Rappel biographique : le peintre français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe !
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mercredi 1 février 2017
Raoul Dufy (1877-1953) - Le violon rouge
Rappel biographique : le peintre français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe !
vendredi 31 décembre 2021
Raoul Dufy (1877-1953) - Fleurs
Raoul Dufy (1877-1953)
Fleurs
Aquarelle sur papier
Collection privée (Christie's)
Que voit on ? Un nature florale de Dufy, qui n'en peignit pas énormément, préférant souvent ne pas isoler ce sujet mais le mêler comme partie de compositions où le paysage avait aussi la part belle....
Rappel biographique : le peintre français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe !
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2021 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
samedi 23 mai 2020
Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte
Raoul Dufy (1877-1953)
Nature morte
Aquarelle et mine de plomb sur papier, 48,90 x 64,10 cm
Collection privée
Que voit on ? Une nature morte de fin de déjeuner sur une terrasse de restaurant ou d'hôtel délicatement déclinée sur le thème favori de Dufy : la mer. On remarque deux cabines de bains sur la droite à côté d'un imposant immeuble et deux bateaux qui, dans le lointain, attendent d'entrer dans le port du Havre que le peintre a souvent aimé peindre.
- Plus d 'informations du Raoul Dufy
vendredi 9 juin 2017
Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte au compotier de fruits
Rappel biographique : le peintre français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant.
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2018 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
jeudi 3 novembre 2016
Raoul Dufy (1877-1953)- Nature morte aux biscuits
jeudi 29 juin 2017
Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte aux poires et aux pommes.
Rappel biographique : le peintre français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant.
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dimanche 9 décembre 2018
Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte au sucrier bleu
- Plus d 'informations du Raoul Dufy
jeudi 12 février 2015
Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte à la carafe et au compotier
Collection privée
Que voit on ? Dans l'atmosphère très lumineuse de l'été provençal, comme surexposés, apparaissent quelques uns des éléments favoris de Dufy, de gauche à droite : une carafe, une coupe avec quelques fruits, un verre de vin (identifiable à la couleur des godrons !), un compotier remplis de fruits impossibles à identifier. Une nature morte presque abstraite et un bord de mer omniprésent dans le bleu qui se reflète jusque dans la carafe d'eau, sous le soleil écrasant de l'Estaque, un jour d'été...
Rappel biographique : le peintre français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe !
mardi 28 juin 2016
Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte au violon - Hommage à Bach,
jeudi 13 février 2014
Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte aux fruits
Raoul Dufy (1877-1953)
Nature morte aux fruits
Collection privée
Que voit-on ? Sur un fond gris qui pourrait figurer une nappe, 3 éléments distincts qui sont de gauche à droite et de bas en haut : un panier rempli de cerises, un régime de banane, une boîte avec un emballage en papier dentellé contenant des fruits confits : fraises, cerises et mûres...
Rappel biographique : le peintre français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe !
vendredi 22 août 2014
Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte avec pastèque, figues et poires
Raoul Dufy (1877-1953)
Nature morte avec pastèque, figues et poires.
Dédicacé à Roland Mortier
Collection privée
Rappel biographique : le peintre français Raoul Dufy était aussi dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre. Raoul Dufy a produit plus 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins et en a détruit presque autant. Ses natures mortes ne constituent pas l'essentiel de sa production très largement consacrée aux paysages, aux évènements de son temps, aux portraits de femme et surtout... à la musique et aux concerts qu'il est presque parvenu à faire entendre à travers ses toiles. Dessinateur hors pair - certains l'aurait même vu dessiner avec ses deux mains à la fois - c'était aussi un merveilleux coloriste, un coloriste du bonheur et de la magie, tant il est vrai que la joie de vivre et l'ode constante à la vie soutiennent chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel ou de mondain, comme on l'a dit un peu trop hâtivement. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers le bonheur... au point qu'elles pourraient presque nous faire croire qu'il existe !
