Eugène Delacroix (1798-1863)
Nature morte aux homards (1826-27)
Musée du Louvre (Paris)
Le grand peintre romantique français Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix n'est a priori pas vraiment connu pour ses natures mortes ! Pourtant il en a peint au moins une (celle ci) et pas forcément dans sa jeunesse lorsqu'il copiait les maîtres anciens dans les galeries du Louvre.
Cette nature morte, la seule qu'il ait jamais peinte en réalité - si l'on excepte un Bouquet de fleurs, (1824) conservée aujourd'hui au Musées des Beaux-arts de Chalon en Champagne) date de la période de sa maturité, de la période romantique que l'on situe généralement entre 1825 et 1831. Elle est exactement contemporaine de La mort de Sardanapale que Delacroix présenta au Salon de 1827-28 et qui déclencha un scandale tonitruant. Dit aussi "Trophées de chasse et de pêche", cette Nature morte aux homards a été peinte pour le général de Coëtlosquet, chez qui l'artiste séjourna en 1826. Se détachant sur un paysage à la Constable, on peut y voir une réminiscence de son séjour de trois mois en Angleterre qui eut lieu en 1825, séjour qu'il consacra justement à l'étude de Constable, le plus grand peintre paysagiste européen de l’époque, dont Delacroix cherche à capturer la technique qui donne du poids à l’atmosphère et une vibration aux couleurs. C’est une période importante pour l’artiste qui cherche a se concentrer davantage sur les couleurs, et sur ses effets physiques et psychologiques.
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2014 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
Cette nature morte, la seule qu'il ait jamais peinte en réalité - si l'on excepte un Bouquet de fleurs, (1824) conservée aujourd'hui au Musées des Beaux-arts de Chalon en Champagne) date de la période de sa maturité, de la période romantique que l'on situe généralement entre 1825 et 1831. Elle est exactement contemporaine de La mort de Sardanapale que Delacroix présenta au Salon de 1827-28 et qui déclencha un scandale tonitruant. Dit aussi "Trophées de chasse et de pêche", cette Nature morte aux homards a été peinte pour le général de Coëtlosquet, chez qui l'artiste séjourna en 1826. Se détachant sur un paysage à la Constable, on peut y voir une réminiscence de son séjour de trois mois en Angleterre qui eut lieu en 1825, séjour qu'il consacra justement à l'étude de Constable, le plus grand peintre paysagiste européen de l’époque, dont Delacroix cherche à capturer la technique qui donne du poids à l’atmosphère et une vibration aux couleurs. C’est une période importante pour l’artiste qui cherche a se concentrer davantage sur les couleurs, et sur ses effets physiques et psychologiques.
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