Patrick Heron (1920-1999)
The log table with fruit 1949
Tate modern
Que voit on ? A propos de cette oeuvre la Tate modern qui conserve ce tableau précise : " Dans cette nature morte de jeunesse de Heron, l'attention à la couleur reflète son enthousiasme pour le travail de Bonnard et Matisse. Il a dit lui même : " Tout au long de ma jeunesse, j'ai eu à mener une formidable bataille contre le total mépris anglais pour tout ce qui pouvait se rapprocher a un degré ou à un autre du décoratif. La surface parfaitement ordonnée de cette nature morte m'apporte un grand plaisir. Ce même plaisir que les Anglais s'évertuent à fuir ". Les céramiques (les pots à eau, la cafetière et le plat à fruits) peints dans cette œuvre ont été produits par la poterie Leach, dans laquelle Heron a travaillé pendant de la Seconde Guerre mondiale."
Rappel biographique : Patrick Heron est un peintre anglais qui vivait à St Ives en Cornouailles
où il passa son enfance avant de devenir élève à la Slade School of Fine Art (1937-1939). Il commence à peindre après la Seconde Guerre mondiale tout en travaillant comme assistant dans l’Atelier de Poterie de Bernard Leach à St Ives (1945). Entre 1953 et 1956, il enseigna à la Central School of Fine Art . Entre 1947 et 1950, il devint un critique d’art influent pour les journaux New Stateman et The Nation. De 1955 a 1958, il fut le correspondant londonien de la revue Arts. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont The Changing Forms of Art (1955), Ivon Hitchens (1955), et Braque (1956). A ses débuts, son oeuvre fut plutôt influencée par Matisse et Braque avec un style figurativo-cubiste et des couleurs très vives. Plus tard il développa un style abstrait sur le modèle de l’Ecole américaine de New York. Sa première exposition eut lieu à Londres en 1947 à la Redfern Gallery puis à New York chez Bertha Schaefer Gallery en 1960. En 1952, il fut présent à la Biennale de Sao Paulo avec 12 toiles. Heron était également dessinateur de motifs pour tissus imprimés. Il a écrit un livre The Shape of Colour (1978), dans lequel il se livre à une analyse détaillée des formes rencontrées dans la nature. Une partie de ces travaux les plus conséquents ont disparu dans l’incendie qui ravagea l’entrepôt de stockage du Momart le 24 mai 2004.
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