Affichage des articles triés par pertinence pour la requête William Harnett. Trier par date Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par pertinence pour la requête William Harnett. Trier par date Afficher tous les articles

mercredi 17 mars 2021

William-Michael Harnett (1848-1892) - The Banker's Table

still life, William-Michael Harnett, nature morte, William-Michael Harnett (1848-1892) The Banker's Table , Oil on canvas, pipe, tabac, The Metropolitan Museum of Art


William-Michael Harnett (1848-1892)
The Banker's Table, 1877
Oil on canvas, 20.3 x 30.5 cm.
The Metropolitan Museum of Art, New York

Que voit on  ? Comme le titre l'indique assez clairement, il s'agit du bureau d'un banquier.  En rupture avec les fruits et légumes peints par Harnett au  tout début de sa carrière,  cette "table still life" que l'on peut traduire par  "nature morte de bureau" ou "de salon"  représente des objets manufacturés, tout à fait dans la continuité des nombreuses natures mortes décrivant un univers masculin  (tabac, pipes, journaux...) que peignit Harnett. La tonalité générale (beige-tabac) ajoute à la célébration de cette atmosphère masculine si chère à Harnett. Dans cette nature morte, les volumes reliés en cuir, la bouteille d'encre tachée et la plume très usée décrivent «les effets adoucissants du temps», que l'artiste avait déjà célébrés dans une interview. Ces objets très différents révèlent aussi la grande habileté de Harnett à restituer différentes textures.  On est frappé aussi par la précision du trompe-l'œil dans les striures des pièces d'argent. Selon le MET qui conserve cette œuvre : bien que les rouleaux de pièces et les autres devises aient déterminé le titre, rien dans l'histoire de cette œuvre  n'indique qu'elle a été commandée par ou pour un banquier en particulier.


Rappel Biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompe-l'œil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. et même quelquefois  - à ses dénbuts - des fruits et des fleurs . Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Pieter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais il en demeure le représentant le plus spectaculaire et le maître incontesté. 


__________________________________________

2021 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau

dimanche 5 novembre 2017

William-Michael Harnett (1848-1892) - Old Models

William-Michael Harnett (1848-1892) Old Models 1892 Huile sur toile, 138,11 x 71,75 cm Boston Museum of Fine Arts

William-Michael Harnett (1848-1892)
Old Models, 1892
Huile sur toile, 138,11 x 71,75 cm
Boston Museum of Fine Arts
 
Que voit on ?   Old Models a  été peint  pour l'Exposition universelle de 1893 qui se tint à Chicago. Pour que l'œuvre soit remarquée, Harnett décida de choisir une toile verticale  de grandes dimensions et de composer une nature morte monumentale. Sur une porte aux ferronneries rouillées que ce maître américain du trompe l'oeil  affectionnait particulièrement, accrochés à des clous (rouillés eux aussi) : un clairon à clé, un recueil  de musique dont la couverture bleue affiche "50 mélodies pour violon " publié à Paris, et un archet de violon posé en travers de la porte, annonçant le beau violon lui-même (probablement pas le Guarnerius annoncé) qui repose plus bas, debout mais légèrement incliné, en équilibre sur une étagère. Une feuille extraite d'une partition de musique (Tis the Last Rose of Summer de Thomas Moore) coincée sous une pile de livres ( Les tragédies de Shakespeare, l'Odyssée d'Homère et un ouvrage  médical du 17e siècle) et un pichet de bière posé sur la pile de livres achèvent de composer ce trompe l'oeil  qui fut la dernière peinture d'Harnett, avant sa  mort.
 

Rappel Biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompes-l'oeil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Pieter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais il en demeure le représentant le plus spectaculaire et le maître incontesté.
 
