Fernando Botero (né en 1932)
Happy Birthday still life
Private collection
Que voit on ? Sur un entablement dressé et festonné pour une occasion festive : des fruits, des éclairs à la vanille nappés d'un glaçage appétissant, une banane en équilibre sur le bord de la table, un citron coupé et un couteau (antique symbole du temps qui passe et de l'amertume de la vie qui s'écoule), sept petites bouteilles de jus de fruits vides et... un gros gâteau blanc très rond dont l'intérieur est en chocolat comme en témoigne la tranche posée sur l'assiette ! Sur ce gros gâteau trône la figurine endiablée d'une petite personne bien turbulente ! Au milieu des guirlandes de pâtes d'amandes et des fleurettes en sucre qui ornent le glaçage, bien centrée sur la garniture, on peut lire l'inscription "Feliz Compleanas "qui signifie bien "Joyeux anniversaire" en espagnol. Ça tombe bien : c'est le mien !
Rappel biographique : Fernando Botero, né à Medellin est un aquarelliste et sculpteur colombien surtout connu pour ses personnages aux formes rondes et voluptueuses inspirées de l'art précolombien qu'il présente pour la première fois au public en 1958 au Salon des artistes colombiens (Salуn de Artistas Colombianos) et qui lui valent de remporter le Premier prix, sa Nature morte à la mandoline, datant de 1957, constituant la première manifestation de son oeuvre inspirée de l'art précolombien et populaire. S'étant lui-même surnommé ironiquement « le plus colombien des artistes colombiens », il est l'un des rares peintres d'Amérique du Sud à connaître un succès international de son vivant. Ses sujets de prédilection sont les natures mortes, les nus féminins, les portraits de famille, les scènes de tauromachie ou celles de la vie quotidienne de la société colombienne. Botero introduit également des thèmes plus graves dans son œuvre, tels que la violence en Colombie ou les tortures subies par les prisonniers de la prison d'Abou Ghraib.
Lors de sa carrière, Fernando Botero fait souvent don des œuvres qu'il a réalisées. Le musée de Zea à Medellín ouvre une nouvelle salle portant le nom de salle Pedro Botero qui contient seize œuvres données par l'artiste colombien en souvenir de son fils décédé lors d'un accident de la route. En 1984, il fait don de plusieurs sculptures au musée d'Antioquia de Medellín et de dix-huit peintures au Musée national de Bogota. Il fait également un don issu de sa collection privée aux villes de Bogota et de Medellín en 2000. Cette collection comprenait plus de deux cents peintures, dessins et sculptures de Botero ainsi qu'une centaine d'œuvres de divers artistes tels que Picasso, Monet, Renoir, Matisse, Henry Moore, etc.
En 2012, Botero fait don au musée d'Antioquia des toiles et des dessins composant l'exposition « Via crucis : la passion du Christ », soit 27 peintures à l'huile et 34 dessins. Ce nouveau don fait au musée d'Antioquia permet à cet établissement d'être celui ayant le plus grand nombre d'œuvres de l'artiste avec un total de 187 œuvres, en comptant les toiles, les dessins et les sculptures.
Son épouse actuelle, Sophía Vári, est également peintre et sculpteur de statues monumentales.
Le couple Botero vit et travaille aujourd'hui à Paris (France), mais aussi à New York et à Pietrasanta, près de Lucques, en Toscane (Italie).
Rappel biographique : Fernando Botero, né à Medellin est un aquarelliste et sculpteur colombien surtout connu pour ses personnages aux formes rondes et voluptueuses inspirées de l'art précolombien qu'il présente pour la première fois au public en 1958 au Salon des artistes colombiens (Salуn de Artistas Colombianos) et qui lui valent de remporter le Premier prix, sa Nature morte à la mandoline, datant de 1957, constituant la première manifestation de son oeuvre inspirée de l'art précolombien et populaire. S'étant lui-même surnommé ironiquement « le plus colombien des artistes colombiens », il est l'un des rares peintres d'Amérique du Sud à connaître un succès international de son vivant. Ses sujets de prédilection sont les natures mortes, les nus féminins, les portraits de famille, les scènes de tauromachie ou celles de la vie quotidienne de la société colombienne. Botero introduit également des thèmes plus graves dans son œuvre, tels que la violence en Colombie ou les tortures subies par les prisonniers de la prison d'Abou Ghraib.
Lors de sa carrière, Fernando Botero fait souvent don des œuvres qu'il a réalisées. Le musée de Zea à Medellín ouvre une nouvelle salle portant le nom de salle Pedro Botero qui contient seize œuvres données par l'artiste colombien en souvenir de son fils décédé lors d'un accident de la route. En 1984, il fait don de plusieurs sculptures au musée d'Antioquia de Medellín et de dix-huit peintures au Musée national de Bogota. Il fait également un don issu de sa collection privée aux villes de Bogota et de Medellín en 2000. Cette collection comprenait plus de deux cents peintures, dessins et sculptures de Botero ainsi qu'une centaine d'œuvres de divers artistes tels que Picasso, Monet, Renoir, Matisse, Henry Moore, etc.
En 2012, Botero fait don au musée d'Antioquia des toiles et des dessins composant l'exposition « Via crucis : la passion du Christ », soit 27 peintures à l'huile et 34 dessins. Ce nouveau don fait au musée d'Antioquia permet à cet établissement d'être celui ayant le plus grand nombre d'œuvres de l'artiste avec un total de 187 œuvres, en comptant les toiles, les dessins et les sculptures.
Son épouse actuelle, Sophía Vári, est également peintre et sculpteur de statues monumentales.
Le couple Botero vit et travaille aujourd'hui à Paris (France), mais aussi à New York et à Pietrasanta, près de Lucques, en Toscane (Italie).
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