Pierre Tal Coat (1905-1985)
Nature morte au pichet renversé, 1941
Que voit on ? Exactement ce que décrit le titre... à quoi cependant s'ajoute un oignon, un demi citron et derrière le pichet qui n'est pas renversé une très belle composition abstraite qui peut être le tissu du dossier d'une chaise ou bien un linge pendant sur le rebord d'une fenêtre qui serait esquissée par un trait bleu pâle à droite de la composition.
Rappel biographique : Le peintre, graveur et illustrateur français Pierre Tal Coat (pseudonyme de Pierre Jacob pour éviter l'homonymie avec Max Jacob quimpérois comme lui), apparenté au mouvement de l'École de Paris Avec les artistes de ce mouvement, il exposa régulièrement à la Galerie de France (de 1943 а 1965), dans les galeries Maeght (de 1954 а 1974), Benador (de 1970 à 1980) puis à la galerie H-Met , la galerie Clivages. En 1956, seize de ses peintures furent présentées à la Biennale de Venise. Aux côtés de Joan Miro et de Raoul Ubac, il collabore en 1963 aux réalisations pour la Fondation Maeght de Saint-Paul de Vence d'une mosaïque pour le mur d'entrée.
En 1968 le Grand Prix national des arts.
Une grande exposition rétrospective lui fut consacrée au Grand Palais à Paris en 1976.
А partir de 1961, Tal Coat s'installа à la Chartreuse de Dormont près de Vernon (Eure), où il finira sa vie. Tal Coat a illustré de nombreux livres d'art avec des gouaches, dessins, pointes sèches ou aquatintes, notamment de nombreux ouvrages d'André du Bouchet, Pierre Schneider, Pierre Torreilles, Philippe Jaccottet, Claude Esteban, Maurice Blanchot, Pierre Lecuire, Jacques Chessex...
Tal Coat a peint une série importante de natures mortes, toutes réalisées en 1942, en pleine guerre, alors qu'il se trouvait réfugié à Aix-en-Provence. De toutes ces peintures très dépouillées et exécutées avec une grande économie de moyens, il se dégage une grande force.
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