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dimanche 16 octobre 2022

François Bonvin (1817-1887) - Nature morte à l'œuf

François Bonvin (1817-1887) Nature morte à l'œuf, 1883 Rotterdam Museum

François Bonvin (1817-1887)
Nature morte à l'œuf, 1883
Museum of Fine Arts, Rotterdam

Que voit on ? Sur un entablement en marbre d'une table d'office sans doute, tour le nécessaire pour un petit déjeuner solide et rapide : pain, œuf coque, thé. Dans le fond deux autres œufs attendent sous un linge.  Une nature morte dans la tradition de Chardin,  référence majeure de Bonvin.


Rappel biographique : Le peintre et graveur français François Bonvin (à ne pas confondre avec son demi-frère Léon Bonvin) est considéré par beaucoup (et à juste titre) comme l'un des meilleurs peintres de genre et de nature morte du 19e siècle. Sa description des milieux modestes dont il est issu est accueillie favorablement par la critique et le marché de 'art de son temps qui le rapproche souvent dans la thématique choisie par un Le Nain par exemple. François Bonvin fut d'abord influencé par les artistes flamands comme Pieter de Hooch, mais son style évolua assez rapidement pour devenir plus réaliste et ressembler finalement beaucoup à celui de Chardin. Cela ne signifie pas que Bonvin n'a pas sa propre personnalité qui s'exprime d'ailleurs beaucoup plus dans ses natures mortes que dans ses tableaux de genre.

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2022 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau


 

mercredi 15 janvier 2020

François Bonvin (1817-1887) - Verseuse en étain sur une table


 
François Bonvin (1817-1887)
Verseuse en étain sur une table
Huile sur panneau  8 x 9 cm
Collection particulière

Que voit on ? Ce que décrit le titre c'est a dire une verseuse  en étain aussi appelée saucière sur son plat en étain.  L 'étain que l'on retrouve fréquemment  représenté dans les natures mortes d'ustensiles culinaires depuis  l'Antiquité jusqu'au milieu du 20e siècle a été - depuis les années 1980 - frappé d'interdiction d'utilisation à cause du plomb que son alliage contient et  dont certaine molécules peuvent passer dans les aliments contenus.

Rappel biographique : Le peintre et graveur français François Bonvin (à ne pas confondre avecson demi-frère Léon Bonvin) est considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs peintres de genre et de nature morte du 19e siècle. Sa description des milieux modestes dont il est issu est accueillie favorablement par la critique et le marché de 'art de son temps qui le rapproche souvent dans la thématique choisie par un Le Nain par exemple. François Bonvin fut d'abord influencé par les artistes flamands comme Pieter de Hooch, mais son style évolua assez rapidement pour devenir plus réaliste et ressembler finalement beaucoup à celui de Chardin. Cela ne signifie pas que Bonvin n'a pas sa propre personnalité qui s'exprime d'ailleurs beaucoup plus dans ses natures mortes que dans ses tableaux de genre.

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dimanche 6 décembre 2020

François Bonvin (1817-1887) - Nature morte à la bougie




François Bonvin (1817-1887)
Nature morte à la bougie, 1878
Collection particulière (Christie's)

Que voit on ? Une nature morte épistolaire  dont la bougie  est l'élément centrale. Quelqu'un vient de  l''éteindre comme l'atteste sa mèche incandescente et fumante à la fois, après avoir soigneusement cacheté à la cire une lettre  qui apparait au premier plan. Le bâton de cire rouge et le poinçon métallique  qui ont servi à l'opération sont posés a gauche du bougeoir.   Une scène courant de la vie quotidienne d'une maison bourgeois ou peut être d'une étude de notaire au 19e siècle.   Qu'y-a-t-il à l'intérieur de la lettre ? : Testament holographe? Lettre d'amour ?  Quelque chose en tout cas qui vaille la peine d'être protégé  non pas par un ,mais par  plusieurs cachets de cire.