dimanche 17 mai 2015
Raoul Dufy (1877-1953) - Nature morte au verre et à la carafe
Collection Privée
Que voit-on ? La nature morte au premier plan masque dévoile tout de suite à l'arrière plan.un paysage de jardin et de maison de campagne C'est donc un déjeune d'été dans le jardin d'une maison de campagne qui est décrit là avec sur nappe de gauche a droite : un huiler, une miche de pain, déjà entamé, une fourchette solitaire, un compotier rempli de pommes et de pêches roses, un verre de vin presque vide et une carafe de vin presque pleine. Le bonheur !
jeudi 21 mars 2024
Raoul Dufy (1877- 1953) - Trente ans ou la vie en rose
Raoul Dufy (1877- 1953)
Trente ans ou la vie en rose. 1931.
Huile sur toile.
Donation de Mme Mathilde Amos.
Musée d’Art Moderne de Paris.
Que voit-on ? Dufy peint la nature morte Trente ans ou la Vie en rose à l'occasion d'un anniversaire. L'œuvre évoque La Belle Enfant ou L'Amour à quarante ans, ouvrage d'Eugène Montfort illustré par l'artiste pour Ambroise Vollard. Le tableau est fondé sur un jeu d'illusion décorative : le tissu tendu au mur (Les Cornets, créé par l'artiste en 1919 pour Bianchini-Férier), sur lequel est posé un autre tissu représentant une vasque fleurie sur treillis (Amours, délices et orgues, 1925), encadre un bouquet de roses rouges et roses, posé sur un guéridon aux formes rondes placé au premier plan. Les roses aux diverses nuances se superposent, se confondent et envahissent l'espace, annonçant la «peinture tonale» des années suivantes.
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2011-2024 - Une collection de Natures Mortes
Un blog de Francis Rousseau
vendredi 23 février 2018
Othon Friesz (1879-1949)
Rappel biographique : Achille-Emile Othon Friesz, dit Othon Friesz, qui signait E. Orthon Friesz est un peintre et graveur français. Othon Friesz est, avec Georges Braque et Raoul Dufy, l’élève de Charles Lhuillier à l’Ecole municipale des beaux-arts du Havre. Une bourse lui permet d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Bonnat en 1897, mais il préfère se former en fréquentant le musée du Louvre. D’abord influencé par les impressionnistes, puis par Vincent van Gogh et Paul Gauguin, quelques-unes de ses toiles sont exposées au Salon d'automne de 1905, avec des œuvres d'Henri Matisse, Albert Marquet et Henri Manguin. Les aplats de couleurs éclatantes et la nervosité du dessin donnent la sensation au spectateur de pénétrer dans une « cage aux fauves ». C’est le début du fauvisme, dont il va devenir l’un des représentants.
А l’été 1906, il effectue un séjour à Anvers avec Georges Braque, travaillant sur les mêmes sujets, puis, l’année suivante, à l’Estaque et La Ciotat, transposant sur leurs toiles la lumière du Midi. De retour à Paris, tandis que Braque élabore avec Pablo Picasso qu’il vient de rencontrer, les fondements du cubisme, Friesz poursuit un naturalisme influencé par Paul Cézanne et réalise des paysages, des natures mortes et des marines plus traditionnels, tout en conservant de sa période fauve l’énergie du trait et le goût affirmé pour la couleur et les contrastes forts.
En 1912, il ouvre son premier atelier en Normandie puis, de retour а Paris en 1919, il voyage dans le Jura et en Italie et commence а enseigner le dessin а l'Académie de la Grande Chaumière en 1921, et à l'atelier de peinture A de l'Académie scandinave. En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec Raoul Dufy. Outre ses peintures, il produit un grand nombre de dessins, de gravures et de lithographies. De 1914 а son décès en 1949, il occupe un atelier au no 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Othon Friesz est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée de son portrait en médaillon en bronze par Paul Belmondo.
mercredi 25 octobre 2017
Othon Friesz (1879-1949)
Nature morte aux poires
Collection privée
Que voit-on ? Dans un plat en céramique vernissée, quelques poires qui semblent danser... l''ensemble de la composition d'ailleurs semble danser !
