Roger Fry (1866–1934)
Still Life with T'ang Horse (circa 1919–21)
Presented by Mrs Pamela Diamand, 1973
Tate, London
Que voit on ? Sur un entablement laqué reposant contre un mur tricolore (jaune, bleu et bordeaux très sourd) : trois objets. De gauche à droite : celui qui donne le titre au tableau, une statuette équestre chinoise en terre cuite d'époque T'ang ; un soliflore en porcelaine noire contenant une fleur exotique bleue ; enfin derrière le vase, au ras du bord de l'entablement, une statuette chinoise d'homme (un lettré d'après son costume) que l'on imagine en terre cuite. On remarque que la statuette d'homme et le soliflore se reflètent sur la surface laquée du support alors que la statuette équestre, elle, n'émet visiblement aucun reflet...
Rappel biographique : Roger Eliot Fry, peintre et critique d'art britannique, appartenait au Bloomsbury Group. L'historien d'art Kenneth Clark voyait en lui le successeur de John Ruskin. Virginia Woolf publia sa biographie en 1940. Au cours de plusieurs voyages à Paris, en Provence où il travaille avec le peintre de l'Ecole de Paris, Zygmunt Landau, et en Italie, il commence à peindre des paysages. Plus tard, il réalise différents portraits et autoportraits. Peu de natures mortes dans son oeuvre. Dans les années 1900, Roger Fry commence à enseigner l'histoire de l'art à la Slade School of Fine Art of University College à Londres. Il collabore à l’Athenaeum à partir de 1901 et participe en 1903 ) la fondation du Burlington Magazine avec Bernard Berenson et Herbert Horne. Entre 1906 et 1910, il passe quatre ans aux Etats-Unis où il travaille au Metropolitan Museum of Art de New York comme conservateur du département des peintures. C'est lors de ce séjour qu'il découvre l'œuvre de Cézanne et se désintéresse peu à peu des primitifs italiens, au profit des peintres français.
Rappel biographique : Roger Eliot Fry, peintre et critique d'art britannique, appartenait au Bloomsbury Group. L'historien d'art Kenneth Clark voyait en lui le successeur de John Ruskin. Virginia Woolf publia sa biographie en 1940. Au cours de plusieurs voyages à Paris, en Provence où il travaille avec le peintre de l'Ecole de Paris, Zygmunt Landau, et en Italie, il commence à peindre des paysages. Plus tard, il réalise différents portraits et autoportraits. Peu de natures mortes dans son oeuvre. Dans les années 1900, Roger Fry commence à enseigner l'histoire de l'art à la Slade School of Fine Art of University College à Londres. Il collabore à l’Athenaeum à partir de 1901 et participe en 1903 ) la fondation du Burlington Magazine avec Bernard Berenson et Herbert Horne. Entre 1906 et 1910, il passe quatre ans aux Etats-Unis où il travaille au Metropolitan Museum of Art de New York comme conservateur du département des peintures. C'est lors de ce séjour qu'il découvre l'œuvre de Cézanne et se désintéresse peu à peu des primitifs italiens, au profit des peintres français.
De retour en Angleterre, il organise aux Grafton Galleries de Londres, en 1910, une exposition Manet et les post-impressionnistes, terme dont il est l'auteur. Celle-ci exerce une influence considérable sur le goût du public, tout en étant fraîchement accueillie par la critique. Fry organise alors, en 1912, une seconde exposition d'art post-impressionniste. Il reçoit le soutien financier de Lady Ottoline Morrell, avec qui il a une liaison éphémère. En 1913, il fonde avec Vanessa Bell et Duncan Grant les Omega Workshops, un atelier d'art et d'artisanat situé à Fitzroy Square (Londres).
Deux de ses essais, Vision and Design (1920) et Transformations (1926), contribuent également à faire découvrir la peinture française contemporaine.
En 1933, il occupe la chaire Slade pour l'enseignement des beaux-arts à l'université de Cambridge, poste qu'il avait vivement souhaité.
Roger Fry est mort d'une chute à son domicile. Vanessa Bell a décoré son cercueil avant qu'il ne soit enseveli dans la chapelle de King's College, à Cambridge.
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