Boris Kustodiev (1878-1927)
Coquillages
Collection particulière
Que voit-on ? Trois magnifiques coquillages dans la grande tradition des natures mortes aux coquillages des 17 et 18e siècles, ici revus par un peintre du 19e très proches de l'impressionnisme européen mais qui ne manque cependant pas de saisir, comme il l'aurait fait avec des bijoux précieux, tous les reflets (nacrés ou plus rugueux) et toute la splendeur de ses pièces exotiques autrefois conservées dans les cabinets de curiosités puis sorties au 19 e siècle des collections pour devenir des objets plus quotidiens.
Que voit-on ? Trois magnifiques coquillages dans la grande tradition des natures mortes aux coquillages des 17 et 18e siècles, ici revus par un peintre du 19e très proches de l'impressionnisme européen mais qui ne manque cependant pas de saisir, comme il l'aurait fait avec des bijoux précieux, tous les reflets (nacrés ou plus rugueux) et toute la splendeur de ses pièces exotiques autrefois conservées dans les cabinets de curiosités puis sorties au 19 e siècle des collections pour devenir des objets plus quotidiens.
Rappel biographique : Le peintre russe et décorateur de théâtre Boris Mikhaïlovitch Koustodiev (Борис Михайлович Кустодиев) a commencé à prendre des cours d'art privés avec Pavel Vlassov), avant de devenir l'assistant d'Ilya Répine à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg de 1896 à 1903. Il expose ses œuvres pour la première fois en 1896. En 1909, il est élu à l'Académie impériale des beaux-arts et continue à travailler intensivement, malgré une maladie grave (la tuberculose de la colonne vertébrale) qui requiert son attention urgente. Sur le conseil de ses médecins, il passe une année en Suisse dans une clinique privée. Sa patrie lui manque, et les thèmes russes continuent d'être à la base de toutes les œuvres qu'il exécute pendant l'année.
Il devient paraplégique en 1916. « Maintenant ma chambre est mon monde entier » écrit-il.
Sa capacité de rester joyeux et vif en dépit de sa paralysie est étonnante. Ses peintures pleines de couleurs vives ne révèlent pas sa souffrance physique ; au contraire, elles donnent l'impression d'une vie heureuse et sans soucis.
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2019 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
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