__________________________________________

2017 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau 


dimanche 15 juillet 2018

William-Michael Harnett (1848-1892) - My Gems

William-Michael Harnett (1848-1892) My Gems (Mes joyaux) ,1888 huile sur bois 45,7 x 35 cm  National Gallery of Art, Washington

William-Michael Harnett (1848-1892)
My Gems (Mes joyaux) ,1888
huile sur bois 45,7 x 35 cm 
National Gallery of Art, Washington

Que voit on ? Comme habituellement chez ce peintre de natures mortes en trompe l'oeil aux détails scrupuleusement rendus : une accumulation de symboles. On trouve : la partition de musique de l'air le plus célèbre de l'Orphée  et Euridyce de Gluck (Hélas ! quelle douleur!)  qui a séjourné à n'en pas douter dans un environnement humide ; un pichet de bière ;  une pipe en écume de mer, (élément récurent dans les compositions de Harnett);  des  livres. en l'occurrence des volumes reliés d'œuvres de Dante, de Shakespeare et du Tasse..Deux éléments illustrent en particulier le thème d'Orphée : la plume dans l'encrier et la flûte qui remplace la lyre allusion  au statut de poète et musicien célèbre d'Orphée et une lampe à huile en étain d'inspiration orientalisante, allusion aux enfers.  Pourquoi pas ?

Rappel biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompes-l'oeil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Peter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais Harnett en reste le représentant le plus spectaculaire. 
 
__________________________________________

2018 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau 

mercredi 28 juin 2017

William-Michael Harnett (1848-1892) - Job Lot Cheap



William-Michael Harnett (1848-1892)
Job Lot Cheap
Reynold House - Museum of American Art, Winston-Salem (North Carolina)

Que voit-on ?  Un mélange de livres à vendre, disposés au hasard sur une caisse en bois placée au premier plan. La caisse porte plusieurs étiquettes,  illisibles dans leur intégralité, Harnett ayant volontairement cadré l'image de façon à ce que les mots soient coupés et en laissent imaginer plus qu'il n'en disent... Dans le coin inférieur gauche, les mots Job Lot Cheap,  que l'on peut traduire par  "Lot de divers travaux à vendre pas cher" ont été peints à l'intérieur d'une couverture de livre retournée et plaquée contre la caisse en bois. Les livres eux-mêmes sont un mélange de volumes reliés en  cuir ou en carton ; certains titres sont gravés à l'or fin sur la tranche et d'autres simplement imprimés à l'encre noire.  L'historien d'art, Andrew Walker, s'est amusé à identifier les titres de quatre des livres : Homers's Odyssey ; Encyclopaedia Americana / Vol. II ; Arabian Nights et Forty five guardmen (Les quarante-cinq) d'Alexandre Dumas.
Ce Job Lot Cheap, fait figure d'exception dans l'oeuvre de Harnett, par l'absence de tout autre objet de type bougies, allumettes, pièces ou dollars en monnaie papier, journaux, tasses, instruments de musique, pipe fumante, lettres... qu'Harnett a souvent regroupé avec les livres dans ses autres natures mortes. Ajoutons qu'il s'agit là d'une des toutes premières peintures réalisée par Harnett qui démontre déjà largement son étonnante maitrise à créer l'illusion de la réalité.

Rappel Biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompes-l'oeil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Pieter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais il en demeure le représentant le plus spectaculaire et le maître incontesté.
__________________________________________

2017 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau


lundi 27 juin 2022

William Michael Harnett (1848-1892) - Still life with tobacco, newspaper and pipe

William Michael Harnett (1848-1892) Still life with tobacco, newspaper and pipe,  1870 Oil on canvas, 20 x 30cm. The Metropolitan Museum of Art, New York

William Michael Harnett (1848-1892)
Still life with tobacco, newspaper and pipe,  1870
Oil on canvas, 20 x 30cm.
The Metropolitan Museum of Art, New York  

 

Que voit on ?   Décrit avec un réalisme qui rivalise avec la précision photographique, une poche d'un kilo de tabac, trois allumettes dont une à moitié cachée sous un journal dont on pourrait presque lire chaque ligne si les quelques grains de tabac égarés sur le papier ne nous en empêchaient....

Rappel Biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompe-l'œil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. et même quelquefois - à ses dénbuts - des fruits et des fleurs . Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Pieter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais il en demeure le représentant le plus spectaculaire et le maître incontesté.

__________________________________________

2022 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau

samedi 27 décembre 2014

William-Michael Harnett (1848-1892) - Study Table Still Life



William-Michael Harnett (1848-1892)
Study Table Still Life, 1882
Munson  William Proctor Institute, Utica

Que voit-on ?  Une nature morte en trompe l'oeil particulièrement fournie et somptueuse surtout dans le rendu des diverses textures de papier et de la précision des dessins des tapis de table. Les traces du passage du temps, préoccupation constante d'Harnett, se retrouvent ici traitées avec une précision maniaque sur les partition sde musique (déchirures) et les livres (reliures rongées et écornées) mais aussi sur les autres objets (pot en étain comportant la trace d'un choc) et tapis dont l'usure est subtilement rendu dans les nuances de teintes.

