvent d'une grande puissance et d'un grand mysticisme, il a commencé par y glisser quelques natures mortes avant de peindre des natures mortes pour elles mêmes à part entière (comme ici avec ce simple  plateau de grenades) et d'en devenir un maître absolu. Contemporain et ami de Velasquez, Zurbarán s'est  distingué par la  force visuelle de ses sujets et par un style austère et sobre qui le rapproche beaucoup des maîtres maniéristes italiens. Bien qu'à son époque la nature morte soit considérée comme un genre mineur, Zurbarán ne pense pas déchoir lorsqu'il peint  le  mouton aux pattes liées de l'Agnus Dei. Dans ses natures mortes, Zurbarán fait toujours preuve d'une attention affectueuse à l'égard d'objets modestes qu'il dote d'une valeur symbolique, (comme ici ou les grenades révélant un contenu sensuel pour ne pas dire sexuel) au point que « ses natures mortes ont une densité, une plénitude si poussée que, même quand elles ne sont qu'un des éléments d'une composition, leur présence s'impose autant que la scène principale » (Encyclopædia Universalis).
« Tout au long de sa carrière, Zurbarán attache un soin particulier à la représentation des objets. Depuis la précieuse tasse avec une rose apparaissant dans ses premiers tableaux, La Guérison miraculeuse du bienheureux Regnaud d'Orléans jusqu'aux derniers fruits sur une assiette d'étain de La Vierge, l'Enfant et saint Jean, daté de 1662  » (Catalogue de l'exposition de 1988, p. 171).

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