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mercredi 1 février 2017

Raoul Dufy (1877-1953) - Le violon rouge


Raoul Dufy (1877-1953) 
Le violon rouge 1948  
Centre Pompidou,  Paris 

Que voit-on  ? Un fantasme musical de Raoul Dufy qui s'imagine en compositeur de musique puisqu'il annote la partition de ce magnifique violon rouge " Musique et partition de Raoul Dufy ".
Trois couleurs seulement pour rendre toute la chaleur de cet instrument qui peut être aussi doux que volcanique : le rouge, le noir, le blanc. Et Dufy tapisse le fond de cette nature morte à l'instrument de musique de  rose...

Rappel biographique : le peintre  français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit  plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à  la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou  de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe !

vendredi 31 décembre 2021

Raoul Dufy (1877-1953) - Fleurs


Raoul Dufy (1877-1953) Fleurs Aquareelle sur papier, Collection privée (Christie's)


Raoul Dufy (1877-1953)
Fleurs
Aquarelle sur papier
Collection privée (Christie's)

Que voit on ?  Un nature florale de Dufy, qui n'en peignit pas énormément, préférant souvent ne pas isoler ce sujet mais le mêler comme partie de compositions où le paysage avait aussi la part belle.... 

Rappel biographique : le peintre français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe ! 

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samedi 23 mai 2020

Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte

 


Raoul Dufy (1877-1953)
Nature morte
Aquarelle et mine de plomb sur papier, 48,90 x 64,10 cm
Collection privée

Que voit on ? Une nature morte de fin de déjeuner sur une terrasse de restaurant ou d'hôtel délicatement déclinée sur le  thème favori de Dufy : la mer. On remarque deux cabines de bains sur la droite à côté d'un imposant immeuble et deux bateaux qui, dans le lointain, attendent d'entrer dans le port du Havre que le peintre a souvent aimé peindre.

Rappel biographique : le peintre  français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit  plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant.
- Plus d 'informations du Raoul Dufy
 
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vendredi 9 juin 2017

Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte au compotier de fruits



Raoul Dufy (1877-1953) 
Nature morte au compotier de fruits
Collection privée 

Que voit-on ?  Une composition presque monochrome de Dufy simplement colorée par le bleu pale du guéridon de jardin sur lequel la nature morte est composée, par le jaune d'une tranche de fruits et - surtout - par le vert des figues posées dan le compotier. L'indicible sensation de fraicheur et de légèreté d'un matin d'été.

Rappel biographique : le peintre  français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit  plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant.
- Plus d 'informations sur Raoul Dufy

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jeudi 3 novembre 2016

Raoul Dufy (1877-1953)- Nature morte aux biscuits


Raoul Dufy (1877-1953)
Nature morte aux biscuits (1923)
Collection privée

Que voit on ? Une table dressée sur une nappe blanche pour ne pas dire sur un fond blanc, tant l'abstraction de la description est volontaire. Au premier plan : une assiette dessinée comme d'elle même par un contraste ton sur ton de blancs et de gris; un couteau, élément traditionnel des natures mortes qui est ici tourné en dérision puisqu' il faillit à sa mission première qui est d'indiquer la perspective. Sur la droite : un vase à godrons noirs, vide. Sur la gauche:  les fameux biscuits, épars et peu appétissants qui donnent son nom à la toile. Au fond, fermant la perspective : une nature morte enfin qui représente des fruits (pommes et poires) dans un saladier.  Une nature morte contrariée et décalée où l'attention est sans cesse attirée par défaut : défaut de fond qui rehausse les couleurs ; défaut de formes qui souligne la forme ; défaut de perspective qui laisse danser les objets... Un  Dufy de la jeunesse, plus imaginatif, plus innovant, beaucoup moins caricatural et systématique que le Dufy des aplats sur lignés au trait.

Rappel biographique : le peintre  français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit  plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à  la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou  de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe !

jeudi 29 juin 2017

Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte aux poires et aux pommes.


Raoul Dufy (1877-1953) 
Nature morte aux poires et aux pommes.

Que voit on ? Exactement ce que décrit le titre à quoi s'ajoute un citron au centre de la composition, le tout posé sur une nappe blanche et bleue dont la légèreté de couleur évoque un ciel de vacances.

