De Scott Evans (1847-1898)
A plate of onions (1889)
Private collection
Que voit on ? Comme ce peintre le faisait souvent : un seul sujet, ici des oignons, sans doute les moins nobles des légumes du 19e siècle, ce qui n'a pas toujours été le cas puisque les pharaons de l'Egypte antique prenaient soin d'emporter des bottes entières de cet aliment précieux dans leur vie future. Les oignons sont au nombre de 5 : un gros oignon blanc ; deux petits oignons jaunes ; deux petits oignons rouges. Contrairement à son habitude le peintre ne les a pas - dans cette nature morte - suspendus à un fil ni présentés dans une boîte mais simplement posés dans une assiette en porcelaine blanche (dont on remarquera la finesse de la pâte) sur un entablement de bois clair.
Rappel biographique : Le peintre américain De Scott Evans s'est illustré avec un égal talent dans des genres très différents du portrait mondain de dame de la haute société américaine dont il flattait élégamment les anatomies à la nature morte en trompe-l'oeil. Élevé dans l'Indiana, il a réalisé une grande partie de sa carrière dans l'Ohio avant de venir s'installer à New-York City. Sa réputation posthume est largement basée sur un certain nombre de trompe-l'œil de natures mortes, à tel point que l'on pas hésité à lui attribuer des tableaux qu'il n'avait jamais peints. La marque absolue de la célébrité dans les Etats-Unis du 19e siècle !
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