А l’été 1906, il effectue un séjour à Anvers avec Georges Braque, travaillant sur les mêmes sujets, puis, l’année suivante, à l’Estaque et La Ciotat, transposant sur leurs toiles la lumière du Midi. De retour à Paris, tandis que Braque élabore avec Pablo Picasso qu’il vient de rencontrer, les fondements du cubisme, Friesz poursuit un naturalisme influencé par Paul Cézanne et réalise des paysages, des natures mortes et des marines plus traditionnels, tout en conservant de sa période fauve l’énergie du trait et le goût affirmé pour la couleur et les contrastes forts.
En 1912, il ouvre son premier atelier en Normandie puis, de retour а Paris en 1919, il voyage dans le Jura et en Italie et commence а enseigner le dessin а l'Académie de la Grande Chaumière en 1921, et à l'atelier de peinture A de l'Académie scandinave. En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec Raoul Dufy. Outre ses peintures, il produit un grand nombre de dessins, de gravures et de lithographies. De 1914 а son décès en 1949, il occupe un atelier au no 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Othon Friesz est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée de son portrait en médaillon en bronze par Paul Belmondo.
lundi 26 juin 2017
Othon Friesz (1879-1949)
Rappel biographique : Achille-Emile Othon Friesz, dit Othon Friesz, qui signait E. Orthon Friesz est un peintre et graveur français. Othon Friesz est, avec Georges Braque et Raoul Dufy, l’élève de Charles Lhuillier à l’Ecole municipale des beaux-arts du Havre. Une bourse lui permet d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Bonnat en 1897, mais il préfère se former en fréquentant le musée du Louvre. D’abord influencé par les impressionnistes, puis par Vincent van Gogh et Paul Gauguin, quelques-unes de ses toiles sont exposées au Salon d'automne de 1905, avec des œuvres d'Henri Matisse, Albert Marquet et Henri Manguin. Les aplats de couleurs éclatantes et la nervosité du dessin donnent la sensation au spectateur de pénétrer dans une « cage aux fauves ». C’est le début du fauvisme, dont il va devenir l’un des représentants.
А l’été 1906, il effectue un séjour à Anvers avec Georges Braque, travaillant sur les mêmes sujets, puis, l’année suivante, à l’Estaque et La Ciotat, transposant sur leurs toiles la lumière du Midi. De retour à Paris, tandis que Braque élabore avec Pablo Picasso qu’il vient de rencontrer, les fondements du cubisme, Friesz poursuit un naturalisme influencé par Paul Cézanne et réalise des paysages, des natures mortes et des marines plus traditionnels, tout en conservant de sa période fauve l’énergie du trait et le goût affirmé pour la couleur et les contrastes forts.
En 1912, il ouvre son premier atelier en Normandie puis, de retour а Paris en 1919, il voyage dans le Jura et en Italie et commence а enseigner le dessin а l'Académie de la Grande Chaumière en 1921, et à l'atelier de peinture A de l'Académie scandinave. En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec Raoul Dufy. Outre ses peintures, il produit un grand nombre de dessins, de gravures et de lithographies. De 1914 а son décès en 1949, il occupe un atelier au no 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Othon Friesz est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée de son portrait en médaillon en bronze par Paul Belmondo.
mercredi 11 juillet 2018
Othon Friesz (1879-1949 ) - Nature morte au perroquet.