Rappel biographique : Le peintre et graveur français François Bonvin (à ne pas confondre avec son demi-frère Léon Bonvin) est considéré par beaucoup (et à juste titre) comme l'un des meilleurs peintres de genre et de nature morte du 19e siècle. Sa description des milieux modestes dont il est issu est accueillie favorablement par la critique et le marché de 'art de son temps qui le rapproche souvent dans la thématique choisie par un Le Nain par exemple. François Bonvin fut d'abord influencé par les artistes flamands comme Pieter de Hooch, mais son style évolua assez rapidement pour devenir plus réaliste et ressembler finalement beaucoup à celui de Chardin. Cela ne signifie pas que Bonvin n'a pas sa propre personnalité qui s'exprime d'ailleurs beaucoup plus dans ses natures mortes que dans ses tableaux de genre.

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mercredi 24 janvier 2018

François Bonvin (1817-1887)


 François Bonvin (1817-1887)
 Nature morte aux pommes et au pichet (1870) 

Que voit on ?  Un thème classique de la nature morte dont l'objet principal (le pichet) est surtout remarquable à travers un unique reflet cinglant dans les ténèbres tel un éclair de foudre. Quelques pommes rouges surgissant d'un clair-obscur dans la veine de Le Nain font le reste. Sur la gauche de la composition: une moitié de pomme apporte par sa blancheur éclatante le contrepoint lumineux au reflet du pichet. Une poire, tapie dans l'ombre, mais que l'on imagine délicieuse et généreuse est tenue volontairement à l'écart  de toute cette agitation lumineuse.
Chardin et Le Nain furent ici incontestablement les inspirateurs de Bonvin.

Rappel biographique : Le peintre et graveur français François Bonvin est  considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs peintres de genre et de nature morte du 19e siècle. Sa description des milieux modestes dont il est issu est accueillie favorablement par la critique et le marché de  'art de son temps qui le rapproche souvent dans la thématique choisie par un Le Nain par exemple. François Bonvin fut d'abord influencé par les artistes flamands comme Pieter de Hooch, mais son style évolua assez rapidement pour devenir plus réaliste et ressembler finalement beaucoup à celui de Chardin. Cela ne signifie pas que Bonvin n'a pas sa propre personnalité qui s'exprime d'ailleurs beaucoup plus dans ses natures mortes que dans ses tableaux de genre. 

dimanche 31 juillet 2016

François Bonvin (1817-1887) - Nature morte au Brie


François Bonvin (1817-1887)
Nature morte au Brie (1863)
Musée d'Orsay, Paris 

Que voit on ? Une composition qui occupe tout le cadre et présente à gauche une pot à lait en cuivre, à l'arrière dans un panier d'osier plein de fraises des bois et au premier plan sur une paillasse une superbe roue de Brie déjà entamée.

Rappel biographique : Le peintre  et graveur français François Bonvin est  considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs peintres de genre et de nature morte du 19e siècle. Sa description des milieux modestes dont il est issu est accueillie favorablement par la critique et le marché de l 'art de son temps qui le rapproche souvent dans la thématique choisie par un Le Nain par exemple. François Bonvin fut d'abord influencé par les artistes flamands comme Pieter de Hooch, mais son style évolua assez rapidement pour devenir plus réaliste et ressembler finalement beaucoup à celui de Chardin. Cela ne signifie pas que Bonvin n'a pas sa propre personnalité  qui s'exprime d'ailleurs beaucoup plus dans ses natures mortes que dans ses tableaux de genre.

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lundi 17 avril 2017

François Bonvin (1817-1887)


François Bonvin (1817-1887)
 Nature morte aux asperges (1867)
 Musée Kröller-Müller

Que voit-on ? Sur un entablement bois représentant un table de cuisine : une grosse botte d'asperges  liées par un lien en roseau et tout juste déballées d'un grand linge blanc.  Sur la table aussi : une bassine en cuivre prête à recevoir les asperges et quelques cerises griottes. A gauche de la composition, on  notera la confusion d'apparence volontairement entretenue par ce peintre,  entre le couteau (élément obligé des natures mortes) et une pointe d'asperge qui se serait détachée de la botte. 

