Guillaume Fouace (1827-1895)
Choux à la crème
Musée Thomas- Henry, Cherbourg-Octeville, France
Que voit on ? Six choux à la crème arrangée en pyramide dans une assiette en porcelaine devant un jarre en céramique décoré et à côté d'une timbale très précieuse en argent et vermeil... Une nature morte en forme d'ode à la bourgeoisie du 19e siècle et néanmoins bien appétissante comme d'habitude avec ce peintre qui avait été surnommé "le peintre qui met l'eau à la bouche " !
Rappel biographique : Une destinée romantique et une personnalité très attachante. Né fils de cultivateur, il reprend la ferme familiale à la suite de la mort de son père, au hameau de Jonville à Réville, à l'âge de 24 ans. Dessinant depuis son enfance, son talent fut remarqué par le conservateur du Musée de Cherbourg de l'époque. Grâce à lui, il obtint, comme son illustre prédécesseur cotentinais Jean-François Millet, deux bourses de la municipalité cherbourgeoise afin de poursuivre ses études de peintre à Paris. En 1870, trois ans après son arrivée dans la capitale, il expose au Salon comme peintre-portraitiste. En 1873, il présente ses premières natures mortes qui, pour beaucoup, sont assez novatrices. Il a réalisé plus de 700 tableaux à tendance réaliste, principalement des portraits, des natures mortes et quelques paysages.
Le Musée d'Orsay à Paris possède quelques-unes de ses toiles. Le Musée Thomas-Henry de Cherbourg-Octeville consacre une salle à une quarantaine de ses oeuvres.
Peintre romantique attachant jusque dans sa vie, Fouace meurt en 1895, d'une maladie pulmonaire avant de recevoir la médaille de Chevalier de la Légion d'honneur que le gouvernement venait de lui attribuer. Sa tombe, que l'on peut voir au cimetière de Réville, est ornée d'un gisant en marbre blanc de sa fille Beatrix, née en 1875 et décédée en 1888.
Le Musée d'Orsay à Paris possède quelques-unes de ses toiles. Le Musée Thomas-Henry de Cherbourg-Octeville consacre une salle à une quarantaine de ses oeuvres.
Peintre romantique attachant jusque dans sa vie, Fouace meurt en 1895, d'une maladie pulmonaire avant de recevoir la médaille de Chevalier de la Légion d'honneur que le gouvernement venait de lui attribuer. Sa tombe, que l'on peut voir au cimetière de Réville, est ornée d'un gisant en marbre blanc de sa fille Beatrix, née en 1875 et décédée en 1888.
Un blog de Francis Rousseau, #AStillLifeCollection, #NaturesMortes
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