Rappel biographique : le peintre  français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit  plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant.
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dimanche 9 décembre 2018

Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte au sucrier bleu


Raoul Dufy (1877-1953)
Nature morte au sucrier bleu, 1919 
Collection privée

 Que voit-on ? Sur une guéridon de bois clair tirant vers le jaune oranger :  deux tasses à cafés de couleurs grise et noire, une cafetière marron en porcelaine et le sucrier bleu qui donne son nom à la composition. A gauche du sucrier, un journal  roulé en cigare.. à moins que ce ne soit une grande serviette ! Sous le guéridon à gauche de la composition  : un ravissant petit tabouret en bambou avec assise en velours vert... 

Rappel biographique : le peintre  français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit  plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant.
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jeudi 12 février 2015

Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte à la carafe et au compotier





Raoul Dufy (1877-1953)
Nature morte à la carafe et au compotier (1923)
Collection privée

Que voit on ?  Dans l'atmosphère très lumineuse de l'été provençal, comme surexposés, apparaissent quelques uns des éléments favoris de Dufy, de gauche à droite : une carafe, une coupe avec quelques fruits, un verre de vin  (identifiable à la couleur des godrons !), un compotier remplis de fruits impossibles à identifier. Une nature morte presque abstraite et un bord de mer omniprésent dans le bleu qui se reflète jusque dans la carafe d'eau, sous le soleil écrasant de l'Estaque, un jour d'été...

Rappel biographique : le peintre  français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit  plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à  la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou  de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe !



mardi 28 juin 2016

Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte au violon - Hommage à Bach,


Raoul Dufy (1877-1953) 
Nature morte au violon - Hommage à Bach, 1952 
Centre Pompidou, Paris  

Que voit on ? Surgissant d'une nature extravagante esquissé, un violon dans un halo rouge posé sur une partition blanche dont on ne perçoit que les portées sans note.  Curieux que Dufy ait choisi de rendre hommage à ce génie du clavier que fut Bach en utilisant un violon, mais Bach était également doué dans tous les instruments. 

Rappel biographique : le peintre  français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit  plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à  la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou  de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe !





jeudi 13 février 2014

Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte aux fruits



Raoul Dufy (1877-1953)
Nature morte aux fruits
Collection privée

 Que voit-on ?  Sur un fond gris qui pourrait figurer une nappe, 3 éléments distincts qui sont de gauche à droite et de bas en haut : un panier rempli de cerises, un régime de banane, une boîte avec un emballage en papier dentellé contenant des fruits confits : fraises, cerises et mûres...

Rappel biographique : le peintre  français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit  plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à  la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou  de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe ! 

vendredi 22 août 2014

Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte avec pastèque, figues et poires



Raoul Dufy (1877-1953)
Nature morte avec pastèque, figues et  poires.
Dédicacé à Roland Mortier
Collection privée 

Que voit on ?  Sur un fond blanc  de gauche a droite et de  bas en haut, un compotier rempli de figues, un melon, une pastèque et une cruche en verre avec anse.

Rappel biographique : le peintre  français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit  plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à  la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou  de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe ! 

dimanche 17 mai 2015

Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte au verre et à la carafe



Raoul Dufy (1877-1953) 
Nature morte au verre et à la carafe
Collection Privée

Que voit-on ?  La nature morte au premier plan masque dévoile tout de suite  à l'arrière plan.un paysage de jardin et de maison de campagne  C'est donc un déjeune d'été dans le jardin  d'une maison de campagne qui est décrit là avec sur nappe de gauche a droite :  un huiler, une miche de pain, déjà entamé,  une fourchette  solitaire, un compotier rempli de pommes  et de pêches roses, un verre de vin  presque vide et une carafe de vin presque pleine.  Le bonheur !

Rappel biographique : le peintre  français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit  plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à  la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou  de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe ! 

jeudi 21 mars 2024

Raoul Dufy (1877- 1953) - Trente ans ou la vie en rose

 

Raoul Dufy (1877- 1953), Trente ans ou la vie en rose. 1931. Huile sur toile. Donation de Mme Mathilde Amos,955. Musée d’Art Moderne de Paris.