Rappel biographique : Le peintre et graveur français François Bonvin est  considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs peintres de genre et de nature morte du 19e siècle. Sa description des milieux modestes dont il est issu est accueillie favorablement par la critique et le marché de l 'art de son temps qui le rapproche souvent dans la thématique choisie par un Le Nain par exemple. François Bonvin fut d'abord influencé par les artistes flamands comme Pieter de Hooch, mais son style évolua assez rapidement pour devenir plus réaliste et ressembler finalement beaucoup à celui de Chardin. Cela ne signifie pas que Bonvin n'a pas sa propre personnalité qui s'exprime d'ailleurs beaucoup plus dans ses natures mortes que dans ses tableaux de genre. 

mercredi 13 mai 2015

Léon-Bonvin (1834-1866)



Léon-Bonvin (1834-1866)
Nature morte avec panier d'oranges, plat de raisins et de fruits secs et verre d'eau sur entablement de pierre (1863)
Walters Art Museum (Baltimore)


Rappel biograhique : Le peintre français Léon Bonvin, né dans la banlieue parisienne dans un famille très modeste, eut des ambitions artistiques à un âge très précoce. En grande partie autodidacte, il fut encouragé par son demi-frère aîné François, reconnu parmi les peintres réalistes de Paris, qui lui fournit gratuitement de quoi peindre. Les premiers dessins de Léon Bonvin furent de petites esquisses au fusain représentant son environnement immédiat, des petits dessins  assez sombre.  Gagnant sa vie comme aubergiste, Léon Bonvin commence à peindre des sujets tirés de la nature, des champs de fleurs entourant de sa maison ou des intérieurs d' auberge.
Dans les années 1860, il se consacre exclusivement à l'aquarelle, et peint des paysages et aux  natures mortes  qu'il rend avec une luminosité remarquable qui ne laisse personne indifférent. François Bonvin son frère plus connu, l'a encouragé à étudier le réalisme et la précision du rendu des  maîtres hollandais et flamands. Après son mariage en 1861, la situation financière de Bonvin empire, son auberge perd de l'argent. C'est alors qu'il se rend à Paris pour essayer de vendre ses aquarelles. Il rencontre un  seul marchand d'art qui lui refuse assez sèchement et grossièrement ses toiles. Il a 32 ans.  Le lendemain de cette rencontre, on  le retrouve  pendu dans la forêt de Meudon. Une vente posthume de ses aquarelles a rapporté plus de 8000 francs de l'époque au profit de sa famille qui était dans la misère.
On mesure aujourd'hui la stupidité de ce marchand qui n'a pas su voir le grand talent de Léon Bonvin, talent de dessinateur, de coloriste mais aussi talent novateur dans le choix des sujets... il est un des premiers  en effet à avoir peint presque systématiquement en les rendant beaux, des déchets(ce que l'on appelait aux 18e  siècle "des restes ") mêlés aux sujets de ses natures mortes (pelure de fruits et de légumes, coques vides de fruits secs, feuilles délaissés de légumes vert, miettes de pain...)
Aujourd'hui, les quelques toiles et aquarelles que Léon Bonvin a peint dans sa trop courte carrière sont très présentes dans les collections nord américaines.


dimanche 17 février 2019

Léon Bonvin (1834-1866) - Nature morte avec vin, carafe d'eau, fruits et noix


Léon Bonvin (1834-1866) 
Nature morte avec vin, carafe d'eau  et fruits et noix (1864)
Collection privée 

Que voit on ?  Ce qui frappe surtout c'est le contraste entre la bouteille de vin très sombre au fond de la composition et la carafe d'eau transparente au premier plan ;  un élément commun les lie cependant : les reflets de la fenêtre ouverte sur l'extérieur, dont on peut même apercevoir  - avec une parfaite maîtrise technique - l'ombre projetée sur le mur  à l'intérieur de la carafe d'eau !  Greandaes mandarine raisins, dattes et noix sans oublier un très beau plissé de serviette, parachèvent cette très magnifique  nature morte paysanne,  hommage particulièrement réussi d'un maître français à la destinée tragique à ses aînés hollandais de l'âge d'or.

