Louisa Matthíasdóttir (1917-2000)
Still life
Tate Modern, London
Que voit on ? Une nature morte dite "de table" c'est à dire qui représente des victuailles et des ustensiles, disposés dans un ordre aléatoire. Posés sur une nappe blanche dont on perçoit nettement les plis et qui recouvre partiellement un table en bois peinte en vert : un verre transparent orange vide ; une tomate entière isolée ; une aubergine ; une tomate posée sur un planche à couper avec son couteau ; une cruche en verre que l'on s'attendrait à voir rempli d'huile mais que la couleur laisse supposer remplie de vin ; un citron vert ; un mortier à épices posé en dehors de la nappe. Une grande modernité à travers des éléments on ne peut plus traditionnels de la nature morte rendu dans un style hyper réaliste très photographique.
Rappel biographique : La peintre américaine d'origine islandaise Louisa Matthíasdóttir fut élève de
Marcel Gromaire à Paris avant de s'installer aux Etats-Unis en 1942 où elle suivit un temps l'enseignement de Hans Hofmann. Durant les trois dernières décennies de sa vie, Louisa Matthíasdóttir a principalement peint des paysages d'Islande, des autoportraits et des natures mortes dites "de table". Ses objets très stylisés et sa palette de couleur la classent parmi les peintres les plus emblématique d'Islande, car même si elle vécut aux Etats-Unis, une grande partie de sa vie, sa source d'inspiration fut bel et bien toujours l'Islande. Ses oeuvres sont visibles dans les plus grandes collections publiques à travers le globe.
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