Albert de Belleroche (1864-1944)
Les deux petits pots (les pots jaunes), 1889
Que voit-on ? Deux pots jaunes en effet, l'un posé a terre et l'autre posé sur la commode comme deux chats qui s'observeraient mutuellement ! L'atmosphère est celle d'un coin d'atelier (les toiles poses à terre et le dessin épinglé au mur) propre et sans recherche, le contraire de l'archétype de l'atelier d'artiste surchargé et à l'hygiène douteuse...
Rappel biographique : Albert Gustavus de Belleroche est un peintre britannique de lointaine ascendance française qui a été formé et a vécu une grande partie de sa vie en France. Il est le descendant d’une famille de la vieille noblesse protestante française, qui a fui la France en 1685 après la révocation de l'Edit de Nantes, pour s'installer en Angleterre.
En 1867, à la mort du père, le marquis Edward Charles de Belleroche, la famille déménage à Paris. Sa mère Alice (né ou van den Bergh, originaire de Bruxelles) se remarie en mars 1871 avec l'impécunieux William Harry Vane Milbank (1848-1892), beaucoup plus jeune qu'elle et petit-neveu du duc de Cleveland. Elle tient un salon dans son appartement de l'avenue Montaigne où elle reçoit notamment le Prince de Galles. Elle se fait portraiturer par Edouard Dubufe en 1874. Son mari commande en 1877 à Carolus-Duran (1837-1917) un portrait de sa femme. Au cours de la visite du peintre, on lui montre les dessins du jeune Albert qui a treize ans et le maître l'invite à étudier plus tard dans son atelier où ont étudié John Singer Sargent et Maximilien Luce. C'est chose faite en 1882. Carolus-Duran vénère le style de Vélasquez. Belleroche finit par quitter l'atelier trop académique de Carolus-Duran. Il fait la connaissance à Montmartre de Renoir, Degas, Toulouse-Lautrec et peint même Mata-Hari. Belleroche a peint un portrait de Toulouse-Lautrec en 1882, lorsque celui-ci étudiait а l'atelier de Fernand Cormon, et a partagé avec lui la même passion pour Lili Grenier, leur modèle favori et qui devient sa maîtresse pendant dix ans.
Il est ami depuis 1882 avec Sargent (qui a fait plusieurs portraits de lui) et s'inspire de sa technique au pastel. En 1903, Belleroche expose avec les derniers Impressionnistes au Salon d'Automne. En 1904, une salle entière lui est dédiée. Renoir l’appelait « le peintre des femmes décoiffées. »
Une grande exposition lui a été consacrée à Londres en 2007. Sa famille a légué une partie de ses œuvres au musée Brangwyn-Belleroche d'Orange.
Rappel biographique : Albert Gustavus de Belleroche est un peintre britannique de lointaine ascendance française qui a été formé et a vécu une grande partie de sa vie en France. Il est le descendant d’une famille de la vieille noblesse protestante française, qui a fui la France en 1685 après la révocation de l'Edit de Nantes, pour s'installer en Angleterre.
En 1867, à la mort du père, le marquis Edward Charles de Belleroche, la famille déménage à Paris. Sa mère Alice (né ou van den Bergh, originaire de Bruxelles) se remarie en mars 1871 avec l'impécunieux William Harry Vane Milbank (1848-1892), beaucoup plus jeune qu'elle et petit-neveu du duc de Cleveland. Elle tient un salon dans son appartement de l'avenue Montaigne où elle reçoit notamment le Prince de Galles. Elle se fait portraiturer par Edouard Dubufe en 1874. Son mari commande en 1877 à Carolus-Duran (1837-1917) un portrait de sa femme. Au cours de la visite du peintre, on lui montre les dessins du jeune Albert qui a treize ans et le maître l'invite à étudier plus tard dans son atelier où ont étudié John Singer Sargent et Maximilien Luce. C'est chose faite en 1882. Carolus-Duran vénère le style de Vélasquez. Belleroche finit par quitter l'atelier trop académique de Carolus-Duran. Il fait la connaissance à Montmartre de Renoir, Degas, Toulouse-Lautrec et peint même Mata-Hari. Belleroche a peint un portrait de Toulouse-Lautrec en 1882, lorsque celui-ci étudiait а l'atelier de Fernand Cormon, et a partagé avec lui la même passion pour Lili Grenier, leur modèle favori et qui devient sa maîtresse pendant dix ans.
Il est ami depuis 1882 avec Sargent (qui a fait plusieurs portraits de lui) et s'inspire de sa technique au pastel. En 1903, Belleroche expose avec les derniers Impressionnistes au Salon d'Automne. En 1904, une salle entière lui est dédiée. Renoir l’appelait « le peintre des femmes décoiffées. »
Une grande exposition lui a été consacrée à Londres en 2007. Sa famille a légué une partie de ses œuvres au musée Brangwyn-Belleroche d'Orange.
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