James Hart Dyke (b.1966 )
Bullets
John Mitchell Gallery, London
Que voit on ? Une nature morte à trois balles serait on tenté de dire, sauf que l'on se gardera bien de prendre cette expression dans le sens argotique ! Cette composition allant bien au delà et apparaissant pkutôt comme comme une Vanité moderne ! Si James Hart Dyke n'est pas le premier peintre a s'intéresser a cette thématique que Bernard Buffet a déjà traité dans Compotier et Revolver et Le Grand Jeu ou que l'americain William Harnett avait déjà bien exploité dès la fin du 19e siècle, Dyke le fait de façon assez innovante et frontale. Il réalise une sorte de peinture de balles en majesté, donnant à ces minuscules objets la valeur majeure que personne ne leur avait donnée jusque là : celle de donner la mort.
Rappel biographique : James Hart Dyke est surtout célèbre aujourd'hui pour ses paysages, et en particulier ses paysages de montagnes. James a notamment accompagné SAR le prince de Galles en tant qu'artiste officiel lors de ses déplacements royaux, et a travaillé pour le British Secret Intelligence Service, en tant qu'artiste intégré aux forces britanniques dans les zones de guerre. Il a collaboré aussi avec des producteurs des James Bond et avec Aston Martin. Ces projets l'ont obligé à ruen certaine souplesse de réaction et lui ont permis d'expérimenter des formes de peinture plus graphiques influencées par ses études d'architecte au Royal College of Art.
Ses portraits ont été présentés à la National Portrait Gallery et à la Royal Society of Portrait Painters.
La peinture de nature morte est pour l'instant un genre marginal dans son oeuvre.
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2020- A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
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