Rappel Biographique : Le peintre français Léon Bonvin, né dans la banlieue parisienne dans un famille très modeste, eut des ambitions artistiques à un âge très précoce. En grande partie autodidacte, il fut encouragé par son demi-frère aîné François, reconnu parmi les peintres réalistes de Paris, qui lui fournit gratuitement de quoi peindre. Les premiers dessins de Léon Bonvin furent de petites esquisses au fusain représentant son environnement immédiat, des petits dessins  assez sombre.  Gagnant sa vie comme aubergiste, Léon Bonvin commence à peindre des sujets tirés de la nature, des champs de fleurs entourant de sa maison ou des intérieurs d' auberge.
Dans les années 1860, il se consacre exclusivement à l'aquarelle, et peint des paysages et aux  natures mortes  qu'il rend avec une luminosité remarquable qui ne laisse personne indifférent. François Bonvin son frère plus connu, l'a encouragé à étudier le réalisme et la précision du rendu des  maîtres hollandais et flamands. Après son mariage en 1861, la situation financière de Bonvin empire, son auberge perd de l'argent. C'est alors qu'il se rend à Paris pour essayer de vendre ses aquarelles. Il rencontre un  seul marchand d'art qui lui refuse assez sèchement et grossièrement ses toiles. Il a 32 ans.  Le lendemain de cette rencontre, on  le retrouve pendu dans la forêt de Meudon.
Une vente posthume de ses aquarelles a rapporté plus de 8000 francs de l'époque au profit de sa famille qui était dans la misère.
On mesure aujourd'hui la stupidité de ce marchand qui n'a pas su voir le grand talent de Léon Bonvin, talent de dessinateur, de coloriste mais aussi talent novateur dans le choix des sujets... il est un des premiers  en effet à avoir peint presque systématiquement en les rendant beaux, des déchets (ce que l'on appelait aux 18e siècle "des restes ") mêlés aux sujets de ses natures mortes (pelure de fruits et de légumes, coques vides de fruits secs, feuilles délaissés de légumes vert, miettes de pain...)
Aujourd'hui, les quelques toiles et aquarelles que Léon Bonvin a peint dans sa trop courte carrière sont très présentes dans les collections publiques nord et sud américaines et très peu dans les collections  françaises où sont nom est toujours aujourd'hui presque inconnu !!!

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vendredi 18 août 2017

Léon Bonvin (1834-1866)


Léon Bonvin (1834-1866)
Nature morte avec viande et légumes
Museu Nacional de Belas Artes-Rio de Janeiro

Que voit on ?  Sur un entablement à peine esquissé  cette composition remarquablement peinte fait figurer une marmite en terre cuite, de celles où l'on faisait les "potées" et tous les ingrédients nécessaires à un pot au feu : une pieces de boeuf, des poireaux liés en bottes et des carottes? Aucune mise en scène pour ce sujet très rustique si ce n'est sa présentation sur un fond intégralement et intensément noir, et une très belle maitrise des couleurs et des textures.  On remarque ici aussi, comme dans beaucoup d'autres natures mortes de ce peintre,  l'un des sujets favoris présenté au tout premier plan : des pelures.

