Henri Le Secq (1818-1882)
Deux harengs n°17 vers 1852 1860
Négatif sur papier ciré
Bibliothèque nationale de France. Paris
Que voit-on ? Pendus à un crochet contre un mur dont la tapisserie à motifs géométrique est très présente : deux harengs séchés dont aperçoit les squelette comme dans une radiographie.
Rappel Biographique : Le peintre français Jean-Louis-Henri Le Secq des Tournelles, fut aussi graveur, photographe et collectionneur. À partir de 1848, il débute une activité de photographe. En 1850, ses vues de la cathédrale d'Amiens, préparatoires à la restauration menée par l'architecte Viollet-le-Duc, sont remarquées. En 1851, membre de la Société Héliographique, il est retenu par la Commission des monuments historiques pour participer à la Mission Héliographique. Œuvrant sur les édifices religieux en Champagne, en Alsace et en Lorraine, Le Secq utilise à la prise de vue le procédé du calotype, qu'il traduit en épreuves sur papier salé.
Bien que reconnu comme un puriste de la photographie d'architecture, Henri Le Secq s'en détourne peu à peu au profit de natures mortes et d'images plus symbolistes. Il reste, avec ses quatre compagnons de la Mission héliographique, un « primitif » essentiel de l'histoire de la photographie.
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