mardi 22 juin 2021

Nicolas de Largillière (1656-1746) - Deux pendants : Nature morte à la Perdrix grise et Nature morte à la Perdrix rouge


Nicolas de Largillière (1656-1746) Nature morte à la Perdrix grise. (Deux pendants) Musée des Beaux Arts d de Grenoble

Nicolas de Largillière (1656-1746)
Nature morte à la Perdrix grise.
Musée des Beaux Arts d de Grenoble


Nicolas de Largillière (1656-1746) Nature morte à la Perdrix grise. (Deux pendants) Musée des Beaux Arts d de Grenoble
 

Nicolas de Largillière (1656-1746)
Nature morte à la Perdrix rouge
Musée des Beaux Arts d de Grenoble

 

Que voit on ? Deux compositions destinées à être présentées ensemble (pendants)  qui sont très semblables (aux fruits près) à la Nature morte au Faisan dans une niche conservée au Musée du Petit Palais, si bien que l'on peut penser que les toiles étaient destinées à figurer dans la même maison.  Elles témoignent toutes trois d'un raffinement très français dans l'ordonnancement des éléments qui  les composent : gibiers pendus et fruits étalés (grenades ou figues éclatées, généreuses grappes de raisin, pêches soyeuses disproportionnées) sur des entablements de marbre partiellement recouverts de tissus précieux (soies, velours de soie)....

Rappel biographique :
Avec Hyacinthe Rigaud, Nicolas de Largillière (ou Largillierre) est le grand maître du portrait en France à la fin du règne de Louis XIV et au début de celui de Louis XV. On peut toutefois dire presque sans exagération, bien qu'il soit né à Paris, que ce n'est pas un peintre français. Sa formation se fit, en effet, d'abord à Anvers, puis surtout en Angleterre, où il séjourna six ans, travaillant dans l'atelier de Sir Peter Lely. À travers Lely, c'est la leçon de Van Dyck qu'il recueille, pour ensuite introduire cet enseignement dans le climat parisien. A l'exclusion de son célèbre portrait de Louis XIV et de ses enfants, conservé à la Wallace Collection (Londres), c'est surtout la bourgeoisie qu'il peindra, laissant l'aristocratie au pinceau de Hyacinthe Rigaud, le portraitiste officiel de Versailles.
À sa mort, Largillière laisse derrière lui une tradition renouvelée pour le portrait ; il est en outre le maître de Jean-Baptiste Oudry, le grand maître français de la nature morte au 17e et 18e siècle et l'un de ceux qui ont le mieux contribué à enrichir la peinture française, à la fin du XVIIe siècle, en y faisant pénétrer les leçons flamandes. Il a peint très peu de natures mortes. Toutes sont des exemples de quasi perfection picturale.

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2021 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau

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