Rappel Biographique : Le peintre français Léon Bonvin, né dans la banlieue parisienne dans un famille très modeste, eut des ambitions artistiques à un âge très précoce. En grande partie autodidacte, il fut encouragé par son demi-frère aîné François, reconnu parmi les peintres réalistes de Paris, qui lui fournit gratuitement de quoi peindre. Les premiers dessins de Léon Bonvin furent de petites esquisses au fusain représentant son environnement immédiat, des petits dessins  assez sombre.  Gagnant sa vie comme aubergiste, Léon Bonvin commence à peindre des sujets tirés de la nature, des champs de fleurs entourant de sa maison ou des intérieurs d' auberge.
Dans les années 1860, il se consacre exclusivement à l'aquarelle, et peint des paysages et aux  natures mortes  qu'il rend avec une luminosité remarquable qui ne laisse personne indifférent. François Bonvin son frère plus connu, l'a encouragé à étudier le réalisme et la précision du rendu des  maîtres hollandais et flamands. Après son mariage en 1861, la situation financière de Bonvin empire, son auberge perd de l'argent. C'est alors qu'il se rend à Paris pour essayer de vendre ses aquarelles. Il rencontre un  seul marchand d'art qui lui refuse assez sèchement et grossièrement ses toiles. Il a 32 ans.  Le lendemain de cette rencontre, on  le retrouve pendu dans la forêt de Meudon.
Une vente posthume de ses aquarelles a rapporté plus de 8000 francs de l'époque au profit de sa famille qui était dans la misère.
On mesure aujourd'hui la stupidité de ce marchand qui n'a pas su voir le grand talent de Léon Bonvin, talent de dessinateur, de coloriste mais aussi talent novateur dans le choix des sujets... il est un des premiers  en effet à avoir peint presque systématiquement en les rendant beaux, des déchets (ce que l'on appelait aux 18e siècle "des restes ") mêlés aux sujets de ses natures mortes (pelure de fruits et de légumes, coques vides de fruits secs, feuilles délaissés de légumes vert, miettes de pain...)
Aujourd'hui, les quelques toiles et aquarelles que Léon Bonvin a peint dans sa trop courte carrière sont très présentes dans les collections publiques nord et sud américaines et très peu dans les collections  françaises où sont nom est toujours aujourd'hui presque inconnu !!!

lundi 12 janvier 2015

Léon Bonvin (1834-1866)




Léon Bonvin (1834-1866)
Nature morte aux légumes (1865)

Le peintre français Léon Bonvin, né dans la banlieue parisienne dans un famille très modeste, eut des ambitions artistiques à un âge très précoce. En grande partie autodidacte, il fut encouragé par son demi-frère aîné François, reconnu parmi les peintres réalistes de Paris, qui lui fournit gratuitement de quoi peindre. Les premiers dessins de Léon Bonvin furent de petites esquisses au fusain représentant son environnement immédiat, des petits dessins  assez sombre.  Gagnant sa vie comme aubergiste, Léon Bonvin commence à peindre des sujets tirés de la nature, des champs de fleurs entourant de sa maison ou des intérieurs d' auberge.
Dans les années 1860, il se consacre exclusivement à l'aquarelle, et peint des paysages et aux  natures mortes  qu'il rend avec une luminosité remarquable qui ne laisse personne indifférent. François Bonvin son frère plus connu, l'a encouragé à étudier le réalisme et la précision du rendu des  maîtres hollandais et flamands. Après son mariage en 1861, la situation financière de Bonvin empire, son auberge perd de l'argent. C'est alors qu'il se rend à Paris pour essayer de vendre ses aquarelles. Il rencontre un  seul marchand d'art qui lui refuse assez sèchement et grossièrement ses toiles. Il a 32 ans.  Le lendemain de cette rencontre, on  le retrouve  pendu dans la forêt de Meudon. Une vente posthume de ses aquarelles a rapporté plus de 8000 francs de l'époque au profit de sa famille qui était dans la misère.
On mesure aujourd'hui la stupidité de ce marchand qui n'a pas su voir le grand talent de Léon Bonvin, talent de dessinateur, de coloriste mais aussi talent novateur dans le choix des sujets... il est un des premiers  en effet à avoir peint presque systématiquement en les rendant beaux, des déchets (ce que l'on appelait aux 18e  siècle "des restes ") mêlés aux sujets de ses natures mortes (pelures de fruits et de légumes, coques vides de fruits secs, feuilles délaissés de légumes vert, miettes de pain, fanes...)