Rappel Biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes  en trompes-l'oeil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine ou des attributs de chasse. Il se situe dans ce sens dans la tradition des grands peintres de trompe l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Peter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto.
 
__________________________________________

2014 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau 

dimanche 17 janvier 2016

William-Michael Harnett (1848-1892) - The old violin


William Michael Harnett  (1848-1892)
The old violin, 1886
National Gallery of Art, Washington D. C


Que voit on ? Ce trompe-l'oeil est d'une simplicité ...trompeuse ! On y voit un violon, une partition de musique, une petite coupure de journal et une enveloppe bleue présentées sur un fond constitué par une porte en bois de couleur verte foncée. Considéré comme l'un des plus célèbres tableaux de Harnett issu de la collection de Paul Mellon, The Old Violin (Le Vieux Violon) va plus loin que le simple trompe-l'oeil en explorant les jeux de relations complexes entre l'illusion et la réalité, à travers la représentation de l'ancien et du neuf, de l'éphémère et du pérenne. Le principal thème exploré ici par Harnett est la fugacité du temps, que l'artiste illustre en insistant sur les signes d'usure et de passage du temps disséminés sur l'ensemble de la toile (comme sur les ferrures rouillées et/ou manquantes de la porte) et pas seulement sur le violon lui-même. Même les deux feuilles de papier présentant, l'une la partition de La Sonnambula de Bellini, et l'autre le texte d'une chanson populaire "Hélas, Quelle Douleur", sont concernées par ce passage du temps et comportent des déchirures. Le violon lui-même, désormais muet, et accroché à une porte pour longtemps, évoque avec une précision presque maniaque les plaisirs désormais passés de son utilisation intensive ,comme en témoignent les absences du vernis sur le bois, causées par les frottements répétés du menton de l'instrumentiste et les traces encore restantes de colophane saupoudrée sur les cordes et le bois.

Rappel Biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompes-l'oeil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Peter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais il en demeure le représentant le plus spectaculaire. 
 
__________________________________________

2016 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau 

jeudi 26 avril 2018

William Michael Harnett (1848 -1892) - Still Life with Three Castles Tobacco


William Michael Harnett (1848-1892) 
Still Life with Three Castles Tobacco, 1880
Private collection 

Que voit on ?  Une nature morte en trompe l'œil où le peintre se déchaine sur la peinture des différentes textures  présentes (le grès, le liège, le métal, le papier imprimé, le papier écrits, le bois, la bruyère., l'écume... un bel exercice sans doute réalisé,  à  des fins publicitaires,  à la fin du 19e siècle pour la marque de tabac Three Castles qui donne son titre à la nature morte. Ici pour les spécialistes  du genre, le fourneau de la pipe est en écume et le tuyau en merisier.

Rappel biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompes-l'oeil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Peter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais Harnett en reste le représentant le plus spectaculaire. 
 
__________________________________________

2018 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau 




samedi 30 mai 2015

William-Michael Harnett (1848-1892) - Still Life with Apples, Grapes and Almonds



William-Michael Harnett (1848-1892)
Still Life with Apples, Grapes and Almonds (1870)
Private collection

Que voit- on ?  Des fruits (raisins, pommes, amandes) et un verre de vin : une rareté chez Harnett qui n'a quasiment pas peint de natures mortes comme celle ci composée uniquement de fruits, sauf dans sa jeunesse. 

Rappel Biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompe-l'œil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Peter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais il en demeure le représentant le plus spectaculaire. 
 
__________________________________________

2015 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau 

vendredi 6 novembre 2015

William-Michael Harnett (1848-1892) - After the Hunt



William-Michael Harnett (1848-1892)
After the Hunt (1885)
California Palace of the Legion of Honor, San Francisco

