Vincent van Gogh (1853-1890)
Nature morte - Planche à dessiner avec oignons (1889)
Huile sur toile, 49x 64cm
Huile sur toile, 49x 64cm
Kröller-Müller Museum (Otterlo)
Que voit on ? Elle a été peinte un an avant la mort de van Vogh et prend comme entablement (qui est le grand support classique des natures mortes), la planche à dessin même du peintre. Sa composition qui peut paraitre inhabituelle est pourtant d'une grand classicisme n'introduisant aucun éléments qui n'ait déjà figuré dans les natures mortes des grands maîtres hollandais et français : des oignons (l'aliment énergétique par excellence des pauvres et des paysans), une cruche d'eau en céramique et une bougie (éléments souvent présents dans les natures mortes de Chardin), un livre (de santé apparemment) , une pipe et une blague à tabac, un boîte d'allumettes et une lettre timbrée et oblitérée, sans soute dernier envoie de Théo à Vincent. Sur le bord du cadre comme écartée : une bouteille de vin ou de bière. Ce ne sont pas les éléments en eux-mêmes qui sont inhabituels mais leur assemblage qui raconte une vie, celle de Vincent Van Gogh lui-même.
Rappel biographique : Le peintre franco-hollandaisVincent van Gogh a peint énormément de natures mortes dont les plus célèbres sont sans doute constituées par la série des sept tableaux "Les tournesols " qu'il peignit à Arles entre Août 1888 et Janvier 1889. D'autres natures mortes moins célèbres permettant de passer en revue a peu près tous les styles du peintre, ont été exécutées à diverses époques de sa vie. Van Gogh peignait sur des toiles souvent déjà apprêtées, qu'il pouvait réutiliser, soit en grattant l'œuvre précédente, soit en la recouvrant d'une nouvelle couche. Il employait certains pigments instables, entraînant une modification des couleurs sous l'effet de la lumière, dont la laque géranium qui perd sa teinte rouge avec le temps. Les couleurs originelles sont donc souvent perdues, entraînant des difficultés de restauration. Pour certains tableaux les restaurateurs ont décidé,de ne pas « recoloriser » le tableau, mais se contentent de stopper les dégradations et de proposer un éclairage avec des filtres colorés pour restituer les teintes d'origine. Pour les historiens de l’art, Van Gogh est un précurseur qui a ouvert à la peinture de nouvelles voies. Par exemple, Derain et Vlaminck sont directement rattachés à l'art de Van Gogh « par l'emploi de couleurs pures en larges touches ». Pour les amateurs d'art, il reste un maître à l’égal de Leonard de Vinci ou de Rembrandt avec une production très importante et une trajectoire artistique fulgurante en durée et par ses styles. Pour d'autres par contre comme Salvador Dali, dont les avis a l'emporte piece étaient connus, Van Gogh était " tout sauf un peintre ". Pour le grand public, l' œuvre de Van Gogh est aujourd'hui accessible dans les plus grands musées du monde. Dans sa dernière lettre, trouvée dans sa poche le jour de son suicide, Vincent van Gogh écrit : « Eh bien vraiment nous ne pouvons faire parler que nos tableaux »
Que voit on ? Elle a été peinte un an avant la mort de van Vogh et prend comme entablement (qui est le grand support classique des natures mortes), la planche à dessin même du peintre. Sa composition qui peut paraitre inhabituelle est pourtant d'une grand classicisme n'introduisant aucun éléments qui n'ait déjà figuré dans les natures mortes des grands maîtres hollandais et français : des oignons (l'aliment énergétique par excellence des pauvres et des paysans), une cruche d'eau en céramique et une bougie (éléments souvent présents dans les natures mortes de Chardin), un livre (de santé apparemment) , une pipe et une blague à tabac, un boîte d'allumettes et une lettre timbrée et oblitérée, sans soute dernier envoie de Théo à Vincent. Sur le bord du cadre comme écartée : une bouteille de vin ou de bière. Ce ne sont pas les éléments en eux-mêmes qui sont inhabituels mais leur assemblage qui raconte une vie, celle de Vincent Van Gogh lui-même.
Rappel biographique : Le peintre franco-hollandaisVincent van Gogh a peint énormément de natures mortes dont les plus célèbres sont sans doute constituées par la série des sept tableaux "Les tournesols " qu'il peignit à Arles entre Août 1888 et Janvier 1889. D'autres natures mortes moins célèbres permettant de passer en revue a peu près tous les styles du peintre, ont été exécutées à diverses époques de sa vie. Van Gogh peignait sur des toiles souvent déjà apprêtées, qu'il pouvait réutiliser, soit en grattant l'œuvre précédente, soit en la recouvrant d'une nouvelle couche. Il employait certains pigments instables, entraînant une modification des couleurs sous l'effet de la lumière, dont la laque géranium qui perd sa teinte rouge avec le temps. Les couleurs originelles sont donc souvent perdues, entraînant des difficultés de restauration. Pour certains tableaux les restaurateurs ont décidé,de ne pas « recoloriser » le tableau, mais se contentent de stopper les dégradations et de proposer un éclairage avec des filtres colorés pour restituer les teintes d'origine. Pour les historiens de l’art, Van Gogh est un précurseur qui a ouvert à la peinture de nouvelles voies. Par exemple, Derain et Vlaminck sont directement rattachés à l'art de Van Gogh « par l'emploi de couleurs pures en larges touches ». Pour les amateurs d'art, il reste un maître à l’égal de Leonard de Vinci ou de Rembrandt avec une production très importante et une trajectoire artistique fulgurante en durée et par ses styles. Pour d'autres par contre comme Salvador Dali, dont les avis a l'emporte piece étaient connus, Van Gogh était " tout sauf un peintre ". Pour le grand public, l' œuvre de Van Gogh est aujourd'hui accessible dans les plus grands musées du monde. Dans sa dernière lettre, trouvée dans sa poche le jour de son suicide, Vincent van Gogh écrit : « Eh bien vraiment nous ne pouvons faire parler que nos tableaux »
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