Aujourd'hui, les quelques toiles et aquarelles que Léon Bonvin a peint dans sa trop courte carrière sont très présentes dans les collections nord américaines. 

mardi 24 mars 2015

Léon Bonvin (1834-1866)


Léon Bonvin (1834-1866) 
Nature morte au panier de pommes avec mousse, poire, noix et pain (1863) 
Walters Arts Museum  (Baltimore)


Le peintre français Léon Bonvin, né dans la banlieue parisienne dans un famille très modeste, eut des ambitions artistiques à un âge très précoce. En grande partie autodidacte, il fut encouragé par son demi-frère aîné François, reconnu parmi les peintres réalistes de Paris, qui lui fournit gratuitement de quoi peindre. Les premiers dessins de Léon Bonvin furent de petites esquisses au fusain représentant son environnement immédiat, des petits dessins  assez sombre.  Gagnant sa vie comme aubergiste, Léon Bonvin commence à peindre des sujets tirés de la nature, des champs de fleurs entourant de sa maison ou des intérieurs d' auberge.
Dans les années 1860, il se consacre exclusivement à l'aquarelle, et peint des paysages et aux  natures mortes  qu'il rend avec une luminosité remarquable qui ne laisse personne indifférent. François Bonvin son frère plus connu, l'a encouragé à étudier le réalisme et la précision du rendu des  maîtres hollandais et flamands. Après son mariage en 1861, la situation financière de Bonvin empire, son auberge perd de l'argent. C'est alors qu'il se rend à Paris pour essayer de vendre ses aquarelles. Il rencontre un  seul marchand d'art qui lui refuse assez sèchement et grossièrement ses toiles. Il a 32 ans.  Le lendemain de cette rencontre, on  le retrouve  pendu dans la forêt de Meudon. Une vente posthume de ses aquarelles a rapporté plus de 8000 francs de l'époque au profit de sa famille qui était dans la misère.
On mesure aujourd'hui la stupidité de ce marchand qui n'a pas su voir le grand talent de Léon Bonvin, talent de dessinateur, de coloriste mais aussi talent novateur dans le choix des sujets... il est un des premiers  en effet à avoir peint presque systématiquement en les rendant beaux, des déchets (ce que l'on appelait aux 18e  siècle "des restes ") mêlés aux sujets de ses natures mortes (pelures de fruits et de légumes, coques vides de fruits secs, feuilles délaissés de légumes vert, miettes de pain...)
Aujourd'hui, les quelques toiles et aquarelles que Léon Bonvin a peint dans sa trop courte carrière sont très présentes dans les collections nord américaines. 

jeudi 27 novembre 2014

Eugène Villain (1821-1897) - Nature morte avec biscuits à la cuillère et verre de vin



Eugène Villain (1821-1897) 
Nature morte avec biscuits à la cuillère et verre de vin 
Musée d'Orsay, Paris

Le peintre français  Eugène Marie-François Villain fut élevé dans un milieu artistique d'imprimeurs et de peintres et devint très jeune l'élève de Léon Cognet. Selon Frederic Henriet dans son ouvrage Les Peintres Contemporains  (1882, A. Levy),  "Eugène Villain n'a jamais connu  ni le luxe ni les privations ". Membres des Buveurs d'eau, son  père sous ses airs bourru régala plus d'une fois d'un bol de soupe chaude et d'un verre de vin, les poètes faméliques et les artistes pauvres de la Bohême parisienne que son fils fréquentait et amenait à la maison. Il se rendait souvent le soir à L'Atelier Suisse où il fit la connaissance de François Bonvin qui habitait Vaugirard comme lui, et dont le style inspiré par les peintres hollandais et Chardin était proche du sien.  Régulièrement présent dans les Salons de 1844 a 1887, il y exposa des scènes de genre et des paysages avant de trouver dans la nature morte son genre de prédilection. Il n'obtint jamais ni médailles ni commandes publiques mais eut de fidèles collectionneurs comme l'imprimeur Jules Claye ou le directeur de théâtre Henri Larochelle et sa femme qui lui commandèrent pour leur villa des panneaux décoratifs.
Deux de ses natures mortes sont conservées au Musée d'Orsay à Paris, celle-ci qui représente un de ses sujets périphériques qu'il affectionnait,  en l'occurrence un morceau de brie de Meaux, " fait à souhait " et trônant en majesté au centre le composition.  L'autre, dans le même esprit et reproduite dans ce blog,  représente des biscuits à la cuillère. Il existe aussi une Nature morte au poulet où la carcasse déplumée du volatile semble avoir été jetée au centre du tableau en attente de cuisson ! On peut apprécier d'autant plus chez ce peintre de la bohême parisienne, cette aimable désinvolture dans le choix des sujets qu'elle est toujours servie par une belle façon de peindre où circule l'hommage permanent à Chardin.
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mardi 8 mars 2016

