Jean-Baptiste Olive (1848-1936)
Nature morte aux fraises et à la coupe de vermeil
sur un entablement à-l'indienne, 1886
Que voit on ? Ce que décrit le titre avec une précision minutieuse....mais ce que ne décrit pas le titre, c'est la somptuosité des coloris, l'impression subtile de l'indienne ou les motifs en arabesques de la porcelaine de l'assiette qui contient les fraises ...encore moins la voluptueuses texture du sucre dans son contenant en cristal de roche. Un somptueux Olive de plus !
Jean-Baptiste Olive laissa perplexes aussi bien les critiques et les galeristes de son temps que ses amis et mécènes, fascinés par le contraste entre sa peinture éblouissante de clarté et sa personnalité complexe et introvertie à l'extrême... pour ne pas dire asociale ! Il a su cependant se faire une place d’honneur dans la vie et le cœur des personnes rencontrées au cours de sa carrière et de nombreux mécènes l’ont soutenu. En 1948, dix ans après sa disparition, le musée Cantini à Marseille lui consacra l’exposition du centenaire de sa naissance en présentant 82 œuvres, il a peint quelques natures mortes, toutes somptueuses.
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