Raoul Dufy (1877- 1953)
Trente ans ou la vie en rose. 1931.
Huile sur toile.
Donation de Mme Mathilde Amos.
Musée d’Art Moderne de Paris.


Que voit-on ? Dufy peint la nature morte Trente ans ou la Vie en rose à l'occasion d'un anniversaire. L'œuvre évoque La Belle Enfant ou L'Amour à quarante ans, ouvrage d'Eugène Montfort illustré par l'artiste pour Ambroise Vollard. Le tableau est fondé sur un jeu d'illusion décorative : le tissu tendu au mur (Les Cornets, créé par l'artiste en 1919 pour Bianchini-Férier), sur lequel est posé un autre tissu représentant une vasque fleurie sur treillis (Amours, délices et orgues, 1925), encadre un bouquet de roses rouges et roses, posé sur un guéridon aux formes rondes placé au premier plan. Les roses aux diverses nuances se superposent, se confondent et envahissent l'espace, annonçant la «peinture tonale» des années suivantes.

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2011-2024 - Une collection de Natures Mortes
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vendredi 23 février 2018

Othon Friesz (1879-1949)


Othon Friesz (1879-1949)
Nature morte aux crustacés, 1946

Rappel biographique : Achille-Emile Othon Friesz, dit Othon Friesz, qui signait E. Orthon Friesz est un peintre et graveur français.  Othon Friesz est, avec Georges Braque et Raoul Dufy, l’élève de Charles Lhuillier à l’Ecole municipale des beaux-arts du Havre. Une bourse lui permet d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Bonnat en 1897, mais il préfère se former en fréquentant le musée du Louvre. D’abord influencé par les impressionnistes, puis par Vincent van Gogh et Paul Gauguin, quelques-unes de ses toiles sont exposées au Salon d'automne de 1905, avec des œuvres d'Henri MatisseAlbert Marquet et Henri Manguin. Les aplats de couleurs éclatantes et la nervosité du dessin donnent la sensation au spectateur de pénétrer dans une « cage aux fauves ». C’est le début du fauvisme, dont il va devenir l’un des représentants.
А l’été 1906, il effectue un séjour à Anvers avec Georges Braque, travaillant sur les mêmes sujets, puis, l’année suivante, à l’Estaque et La Ciotat, transposant sur leurs toiles la lumière du Midi. De retour à Paris, tandis que Braque élabore avec Pablo Picasso qu’il vient de rencontrer, les fondements du cubisme, Friesz poursuit un naturalisme influencé par Paul Cézanne et réalise des paysages, des natures mortes et des marines plus traditionnels, tout en conservant de sa période fauve l’énergie du trait et le goût affirmé pour la couleur et les contrastes forts.
En 1912, il ouvre son premier atelier en Normandie puis, de retour а Paris en 1919, il voyage dans le Jura et en Italie et commence а enseigner le dessin а l'Académie de la Grande Chaumière en 1921, et à l'atelier de peinture A de l'Académie scandinave. En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec Raoul Dufy. Outre ses peintures, il produit un grand nombre de dessins, de gravures et de lithographies.  De 1914 а son décès en 1949, il occupe un atelier au no 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Othon Friesz est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée de son portrait en médaillon en bronze par Paul Belmondo.

mercredi 25 octobre 2017

Othon Friesz (1879-1949)


Othon Friesz (1879-1949)
Nature morte aux poires
Collection privée

Que voit-on ? Dans un plat en céramique vernissée,  quelques poires qui semblent danser... l''ensemble de la composition d'ailleurs semble danser !

