dimanche 29 novembre 2015

Georg Flegel (1566-1638) - Spanish iris, morning glory and cherries (1630)

Georg Flegel (1566-1638) Spanish iris, morning glory and cherries (1630) Kupferstichkabinett Berlin


Georg Flegel (1566-1638)
Spanish iris, morning glory and cherries (1630)
Kupferstichkabinett Berlin

Que voit-on ? C'est un gouache, parmi les 110 répertoriées à ce jour de Georg Flegel. Celle ci comme les autres est d'une d'une grande lisibilité et d'un grand dépouillement, ce qui n'est pas le style habituel du peintre dans ses nature mortes. Elle tient d'ailleurs plus de la planche botanique que des natures mortes dont ces gouaches étaient sans doute des études préparatoires. En tant qu'assistant de Lucas van Valckenborch, Georg Felgel devait lui présenter régulièrement des études de fruits et de fleurs avant de les introduire sous son propre pinceau, comme cela était d'usage à l'époque, dans les tableaux du maître. La qualité de cette étude de couleurs et de textures est si prodigieuse qu'elle en est devenue, au fil des siècles, un chef d'œuvre à soit seul. Du point de vue symbolique, la cerise à l’instar de la fraise et de la framboise et du raisin, représente la nourriture des amants : elle est le symbole de la sensualité et de la volupté.

Rappel biographique : Le peintre allemand Georg Flegel, est un des peintres majeurs de natures mortes des 16e et 17e siècle. Né en Moravie, il déménage à Vienne,en 1580 et  devient l'assistant de Lucas van Valckenborch peintre et dessinateur.  En tant qu'assistant, son travail consiste à insérer dans les tableaux de son maître, des éléments " décoratifs " tels que des fruits, des fleurs et des ustensiles de table. Flegel et son employeur  déménagent ensuite à Francfort, qui à cette époque là était un centre d'art très important. Puis on retrouve Flegel à Utrecht où il fait partie de la très influente Guilde de Saint-Luc qui compte parmi ses membres des grands maîtres de la nature morte tel que Roelandt Savery et Balthasar van der Ast. Georg Flegel a peint exclusivement des natures mortes, dont certaines très fournies, incluent des animaux, familiers et /ou exotiques, de riches mets, du gibier ou du poisson, des ustensiles de cuisine, de la vaisselle en métal précieux et en porcelaine, des fruits et des fleurs et des friandises. D'autres natures mortes qu'il a peintes détaillent avec la même richesse et le même soin  quelques fruits, des coins de table ou des petits déjeuners, des goûters ou des collations modestes avec des bretzels aux formes étranges trempés dans du schnaps. Il fit école et eut parmi ses élèves ses deux fils, Friedrich et Jacob  Leonhard, ainsi que le peintre floral Jacob Marrel.

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