Eugène Villain (1821-1897)



Eugène Villain (1821-1897)
Nature morte au Brie de Meaux
Musée d'Orsay,  Paris

Le peintre français  Eugène Marie-François Villain fut élevé dans un milieu artistique d'imprimeurs et de peintres et devint très jeune l'élève de Léon Cognet. Selon Frederic Henriet dans son ouvrage Les Peintres Contemporains  (1882, A. Levy),  "Eugène Villain n'a jamais connu  ni le luxe ni les privations ". Membres des Buveurs d'eau, son  père sous ses airs bourru régala plus d'une fois d'un bol de soupe chaude et d'un verre de vin, les poètes faméliques et les artistes pauvres de la Bohême parisienne que son fils fréquentait et amenait à la maison. Il se rendait souvent le soir à L'Atelier Suisse où il fit la connaissance de François Bonvin qui habitait Vaugirard comme lui, et dont le style inspiré par les peintres hollandais et Chardin était proche du sien.  Régulièrement présent dans les Salons de 1844 a 1887, il y exposa des scènes de genre et des paysages avant de trouver dans la nature morte son genre de prédilection. Il n'obtint jamais ni médailles ni commandes publiques mais eut de fidèles collectionneurs comme l'imprimeur Jules Claye ou le directeur de théâtre Henri Larochelle et sa femme qui lui commandèrent pour leur villa des panneaux décoratifs.
Deux de ses natures mortes sont conservées au Musée d'Orsay à Paris, celle-ci qui représente un de ses sujets périphériques qu'il affectionnait,  en l'occurrence un morceau de brie de Meaux, " fait à souhait " et trônant en majesté au centre le composition.  L'autre, dans le même esprit et reproduite dans ce blog,  représente des biscuits à la cuillère. Il existe aussi une Nature morte au poulet où la carcasse déplumée du volatile semble avoir été jetée au centre du tableau en attente de cuisson ! On peut apprécier d'autant plus chez ce peintre de la bohême parisienne, cette aimable désinvolture dans le choix des sujets qu'elle est toujours servie par une belle façon de peindre où circule l'hommage permanent à Chardin. 

dimanche 3 mars 2019

Henri Fantin-Latour (1836-1904) - Still Life with Glass Jug, Fruit and Flowers



Henri Fantin-Latour (1836-1904)
Still Life with Glass Jug, Fruit and Flowers, 1861
Oil on canvas (47 x 47,6 cm) 
National Gallery of Art London 

Que voit on ? Une célèbre toile de Fantin-Latour qui mêle fleurs objets et fruits dans une composition diaphane où le rendu des reflets semble être la préoccupation majeurs.  Cette toile qui n'est pas une aquarelle ni un pastel contrairement à ce que l'on pourrait penser, a été peinte  pendant la période que  Fantin Latour passer en Angleterre. Elle n'est pas sans rappeler  les composition de son contemporain François Bonvin (ne pas confondre avec Léon Bonvin).

Rappel biographique : le peintre et lithographe français  Henri Fantin-Latour était plus connu  de son vivant pour ses portraits de femmes, ses portraits de groupes dont il rénova le style compassé et  pour ses peintures allégoriques que pour ses natures mortes, pourtant admirables.
Aujourd'hui c'est exactement le contraire  ! Membre du groupe dit « de 1863  », puis du Cénacle des Batignolles où l'Impressionnisme serait né, Fantin-Latour fait souvent figure de chaînon entre la peinture romantique et l'impressionnisme.  Ses natures mortes, fleurs ou fruits, ont souvent trouvé acquéreur grâce à son ami Whistler qui a attiré l'attention en Angleterre sur Fantin, à une époque où la peinture impressionniste française était peu appréciée dans ce pays.
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2019 - A Still Life Collection
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mardi 1 septembre 2015

