Guillaume Fouace (1827-1895)
Nature morte avec un carafon, 1883
Musée Thomas-Henry, Cherbourg-Octeville
Que voit-on ? Posé sur un plateau en laque rouge précieuse qui se détache d'un fond gris, trois verres dont deux remplis de Calvados de même qu'un carafon (décanteur) contenant le breuvage.
Rappel biographique : Né fils de cultivateur, il reprend la ferme familiale à la suite de la mort de son père, au hameau de Jonville à
Réville, à l'âge de 24 ans. Dessinant depuis son enfance, son talent fut remarqué par le conservateur du Musée de
Cherbourg de l'époque. Grâce à lui, il obtient, comme son illustre prédécesseur
cotentinais Jean-François Millet, deux bourses de la municipalité cherbourgeoise afin de poursuivre ses études de peintre à Paris. En
1870, trois ans après son arrivée dans la capitale, il expose au
Salon comme peintre-portraitiste. En 1873, il présente ses premières natures mortes qui, pour beaucoup, sont assez novatrices. Il a réalisé plus de 700 tableaux à tendance réaliste, principalement des portraits, des natures mortes et quelques paysages. Le
Musée d'Orsay à Paris possède quelques-unes de ses toiles. Le
Musée Thomas-Henry de Cherbourg-Octeville consacre une salle à une quarantaine de ses oeuvres.
Peintre romantique jusque dans sa vie, Fouace meurt en 1895, d'une maladie pulmonaire avant de recevoir la médaille de
Chevalier de la Légion d'honneur que le gouvernement venait de lui attribuer. Sa tombe, que l'on peut voir au cimetière de Réville, est ornée d'un gisant en marbre blanc de sa fille Beatrix, née en 1875 et décédée en 1888.
2016 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau, #AStillLifeCollection, #NaturesMortes
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