Othon Friesz (1879-1949)
Nature morte au perroquet
Collection privée
Rappel biographique : Achille-Emile Othon Friesz, dit Othon Friesz, qui signait E. Orthon Friesz est un peintre et graveur français. Othon Friesz est, avec Georges Braque et Raoul Dufy, l’élève de Charles Lhuillier à l’Ecole municipale des beaux-arts du Havre. Une bourse lui permet d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Bonnat en 1897, mais il préfère se former en fréquentant le musée du Louvre. D’abord influencé par les impressionnistes, puis par Vincent van Gogh et Paul Gauguin, quelques-unes de ses toiles sont exposées au Salon d'automne de 1905, avec des œuvres d'Henri Matisse, Albert Marquet et Henri Manguin. Les aplats de couleurs éclatantes et la nervosité du dessin donnent la sensation au spectateur de pénétrer dans une « cage aux fauves ». C’est le début du fauvisme, dont il va devenir l’un des représentants.
А l’été 1906, il effectue un séjour à Anvers avec Georges Braque, travaillant sur les mêmes sujets, puis, l’année suivante, à l’Estaque et La Ciotat, transposant sur leurs toiles la lumière du Midi. De retour à Paris, tandis que Braque élabore avec Pablo Picasso qu’il vient de rencontrer, les fondements du cubisme, Friesz poursuit un naturalisme influencé par Paul Cézanne et réalise des paysages, des natures mortes et des marines plus traditionnels, tout en conservant de sa période fauve l’énergie du trait et le goût affirmé pour la couleur et les contrastes forts.
En 1912, il ouvre son premier atelier en Normandie puis, de retour а Paris en 1919, il voyage dans le Jura et en Italie et commence а enseigner le dessin а l'Académie de la Grande Chaumière en 1921, et à l'atelier de peinture A de l'Académie scandinave. En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec Raoul Dufy. Outre ses peintures, il produit un grand nombre de dessins, de gravures et de lithographies. De 1914 а son décès en 1949, il occupe un atelier au no 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Othon Friesz est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée de son portrait en médaillon en bronze par Paul Belmondo.
jeudi 30 mars 2017
Othon Friesz (1879-1949)
Othon Friesz (1879-1949)
Nature morte à la théière
Collection particulière
Que voit on ? Dans une atmosphère très sombre, une théière posée en équilibre sur un rebord de table où se bousculent des raisins, une poire, une pomme et une boule à thé ouverte et vide. Un trait blanc cinglant, péremptoire, dessine le rebord, la ligne de fracture à ne pas franchir.
Rappel biographique : Achille-Emile Othon Friesz, dit Othon Friesz, qui signait E. Orthon Friesz est un peintre et graveur français. Othon Friesz est, avec Georges Braque et Raoul Dufy, l’élève de Charles Lhuillier à l’Ecole municipale des beaux-arts du Havre. Une bourse lui permet d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Bonnat en 1897, mais il préfère se former en fréquentant le musée du Louvre. D’abord influencé par les impressionnistes, puis par Vincent van Gogh et Paul Gauguin, quelques-unes de ses toiles sont exposées au Salon d'automne de 1905, avec des œuvres d'Henri Matisse, Albert Marquet et Henri Manguin. Les aplats de couleurs éclatantes et la nervosité du dessin donnent la sensation au spectateur de pénétrer dans une « cage aux fauves ». C’est le début du fauvisme, dont il va devenir l’un des représentants.
А l’été 1906, il effectue un séjour à Anvers avec Georges Braque, travaillant sur les mêmes sujets, puis, l’année suivante, à l’Estaque et La Ciotat, transposant sur leurs toiles la lumière du Midi. De retour à Paris, tandis que Braque élabore avec Pablo Picasso qu’il vient de rencontrer, les fondements du cubisme, Friesz poursuit un naturalisme influencé par Paul Cézanne et réalise des paysages, des natures mortes et des marines plus traditionnels, tout en conservant de sa période fauve l’énergie du trait et le goût affirmé pour la couleur et les contrastes forts.