Que voit on ? Un trompe l'oeil avec une porte aux ferronneries ouvragées, rouillées et mal entretenues (en bas à droite une brisure de volutes de la ferronnerie est nettement visible) et dont on aperçoit à gauche la serrure et la clé. Pendus sur la porte, plusieurs attributs de chasse ont été rangés dans un désordre feint, autour de trois oiseaux (cailles?), d'un petit lièvre et d'un " massacre " de jeune cerf (trois ans selon les cornes). On y trouve : le chapeau du chasseur, son fusil, son cor d'hallali en cuivre, sa besace en cuir et une "flasque" appelée sans doute à contenir quelque alcool fort. A gauche du massacre, suspendu à un clou, un petit cor de rabattage en corne de sanglier. A droite, un couteau de dépeçage solidement fixé sur la menuiserie de la porte.
Harnett a peint trois versions différentes de cet After the Hunt qui varient par la nature du gibier exposé, son emplacement et des changements de coloris ou de formes dans les attributs de chasse. Dans la version qui se trouve à la Hungtinton Library de San Marino (Californie), la première version peinte (1883), un canard col vert remplace le lièvre et les attributs de chasse sont moins fournis (pas de " massacre " par exemple). Dans la seconde version (1884) qui se trouve au Butler Institute of American Art de Youngstown (Ohio),  les pièces de gibier et les attributs sont à peu près les mêmes que dans cette version de 1885 à l'exception de deux palombes remplaçant les cailles et d'une pique à gibier à manche de bois qui est absente de la  version présentée ici, qui reste la plus équilibrée des trois.

Rappel Biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompes-l'oeil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Peter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais il en demeure le représentant le plus spectaculaire. 
__________________________________________

2015 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau 

vendredi 5 janvier 2018

William-Michael Harnett (1848-1892) - Music and Literature



William-Michael Harnett (1848-1892)
Music and Literature
Private collection 

Que voit on ? un trompe l'oeil représentant des instruments de musique, des livres et des partitions musicales, l'une dépliée et parsemée de tâches qui en accentue le réalisme et l'autre enroulée sous une couverture cartonnée d'une très beau bleu mais très endommagée. On voit aussi une lunette d'astronome amateur, un bougeoir et un encrier dans lequel trempe une plume d'oie, le tout composant une atmosphère savante et studieuse comme pouvait l'imaginer un honnête citoyen américain du 19e siècle. 

Rappel Biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompes-l'oeil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Pieter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais il en demeure le représentant le plus spectaculaire et le maître incontesté.
 
__________________________________________

2018 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau 

lundi 3 avril 2017

William-Michael Harnett (1848-1892) - Still Life with Milk


William-Michael Harnett (1848-1892)
Still Life with Milk, 1870
Private collection USA 

 Que voit-on ?  Sur un entablement de marbre parfaitement représenté en trompe-l'oeil : huit objets eux mêmes peints avec tout le réalisme du trompe-l'oeil pour proposer au spectateur le parfait attirail de l'homme américain moderne du 19e siècle,  un homme à la fois religieux, cultivé et sain... en tout cas selon les critères sanitaires de l'époque ! De gauche à droite : un biscuit sec brisé sur lequel repose en équilibre une chope en étain de type pinte ; une pipe dont le fourneau  est en écume et le tuyau en merisier et dont l'intérieur laisse entrevoir la braise encore fumante ; un livre qui doit être très probablement un livre de psaumes ; une bouteille de lait en verre encore cachetée dont le contenu laisse entrevoir une couche de crème extrêmement grasse et jaunâtre, typique de l'aspect du lait avant l'invention de la  pasteurisation ; un journal visiblement replié après avoir été parcouru et dont on peut lire avec précision les caractères ;  un petit pot pyrogène contenant 5 allumettes (de celles que l'on allumait en les frottant) ; enfin sur le revêtement de marbre, devant la bouteilles de lait, deux allumettes partiellement consumées qui ont sans doute servi à allumer le foyer de la pipe. Tout un programme !

Rappel Biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompe-l'œil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Peter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais il en demeure le représentant le plus spectaculaire. 
 
__________________________________________

2017 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau 

mardi 2 décembre 2014

William-Michael Harnett (1848-1892) - Still life - Secretary's Table



William-Michael Harnett (1848-1892)
Still life - Secretary's Table (1879)
Santa Barbara museum of art


Que voit-on ? Cette nature morte qui représente la table du parfait secrétaire est très typique de ce peintre  américain des trompe l'oeil chez lequel on pourrait presque lire - dans cette toiles - les prémices du minimalisme.    

Rappel Biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompes-l'oeil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Peter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais il en demeure le représentant le plus spectaculaire.
 
