Gregorio Sciltian (1900-1985)
Pagine di storia.
Collection privée
Que voit on ? une nature morte en triptyque, forme rarissime dans le domaine des natures mortes et un événement artistique unique dans l'histoire de la peinture en général , la forme du triptyque étant réservés plutôt aux tableaux à sujets sacrés ! Les objets eux mêmes de cette nature morte sont mis en scène et peints comme des personnages sacrés, le Livre (thème favori de ce peintre) occupant la position en majesté du panneau central.
Ses premiers travaux, à Rostov, à seulement quinze ans, portent des traces de la nouvelle avant-garde dite cubofuturiste.
En Italie, il participe à la deuxième Biennale de Rome en 1925. Le critique Roberto Longhi présente ses œuvres à la Maison des arts Bragaglia. Il souligne la particularité d'une peinture qui reprend la tradition du Caravage avec un réalisme d'une impressionnante fidélité photographique : " Une perfection « lenticulaire » réalisée avec une matière picturale dense et une technique empruntée à la peinture antique. "
A partir de ce moment là, le succès de Sciltian ne se dément plus quel que soit le genre pictural qu'il aborde.
Après avoir participé à la Biennale de Venise de 1926, Sciltian s'installa à Paris, où il expose au Salon des Indépendants. Lors d'une exposition personnelle à la Galerie de la Renaissance, une de ses œuvres fut achetée par le Musée du Luxembourg.
En 1928, il participa à l'Exposition de l'Art russe au Palais des beaux-arts de Bruxelles. Une de ses œuvres entra au Musée royal de Belgique. Le thème constant de sa peinture à cette époque est la nature morte traitée en trompe-l'œil. Il a bénéficié de plusieurs rétrospectives de son oeuvre de son vivant dont une à Milan en 1980 et la dernière au Musée Pouchkine à Moscou en 1983.
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2021- A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
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