En 1912, il ouvre son premier atelier en Normandie puis, de retour а Paris en 1919, il voyage dans le Jura et en Italie et commence а enseigner le dessin а l'Académie de la Grande Chaumière en 1921, et à l'atelier de peinture A de l'Académie scandinave. En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec Raoul Dufy. Outre ses peintures, il produit un grand nombre de dessins, de gravures et de lithographies. De 1914 а son décès en 1949, il occupe un atelier au no 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Othon Friesz est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée de son portrait en médaillon en bronze par Paul Belmondo.
lundi 6 mars 2017
Othon Friesz (1879-1949)
Othon Friesz (1879-1949)
Nature morte au verre de vin, 1929
Collection privée
Que voit on ? Sur une table blanche : trois bouteilles de vin de Bordeaux de qualité dont deux débouchées ; une carafe de type "décanteur" en verre, vide ; un verre à eau, plein de vin ; une boîte de cigares fermée ; deux pipes et une boîte d'allumettes. L'évocation d'une dégustation de vin ou bien d'une scène dans un bar ou dans un club, dans une atmosphère monochrome et une palette sourde qui sont très peu dans le style " fauve " de ce grand peintre de natures mortes plutôt partisan des couleurs éclatantes.
Rappel biographique : Achille-Emile Othon Friesz, dit Othon Friesz, qui signait E. Orthon Friesz est un peintre et graveur français. Othon Friesz est, avec Georges Braque et Raoul Dufy, l’élève de Charles Lhuillier à l’Ecole municipale des beaux-arts du Havre. Une bourse lui permet d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Bonnat en 1897, mais il préfère se former en fréquentant le musée du Louvre. D’abord influencé par les impressionnistes, puis par Vincent van Gogh et Paul Gauguin, quelques-unes de ses toiles sont exposées au Salon d'automne de 1905, avec des œuvres d'Henri Matisse, Albert Marquet et Henri Manguin. Les aplats de couleurs éclatantes et la nervosité du dessin donnent la sensation au spectateur de pénétrer dans une « cage aux fauves ». C’est le début du fauvisme, dont il va devenir l’un des représentants.
А l’été 1906, il effectue un séjour à Anvers avec Georges Braque, travaillant sur les mêmes sujets, puis, l’année suivante, à l’Estaque et La Ciotat, transposant sur leurs toiles la lumière du Midi. De retour à Paris, tandis que Braque élabore avec Pablo Picasso qu’il vient de rencontrer, les fondements du cubisme, Friesz poursuit un naturalisme influencé par Paul Cézanne et réalise des paysages, des natures mortes et des marines plus traditionnels, tout en conservant de sa période fauve l’énergie du trait et le goût affirmé pour la couleur et les contrastes forts.
En 1912, il ouvre son premier atelier en Normandie puis, de retour а Paris en 1919, il voyage dans le Jura et en Italie et commence а enseigner le dessin а l'Académie de la Grande Chaumière en 1921, et à l'atelier de peinture A de l'Académie scandinave. En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec Raoul Dufy. Outre ses peintures, il produit un grand nombre de dessins, de gravures et de lithographies. De 1914 а son décès en 1949, il occupe un atelier au no 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Othon Friesz est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée de son portrait en médaillon en bronze par Paul Belmondo.
samedi 16 mai 2015
Pierre Tal-Coat (1905-1985) - Nature morte aux verres et aux pichets
Collection privée
Que voit-on ? Une série de verres dont un renversé (comme dans les natures mortes du 17e siècle), qui laisse penser à un hommage au grand peintre de verreries que fut Sébastien Stoskopff (1597-1657) à la période l'âge d'or de la nature morte. dans les pays de Nord de l'Europe. Ici chaque objet est peint en étant surligné au trait blanc sur un fond marron, dans un style qui faire penser à la technique de de Raoul Dufy.
Rappel biographique : Le peintre, graveur et illustrateur français Pierre Tal Coat (pseudonyme de Pierre Jacob pour éviter l'homonymie avec Max Jacob quimpérois comme lui), apparenté au mouvement de l'École de Paris a peint une série importante de natures mortes, toutes réalisées en 1942, en pleine guerre, alors qu'il se trouvait réfugié à Aix-en-Provence. De toutes ces peintures très dépouillées et exécutées avec une grande économie de moyens, il se dégage une grande force.