Henri Matisse (1869-1954)
Anémones et Grenades 1946.
Collection privée
Que voit on ? Ce que décor le titre dans une grande atmosphère de fraicheur et une gaieté que vient a peine assombrir la fenêtre ouverte sur un palmier dansant dans la nuit.
2018 - A Still Life Collection
Rappel Biographique : Henri Matisse, peint son premier tableau, Nature morte avec des livres, en juin 1890.Peu après, il se rend à Paris. En 1892, il rencontre Albert Marquet à l'École des Arts déco puis s'inscrit en 1895, à l'École des beaux-arts, dans l'atelier de Gustave Moreau. L'enseignement du maître encourage ses élèves à penser leur peinture, à la rêver, au-delà de la virtuosité technique. Matisse, comme ses condisciples, Georges Rouault, Léon Lehmann, Simon Bussy, Eugène Martel, Albert Huyot ou Henri Evenepoel, est stimulé par cette conception de la peinture et entend développer la sienne selon son individualité. Gustave Moreau, lors d'une correction, lui dit : « Vous allez simplifier la peinture. »
Cette prophétie peut être considérée comme le programme esthétique de l'œuvre d'Henri Matisse.
En 1896, Matisse expose pour la première fois au Salon des Cent et au Salon de la Société nationale des beaux-arts, dont il devient membre associé sur proposition de Pierre Puvis de Chavannes. Cette fonction lui permet notamment d'exposer sans passer par un jury. Il passe l'été à Belle-Île-en-Mer et rencontre l'Australien John Peter Russell, qui l'introduit auprès d'Auguste Rodin et Camille Pissarro. Il commence à s'intéresser à la peinture impressionniste qu'il découvre en 1897 au musée du Luxembourg. Il est alors un peintre classique de natures mortes réalistes aux textures amples. Pour gagner sa vie, Matisse et Marquet travaillent comme peintre décorateurs à la journée, pour les décorateurs de théâtre.
En voyage à Londres, sur les conseils de Pissarro, Matisse découvre la peinture de Joseph Mallord William Turner, puis il part s'installer en Corse où il habite dans la Villa Rocca. A Ajaccio, il peint une une cinquantaine de toiles dont Le Mur rose qui représente l'arrière de l'hospice Eugénie vu depuis la Villa de la Rocca. Matisse s'inspire alors de Turner.
En 1899, il découvre le traité de Paul Signac, D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme.
À partir de 1900, Matisse travaille la sculpture et le modelage, à l'Académie de la Grande Chaumière, sous la direction d'Antoine Bourdelle et fréquente également l'atelier d'Eugène Carrière. Il y fait la connaissance d'André Derain et de Jean Puy. Derain lui présente Maurice de Vlaminck. Il expose au Salon des indépendants (1901) et participe à la première édition du Salon d'automne (1903)
____________________________________________Cette prophétie peut être considérée comme le programme esthétique de l'œuvre d'Henri Matisse.
En 1896, Matisse expose pour la première fois au Salon des Cent et au Salon de la Société nationale des beaux-arts, dont il devient membre associé sur proposition de Pierre Puvis de Chavannes. Cette fonction lui permet notamment d'exposer sans passer par un jury. Il passe l'été à Belle-Île-en-Mer et rencontre l'Australien John Peter Russell, qui l'introduit auprès d'Auguste Rodin et Camille Pissarro. Il commence à s'intéresser à la peinture impressionniste qu'il découvre en 1897 au musée du Luxembourg. Il est alors un peintre classique de natures mortes réalistes aux textures amples. Pour gagner sa vie, Matisse et Marquet travaillent comme peintre décorateurs à la journée, pour les décorateurs de théâtre.
En voyage à Londres, sur les conseils de Pissarro, Matisse découvre la peinture de Joseph Mallord William Turner, puis il part s'installer en Corse où il habite dans la Villa Rocca. A Ajaccio, il peint une une cinquantaine de toiles dont Le Mur rose qui représente l'arrière de l'hospice Eugénie vu depuis la Villa de la Rocca. Matisse s'inspire alors de Turner.
En 1899, il découvre le traité de Paul Signac, D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme.
À partir de 1900, Matisse travaille la sculpture et le modelage, à l'Académie de la Grande Chaumière, sous la direction d'Antoine Bourdelle et fréquente également l'atelier d'Eugène Carrière. Il y fait la connaissance d'André Derain et de Jean Puy. Derain lui présente Maurice de Vlaminck. Il expose au Salon des indépendants (1901) et participe à la première édition du Salon d'automne (1903)
2018 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
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