__________________________________________

2014 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau



jeudi 16 février 2017

William Michael Harnetts (1848-1892) - Le Colt fidèle (1890)


William Michael Harnetts  (1848-1892)
Le Colt fidèle (1890)
Wadswoth Museum Hardford, Connecticut.

Que voit on ? Comme à l'accoutumé chez ce peintre américain de natures mortes en trompe l'oeil  dont plusieurs ont déjà été postées sur ce blog : peu d'objets occupant la composition mais des objets très forts ou intrigants, peints avec un réalisme tel qu'ils doivent provoquer des exclamations admiratives de la part du spectateur ! Ici sur une planche de boiserie peinte en noir dont la peinture est craquelée et qui comporte plusieurs trous de clous et éclats de bois (fort bien rendus) : un révolver à manche d'ivoire -  un Colt pour être précis,- pendu a un clou. C'est l'arme fétiche des conquérants du Far West, largement popularisée par les Westerns.  A la droite du Colt, que le peintre a pris la peine d'honorer du qualificatif de " Fidèle" , un clou qui ne supporte plus rien et une coupure de journal écorné qui comporte un entrefilet que le spectateur du tableau doit bien entendu pouvoir lire dans son intégralité  (ce qui n'est pas le cas sur cette reproduction !)

Rappel Biographique : Le peintre américano-irlandais William-Michael Harnett est connu pour ses natures mortes en trompes-l'oeil faites à partir d'objets du quotidien au sens large puisque l'on y trouve aussi bien des livres que des ustensiles de bureau, de cuisine, des attributs de chasse ou des instruments de musique folklorique. Il se situe, dans ce sens, dans la tradition des grands peintres de trompes l'oeil et de natures mortes hollandais du 17e siècle et de Peter Claesz en particulier. Beaucoup d'autres peintres américains se sont engouffrés dans cette tendance à la suite de William-Michael Harnett, comme Raphaelle Peale ou John Peto, mais il en demeure le représentant le plus spectaculaire. 
 
__________________________________________

2017 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau 

mercredi 31 juillet 2019

Levi Wells Prentice (1850-1935) - Apples in a Tin Pail



Levi Wells Prentice (1851-1935)
Apples in a Tin Pail (1892)
Oil on canvas, 41.3 x 33.7 cm.
The Boston Museum of Fine Arts

Que voit-on ?   Sur un entablement de bois  peint avec un grand réalisme : une marmite en fer blanc et une casserole contenant des pommes piquetées de blessures occasionnées par des becs d'oiseaux et des vers. Jeu de reflets d'un réalisme saisissant et contraste entre la matière, lisse, brillante et inalterable du fer blanc et la chair accidentée des pommes.

Rappel biographique : Levi Wells Prentice était un peintre américain de natures mortes et de paysages, associé à la Hudson River School. Autodidacte, il entama un voyage dans les montagnes Adirondack,  dans le but de les peindre d'après nature.  Dès 1875,  Il ouvre son premier atelier en tant que peintre paysagiste à Syracuse, New York et commence a peindre des portraits et des paysages tres réalistes.
Adepte d'un rapport réaliste à la nature,  inspiré des principes posés par John Ruskin dans son livre Modern Painters, Prentice ne peut cependant pas être considéré comme un disciple de Ruskin au sens propre. A partir de 1883, Prentice se mit  à peindre beaucoup de natures mortes d'un réalisme saisissant, en se concentrant surtout sur les fruits généralement empilés dans des pots, dans des environnements naturels ou dans des contenants assez variés.
En plus de ses talents artistiques, il aimait fabriquer ses propres pinceaux, palettes et cadres.
L’historien de l’art, William H. Gerdts, a observé que plusieurs œuvres de Prentice lui  ont permis d’atteindre,  par le rendu des couleurs, des formes et des textures, un réalisme inégalé qualifié "d'illusionisme".  En 1993, cet  "illusionnisme" si particulier à Levi Wells Prentice et assez différent des trompes-l'oeil de William Harnett si appréciés à la fin du 19e siècle, a été célébré lors d'une exposition rétrospective à l'Adirondack Museum de New York.

____________________________________________
2019 - A Still Life Collection 
Un blog de Francis Rousseau 


mardi 15 novembre 2022

John Haberle (1856-1933) - Imitation


John Haberle (1856-1933) Imitation, 1887 Oil on canvas, 25.4 x 35.6 cm. National Gallery, Washington DC (New Century Fund).