Rappel biographique :  Achille-Emile Othon Friesz, dit Othon Friesz, qui signait E. Orthon Friesz est un peintre et graveur français.  Othon Friesz est, avec Georges Braque et Raoul Dufy, l’élève de Charles Lhuillier à l’Ecole municipale des beaux-arts du Havre. Une bourse lui permet d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Bonnat en 1897, mais il préfère se former en fréquentant le musée du Louvre. D’abord influencé par les impressionnistes, puis par Vincent van Gogh et Paul Gauguin, quelques-unes de ses toiles sont exposées au Salon d'automne de 1905, avec des œuvres d'Henri MatisseAlbert Marquet et Henri Manguin. Les aplats de couleurs éclatantes et la nervosité du dessin donnent la sensation au spectateur de pénétrer dans une « cage aux fauves ». C’est le début du fauvisme, dont il va devenir l’un des représentants.
А l’été 1906, il effectue un séjour à Anvers avec Georges Braque, travaillant sur les mêmes sujets, puis, l’année suivante, à l’Estaque et La Ciotat, transposant sur leurs toiles la lumière du Midi. De retour à Paris, tandis que Braque élabore avec Pablo Picasso qu’il vient de rencontrer, les fondements du cubisme, Friesz poursuit un naturalisme influencé par Paul Cézanne et réalise des paysages, des natures mortes et des marines plus traditionnels, tout en conservant de sa période fauve l’énergie du trait et le goût affirmé pour la couleur et les contrastes forts.
En 1912, il ouvre son premier atelier en Normandie puis, de retour а Paris en 1919, il voyage dans le Jura et en Italie et commence а enseigner le dessin а l'Académie de la Grande Chaumière en 1921, et à l'atelier de peinture A de l'Académie scandinave. En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec Raoul Dufy. Outre ses peintures, il produit un grand nombre de dessins, de gravures et de lithographies.  De 1914 а son décès en 1949, il occupe un atelier au no 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Othon Friesz est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée de son portrait en médaillon en bronze par Paul Belmondo.

lundi 26 juin 2017

Othon Friesz (1879-1949)


Othon Friesz (1879-1949)
Nature morte aux coquillages 
 Collection privée 

Que voit-on ? Une composition aux coquillages qui rend à la fois hommage à toutes lkes toiles  de  Jacques Linard  et d'Adrian Coorte, les deux maitres incontesté de ce genre aux 16e et 17e siècles mais qui s'inspire aussi d'une oeuvre célèbre d'un de ses contemporains Odilon Redon  dont le tableau La coquille ,que l'on peut voir aujourd'hui au Musée d'Orsay à Paris, fit sensation.

Rappel biographique :  Achille-Emile Othon Friesz, dit Othon Friesz, qui signait E. Orthon Friesz est un peintre et graveur français.  Othon Friesz est, avec Georges Braque et Raoul Dufy, l’élève de Charles Lhuillier à l’Ecole municipale des beaux-arts du Havre. Une bourse lui permet d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Bonnat en 1897, mais il préfère se former en fréquentant le musée du Louvre. D’abord influencé par les impressionnistes, puis par Vincent van Gogh et Paul Gauguin, quelques-unes de ses toiles sont exposées au Salon d'automne de 1905, avec des œuvres d'Henri MatisseAlbert Marquet et Henri Manguin. Les aplats de couleurs éclatantes et la nervosité du dessin donnent la sensation au spectateur de pénétrer dans une « cage aux fauves ». C’est le début du fauvisme, dont il va devenir l’un des représentants.
А l’été 1906, il effectue un séjour à Anvers avec Georges Braque, travaillant sur les mêmes sujets, puis, l’année suivante, à l’Estaque et La Ciotat, transposant sur leurs toiles la lumière du Midi. De retour à Paris, tandis que Braque élabore avec Pablo Picasso qu’il vient de rencontrer, les fondements du cubisme, Friesz poursuit un naturalisme influencé par Paul Cézanne et réalise des paysages, des natures mortes et des marines plus traditionnels, tout en conservant de sa période fauve l’énergie du trait et le goût affirmé pour la couleur et les contrastes forts.
En 1912, il ouvre son premier atelier en Normandie puis, de retour а Paris en 1919, il voyage dans le Jura et en Italie et commence а enseigner le dessin а l'Académie de la Grande Chaumière en 1921, et à l'atelier de peinture A de l'Académie scandinave. En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec Raoul Dufy. Outre ses peintures, il produit un grand nombre de dessins, de gravures et de lithographies.  De 1914 а son décès en 1949, il occupe un atelier au no 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Othon Friesz est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée de son portrait en médaillon en bronze par Paul Belmondo.

mercredi 11 juillet 2018

Othon Friesz (1879-1949 ) - Nature morte au perroquet.