Théodule-Augustin Ribot (1823-1891)




Théodule-Augustin Ribot (1823-1891)
Nature morte à la bouteille de champagne, à la volaille, asperges, artichaut, champignons, chou-fleur et tomates (1865)
Musée des Beaux Arts de Budapest

Que voit-on ?  Sur un entablement de pierre assez grossièrement peint, un amoncellement de fruits, légumes, volailles et alcool traditionnellement symboliques des plaisirs de la vie avec chacun des valeurs très différentes. D'une façon générale les légumes et gibiers entassés sans ordre illustrent l’abus inconsidéré des plaisirs des sens. De gauche à droite : un artichaut qui, chez les Egyptiens, était le hiéroglyphe de la fragilité humaine et prendra peu à peu valeur de symbole de rareté ; un coq déplumé qui  peut être la métaphore de l’effronterie de la jeunesse et de la virilité, effronterie rabattue dans le cas précis ; une bouteille de champagne, évident symbole des plaisirs de la vie voir de la débauche surtout au 19e siècle ; groupés ensemble trois symboles érotiques fort : le chou fleur, les tomates et les asperges symboles de la puissance sexuelle depuis l'antiquité et depuis que Pline l’Ancien rapporta la légende selon laquelle les asperges étaient le produit de cornes de bélier enterrées dans la terre ; enfin au premier plan, quelques champignons symboles des plaisirs du monde, mais aussi du mal caché.


Rappel biographique : le peintre français Théodule Ribot se rend à Paris en 1845, où il fréquente les cercles artistes de la ville. Très peu connu, il survit en peignant des copies de toiles de Watteau pour de riches clients américains. En 1861, il débute au Salon avec quatre toiles qui le font connaître du grand public. Il reçoit une médaille de troisième classe en 1864 et 1865. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1878. Il déménage à Colombes, mais tombe malade et abandonne peu à peu la peinture. En 1884, alors qu'il est  très affaibli, ses amis Fantin-Latour,  Eugène Boudin, Pierre Puvis de Chavannes, Auguste Rodin et Claude Monnet donnent un banquet en son honneur et lui offrent une médaille gravée de l'inscription : « À Théodule Ribot, artiste indépendant ».
Théodule Ribot a peint principalement des scènes historiques, des compositions religieuses, des portraits, des scènes de genre et quelques natures mortes. Il était amicalement très lié à Henri Fantin- Latour et à François Bonvin.


mercredi 2 mars 2016

Théodule-Augustin Ribot (1823-1891)



Théodule-Augustin Ribot (1823-1891)
 Nature morte à la courge, cerises et figues et jarre
 Musée des beaux arts de Bilbao

Que voit-on ?  Exactement ce que décrit le titre sur une fond gris qui se différencie à peine de celui de la table sur laquelle sont posés les objets.  La courge, dont une tranche a été extraite, est posée sur un plat d'argent accentuant les différences de traitement de textures.

Rappel biographique : le peintre français Théodule Ribot se rend à Paris en 1845, où il fréquente les cercles artistes de la ville. Très peu connu, il survit en peignant des copies de toiles de Watteau pour de riches clients américains. En 1861, il débute au Salon avec quatre toiles qui le font connaître du grand public. Il reçoit une médaille de troisième classe en 1864 et 1865. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1878. Il déménage à Colombes, mais tombe malade et abandonne peu à peu la peinture. En 1884, alors qu'il est  très affaibli, ses amis Fantin-Latour,  Eugène Boudin, Pierre Puvis de Chavannes, Auguste Rodin et Claude Monnet donnent un banquet en son honneur et lui offrent une médaille gravée de l'inscription : « À Théodule Ribot, artiste indépendant ».
Théodule Ribot a peint principalement des scènes historiques, des compositions religieuses, des portraits, des scènes de genre et quelques natures mortes. Il était amicalement très lié à Henri Fantin- Latour et à François Bonvin.