John Haberle (1856-1933)
Imitation, 1887
Oil on canvas, 25.4 x 35.6 cm.
National Gallery, Washington DC (New Century Fund).

Que voit on ? Il s'agit d'une nature morte d'objets dont le cadre fait partie, mais il s 'agit avant tout d'un trompe l'œil, un genre pour les lesquels les peintre américains ont toujours eu une réelle fascination. Au centre de al composition ici, deux billets, l'un de 1 dollar (qui n'a quasiment pas changé depuis lors) et un de 50 cts qui n'existe plus de nos jours et a été remplacé par une pièce. Quatre timbres dont deux déchirés,, deux pièces et un petite photo du peintre  complète cette nature morte d'objets qui inclut le cadre peint sur la toile et la signature  en étiquette.

Rappel biographique : John Haberle était un peintre américain spécialisé dans les  trompe-l'œil. Ses natures mortes d'objets ordinaires sont peintes de telle manière que la peinture peut être confondue avec les objets eux-mêmes. Il est considéré comme l'une des trois figures majeures - avec William Harnett et John F. Peto - pratiquant cette forme de nature morte aux États-Unis dans le dernier quart du 19e siècle.
Sa technique est toujours la même : divers papiers, y compris de la monnaie, des timbres-poste, des photos, des cartes à jouer, des billets et des coupures de journaux, sont montrés apposés sur une surface plane. D'autres objets - lunettes, peigne, pipe, allumettes, etc. - peuvent s'y ajouter. Comme Harnett, John Haberle fut sommé par les services secrets de cesser de peindre du papier-monnaie, mais il a continua à le faire tout au long de sa carrière. En raison de l'attrait populaire du style et du sujet de Haberle, son travail fut exposé dans des lieux tels que des librairies, des saloons, des débits d'alcools ou des hôtels.
________________________________________
2022 - Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau



vendredi 28 avril 2017

John Frederick Peto (1854-1907)


John Frederick  Peto (1854-1907) 
Fish House Door, 1905
The Dallas Museum of Art

 Que voit on ? Un trompe-l'oeil représentant la face intérieure d'une porte de cabane de pêcheur avec une lampe tempête, un harpon et une nasse à poissons. Le fer à cheval est un élément qui revient dans à peu près toute les natures mortes en trompe-l'oeil de ce peintre.  Dans cette cabane de pêcheur comme ailleurs, il est censé porter chance au propriétaire.

Rappel Biographique : John Frederick Peto, est un peintre américain spécialisé dans le trompe-l'oeil. Son oeuvre a longtemps été oubliée et ses peintures furent redécouvertes parmi des oeuvres de William Harnett avec lequel on l'a confondu pendant plusieurs décennies.

samedi 31 décembre 2022

John Frederick Peto (American, 1854-1907) - The Poor Man's Store


John Frederick Peto (American, 1854-1907) The Poor Man's Store, 1885 Huile sur toile et bois,  90.2 x 65.1 cm. The Boston Museum of Fine Arts


John Frederick Peto (1854-1907)
The Poor Man's Store, 1885
Huile sur toile et bois,  90.2 x 65.1 cm.
The Boston Museum of Fine Arts

Que voit-on ? The Poor Man's Store  (La Boutique du Pauvre) représente des bonbons, des cacahuètes, du pain d'épice et des fruits aux couleurs vives. Tout est à vendre. De telles vitrines étaient assez fréquentes à Philadelphie au 19e siècle. Un critique contemporain a décrit l'une des premières peintures de Peto sur le même sujet dans le Philadelphia Record en 1880 en ces termes :  " Elle illustre intelligemment une phase très familière de notre vie quotidienne dans la rue et présente sur une toile l'un des traits distinctifs les plus importants de Philadelphie ".  La Boutique du Pauvre  ne contient qu'une seule étagère recouverte d'un frise en carton rugueux, assez mal découpé. On peut y voir des  pommes aux joues roses, du pain d'épice à l'ancienne, quelques pots de confiserie bon marché "Gibraltars", des scoubidous, des sifflets, des Langues de belles- mères, des biscuits, bref... tout ce qu'il faut pour attirer le regard du passant  le faire s'arrêter devant ce numéro 5  brinquebalant et acheter une babiole.