Othon Friesz (1879-1949)
 Nature morte au perroquet
 Collection privée

Rappel biographique :  Achille-Emile Othon Friesz, dit Othon Friesz, qui signait E. Orthon Friesz est un peintre et graveur français.  Othon Friesz est, avec Georges Braque et Raoul Dufy, l’élève de Charles Lhuillier à l’Ecole municipale des beaux-arts du Havre. Une bourse lui permet d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Bonnat en 1897, mais il préfère se former en fréquentant le musée du Louvre. D’abord influencé par les impressionnistes, puis par Vincent van Gogh et Paul Gauguin, quelques-unes de ses toiles sont exposées au Salon d'automne de 1905, avec des œuvres d'Henri MatisseAlbert Marquet et Henri Manguin. Les aplats de couleurs éclatantes et la nervosité du dessin donnent la sensation au spectateur de pénétrer dans une « cage aux fauves ». C’est le début du fauvisme, dont il va devenir l’un des représentants.
А l’été 1906, il effectue un séjour à Anvers avec Georges Braque, travaillant sur les mêmes sujets, puis, l’année suivante, à l’Estaque et La Ciotat, transposant sur leurs toiles la lumière du Midi. De retour à Paris, tandis que Braque élabore avec Pablo Picasso qu’il vient de rencontrer, les fondements du cubisme, Friesz poursuit un naturalisme influencé par Paul Cézanne et réalise des paysages, des natures mortes et des marines plus traditionnels, tout en conservant de sa période fauve l’énergie du trait et le goût affirmé pour la couleur et les contrastes forts.
En 1912, il ouvre son premier atelier en Normandie puis, de retour а Paris en 1919, il voyage dans le Jura et en Italie et commence а enseigner le dessin а l'Académie de la Grande Chaumière en 1921, et à l'atelier de peinture A de l'Académie scandinave. En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec Raoul Dufy. Outre ses peintures, il produit un grand nombre de dessins, de gravures et de lithographies.  De 1914 а son décès en 1949, il occupe un atelier au no 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Othon Friesz est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée de son portrait en médaillon en bronze par Paul Belmondo.

jeudi 30 mars 2017

Othon Friesz (1879-1949)



Othon Friesz (1879-1949)
 Nature morte à la théière
 Collection particulière

 Que voit on ? Dans une atmosphère très sombre, une théière posée en équilibre sur un rebord de table où se bousculent des raisins, une poire, une pomme et  une boule à thé ouverte et vide. Un trait blanc cinglant, péremptoire, dessine le rebord, la ligne de fracture à ne pas franchir.

Rappel biographique :  Achille-Emile Othon Friesz, dit Othon Friesz, qui signait E. Orthon Friesz est un peintre et graveur français.  Othon Friesz est, avec Georges Braque et Raoul Dufy, l’élève de Charles Lhuillier à l’Ecole municipale des beaux-arts du Havre. Une bourse lui permet d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Bonnat en 1897, mais il préfère se former en fréquentant le musée du Louvre. D’abord influencé par les impressionnistes, puis par Vincent van Gogh et Paul Gauguin, quelques-unes de ses toiles sont exposées au Salon d'automne de 1905, avec des œuvres d'Henri MatisseAlbert Marquet et Henri Manguin. Les aplats de couleurs éclatantes et la nervosité du dessin donnent la sensation au spectateur de pénétrer dans une « cage aux fauves ». C’est le début du fauvisme, dont il va devenir l’un des représentants.
А l’été 1906, il effectue un séjour à Anvers avec Georges Braque, travaillant sur les mêmes sujets, puis, l’année suivante, à l’Estaque et La Ciotat, transposant sur leurs toiles la lumière du Midi. De retour à Paris, tandis que Braque élabore avec Pablo Picasso qu’il vient de rencontrer, les fondements du cubisme, Friesz poursuit un naturalisme influencé par Paul Cézanne et réalise des paysages, des natures mortes et des marines plus traditionnels, tout en conservant de sa période fauve l’énergie du trait et le goût affirmé pour la couleur et les contrastes forts.
En 1912, il ouvre son premier atelier en Normandie puis, de retour а Paris en 1919, il voyage dans le Jura et en Italie et commence а enseigner le dessin а l'Académie de la Grande Chaumière en 1921, et à l'atelier de peinture A de l'Académie scandinave. En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec Raoul Dufy. Outre ses peintures, il produit un grand nombre de dessins, de gravures et de lithographies.  De 1914 а son décès en 1949, il occupe un atelier au no 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Othon Friesz est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée de son portrait en médaillon en bronze par Paul Belmondo.