Rappel biographique : John Frederick Peto, est un peintre américain spécialisé dans le trompe-l'œil, mis pas uniquement puisqu'il a peint quantité d 'autres toiles qui n'optent pas pour ce procédé. Son œuvre a longtemps été oubliée et ses peintures furent redécouvertes parmi des œuvres de William Harnett, peintre totalement spécialisé dans les trompe-l'œil, avec lequel on l'a confondu pendant plusieurs décennies.
__________________________________________

2022 -A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau

samedi 20 avril 2024

Samuel van Hoogstraten (1627-1678) - Nature Morte en Trompe l'œil incluant son Cadre


Samuel van Hoogstraten (1627-1678), Nature Morte en Trompe l'œil incluant son Cadre,1663 Gemäldegalerie der Akademie der bildenden Künste, Vienne

Samuel van Hoogstraten (1627-1678),
Nature Morte en Trompe l'œil incluant son Cadre, 1663
Gemäldegalerie der Akademie der bildenden Künste, Vienne

Que voit-on  ?  Ce que décrit le titre en prenant soin de préciser que le cadre fait lui même partie de la peinture. Un évidente volonté de réalisme et un culte du trompe-l'œil qui n'est sans faire penser à celui  qu'utiliseront  plus tard les adeptes américains du genre William Harnett et  John Frederick Peto...

Rappel biographique  : Un certain nombre d’œuvres  de Van Hoogstraten témoigne de la diversité de ses styles tout au long de sa vie.  Dans ses premières œuvres, dont son autoportrait de 1644, il imite Rembrandt dont il fut l 'élève. Il poursuit dans cette veine au moins jusqu’en 1653, année où il réalise son Homme à la fenêtre. Ce tableau, l’un des exemples les plus caractéristiques de sa manière, fait partie des collections du Kunsthistorisches Museum de Vienne. Une vue de la Burgplatz de Vienne, datée de 1652, montre son talent comme peintre d’architecture. D'autres  toiles imitent  plutôt De Hooch (1629-1684) ou encore Jan Steen (1626-1679) et Gabriel Metsu (1629-1667).Van Hoogstraten utilisa également son habileté à rendre la perspective pour construire des boîtes d’optique. Ainsi, sa Boîte d’optique avec des vues intérieures d’une maison néerlandaise contient des vues en trois dimensions qui peuvent être observées par des orifices situés de chaque côté de la boîte. C’est peut-être sous l’influence de Carel Fabritius qu’il commença à s’intéresser à la problématique de la perspective et, en même temps, à celle du trompe-l'œil en peinture, qu’il mit du reste en pratique pour la décoration de certains intérieurs (Mauritshuis, La Haye) aussi bien que dans certaines des ses  natures mortes. Van Hoogstraten fut aussi connu comme  poète  que comme  peintre, Son œuvre maîtresse est un livre sur la peinture : Inleyding tot de Hooge Schoole der Schilderkonst (Introduction à l'enseignement supérieure de la peinture, Rotterdam, 1677) qui est, autant par son volume que par son envergure théorique, l’un des traités du genre les plus ambitieux qui aient été publiés aux Pays-Bas au XVIIe siècle. Il y traite notamment  de l’illusion picturales,  et de la relation du  peintre entre la peinture et  philosophie. Son  livre connut un certain succès. Van Hoogstraten a aussi composé des sonnets et  écrit des tragédies. C’est à lui que l’on doit d’avoir rapporté certaines citations connues de Rembrandt.

_________________________________________

2011-2024 - Une collection de Natures Mortes
Un blog de Francis Rousseau



vendredi 2 août 2019

John Frederick Peto (1854-1907) - An English Breakfast



John Frederick Peto (1854-1907)
An English Breakfast (c. 1890-96)
Oil on academy board, 14.8 x 22 cm.
National Gallery, Washington DC
(Collection of Mr. & Mrs. Paul Mellon)

Que voit on ? Une théière et une hareng séché, censé représenté vu par un américain ce que le anglais ingurgitait le matin au petite déjeuner ! En l'occurrence il s'agirait plutôt d'une petit déjeuner hollandais qu'anglais ...

Rappel biographique : John Frederick Peto, est un peintre américain spécialisé dans le trompe-l'oeil. Son oeuvre a longtemps été oubliée et ses peintures furent redécouvertes parmi des oeuvres de William Harnett avec lequel on l'a confondu pendant plusieurs décennies.

____________________________________________
2019 - A Still Life Collection 
Un blog de Francis Rousseau