lundi 6 mars 2017

Othon Friesz (1879-1949)

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Othon Friesz (1879-1949)
Nature morte au verre de vin, 1929
Collection privée

Que voit on ? Sur une table blanche :  trois bouteilles de vin de Bordeaux de qualité dont deux débouchées ; une carafe de type "décanteur" en verre, vide ; un verre à eau, plein de vin ; une boîte de cigares fermée ; deux pipes et une boîte d'allumettes.  L'évocation d'une dégustation de vin ou bien d'une scène dans un bar ou dans un club, dans une atmosphère monochrome et une palette sourde qui sont très peu dans le style " fauve " de ce grand peintre de natures mortes plutôt partisan des couleurs éclatantes.

Rappel biographique :  Achille-Emile Othon Friesz, dit Othon Friesz, qui signait E. Orthon Friesz est un peintre et graveur français.  Othon Friesz est, avec Georges Braque et Raoul Dufy, l’élève de Charles Lhuillier à l’Ecole municipale des beaux-arts du Havre. Une bourse lui permet d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Bonnat en 1897, mais il préfère se former en fréquentant le musée du Louvre. D’abord influencé par les impressionnistes, puis par Vincent van Gogh et Paul Gauguin, quelques-unes de ses toiles sont exposées au Salon d'automne de 1905, avec des œuvres d'Henri Matisse, Albert Marquet et Henri Manguin. Les aplats de couleurs éclatantes et la nervosité du dessin donnent la sensation au spectateur de pénétrer dans une « cage aux fauves ». C’est le début du fauvisme, dont il va devenir l’un des représentants.
А l’été 1906, il effectue un séjour à Anvers avec Georges Braque, travaillant sur les mêmes sujets, puis, l’année suivante, à l’Estaque et La Ciotat, transposant sur leurs toiles la lumière du Midi. De retour à Paris, tandis que Braque élabore avec Pablo Picasso qu’il vient de rencontrer, les fondements du cubisme, Friesz poursuit un naturalisme influencé par Paul Cézanne et réalise des paysages, des natures mortes et des marines plus traditionnels, tout en conservant de sa période fauve l’énergie du trait et le goût affirmé pour la couleur et les contrastes forts.
En 1912, il ouvre son premier atelier en Normandie puis, de retour а Paris en 1919, il voyage dans le Jura et en Italie et commence а enseigner le dessin а l'Académie de la Grande Chaumière en 1921, et à l'atelier de peinture A de l'Académie scandinave. En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec Raoul Dufy. Outre ses peintures, il produit un grand nombre de dessins, de gravures et de lithographies.  De 1914 а son décès en 1949, il occupe un atelier au no 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Othon Friesz est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée de son portrait en médaillon en bronze par Paul Belmondo.


samedi 16 mai 2015

Pierre Tal-Coat (1905-1985) - Nature morte aux verres et aux pichets



Pierre Tal-Coat (1905-1985) 
Nature morte aux verres et aux pichets
Collection privée

Que voit-on ? Une série de verres dont un renversé (comme dans les natures mortes du 17e siècle),  qui laisse penser  à un hommage au grand peintre de verreries que fut  Sébastien Stoskopff (1597-1657) à  la période l'âge d'or de la nature morte. dans les pays de Nord de l'Europe.  Ici chaque objet est peint en étant surligné au trait blanc sur un fond marron, dans un style qui faire penser à la technique de  de Raoul Dufy.

Rappel biographique : Le peintre, graveur et illustrateur français Pierre Tal Coat (pseudonyme de Pierre Jacob pour éviter l'homonymie avec Max Jacob quimpérois comme lui), apparenté au mouvement de l'École de Paris a peint une série importante de natures mortes, toutes réalisées en 1942, en pleine guerre, alors qu'il se trouvait réfugié  à Aix-en-Provence. De toutes ces peintures très dépouillées et exécutées avec une grande économie de moyens, il se dégage une grande force.